Conférence de presse de Dadju au Hilton

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Un moment de brassage culturel avec ses fans du Tchad En prélude aux concerts qu’il présente ces 26 et 27 décembre 2018, l’artiste musicien français, Dadju a animé une conférence de presse ce matin dans la salle de réunion de l’hôtel Hilton de N’Djaména.
Dadju et le l’agence Tchad Event ©Saomagazine
C’est à l’initiative de l’agence de communication événementielle ‘’Tchad events’’ que l’artiste musicien Dadju est venu à N’Djaména pour ces concerts qu’il va présenter ce soir et demain à l’hôtel Hilton, informent le porte parole du festival DARY, ainsi que le Directeur Général de l’hôtel Hilton. Ces concerts vont être le lieu du brassage culturel entre les jeunes et aussi un moment idéal pour fêter la fête de fin d’année. D’après Dadju, le choix porté sur le Tchad n’est pas le fruit du hasard, car c’est une priorité pour lui. Parce que parmi ses fans, il s’avère que les Tchadiens sont les plus nombreux. Ceux-ci lui envoient régulièrement des messages pour l’encourager dans ce qu’il fait, et l’inviter à vénir au Tchad. Mais aussi parce qu’il a toujours voulu venir au Tchad. « Je suis très heureux d’être au Tchad, d’être accueilli par des personnes aussi gentilles que sont les Tchadiens. Ce concert va être le lieu de grandes rencontres et de partage. Un moment unique de faire la fête et se partager de la musique», a souhaité l’artiste chanteur franco-congolais. Etant l’artiste qui rend hommage aux femmes à travers ses chansons, les femmes présentes dans la salle, ont entonné quelques chansons de l’artiste pour lui exprimer leur joie. Raïssa Ngarsitibaye

5 ans de Mercato: clap de fin!

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C’est dans une ambiance bonne enfant que L’utile a été joint à l’agréable. Le Mercato snack bar a bouclé les festivités de son anniversaire d’existence par un match amical de football et un barbecue qui a été offert à tous les clients et partenaire de « Le Mercato ». Du 12 au 16 décembre dernier, le Mercato Bar a fêté ses cinq ans d’existence au quartier Moursal, dans la commune du 6ème Arrondissement. A cet effet, l’ouverture des activités s’est faite par un piano bar live où toutes les sonorités musicales tchadiennes et étrangères ont été servies. A travers une interprétation des anciennes sonorités les clients présents, ont ressassé les vieux souvenirs de leur jeunesse. D’autres dansaient visiblement sous le coup de l’émotion. S’en est suivi un concours des DJ (Disc Jockey) de nationalité tchadienne, leur offrant ainsi, l’occasion de démontrer leur talent. Pour beaucoup, ce concours est initié par le Mercato, juste pour faire danser ses clients mais pour l’équipe du Mercato c’est une façon de dire à ces jeunes DJ que beaucoup de gens croient en ce qu’ils font, et aussi un essentiel dans des cérémonies. Car sans eux, il n y a pas d’ambiance, mais eux aussi doivent croire en leur talent. Derrière cet établissement qui est pour certains, un maquis où l’on vend et l’on consomme de la bière, se trouve un acte de solidarité très fort, et cette leçon de vie qu’est la « solidarité, la fraternité ». Il faut signaler que la boucle est bouclée avec une compétition de football dit « Tournoi de l’intégration » de regroupant les ressortissants du Togo, de la Cote d’Ivoire, du Nigeria, du Mali, du Cameroun et du Tchad. Selon les organisateurs, l’idée de ce tournoi est de permettre le brassage entre la jeunesse tchadienne et celle venue des autres pays. Aussi, de leur permettre de mieux s’intégrer dans leur pays d’accueil. C’est aussi un lieu de leur dire qu’ils sont chez eux car le Tchad est un pays hospitalier au delà des difficultés qu’il rencontre. Lors de cette finale, il y a eu une démonstration techniques et tactiques des deux équipes. Mais au coup de sifflé final, les Sao du Tchad opposés aux éperviers du Togo ont remporté le trophée par un score de 3-1. Ainsi la Côte d’Ivoire, double championne a été détrônée par le Tchad à cette 4ème compétition de l’intégration. Raissa Ngarsitibaye

5 ans du Mercato Bar: Les DJ ont démontré leur talent

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Ne dit-on pas que l’occasion fait le larron. Lors de la célébration de l’anniversaire de son Bar Mercato, Djikoulom alias Djiko a donné une tribune aux jeunes DJ de s’exprimer et de se faire valoir. C’est à travers une compétition Platine, le 13 décembre 2018. Les animateurs des bars ou Dj (Disc Jockey), se disent être négligés dans leur métier qui les passionne tant. Nombre de personnes voient en ce travail comme de la distraction et ne lui accordent pas d’importance. Pourtant, sous d’autres cieux, les Dj sont respectés, car ce boulot nourrit son homme et lui donne la célébrité, à l’exemple de David Guetta, un Dj français très connus à l’échelle internationale. Pour valoriser ce métier, à l’occasion de son anniversaire, le Mercato Bar a organisé une compétition pour les Dj tchadiens ce 13 décembre 2018. Le Mercato, ce petit snack qui se soucie toujours des jeunes, a organisé cette compétition à l’égard des Dj afin de les encourager et de croire en ce qu’ils font. « L’idée d’organiser cette compétition ce n’est pas seulement pour animer la galerie. C’est une façon pour nous de dire à ces jeunes, que les gens les suivent partout, qu’ils sont importants pour nous. Car ils contribuent au développement de beaucoup d’activités. A travers cette compétition, nous voulons leur dire de croire en eux, en ce qu’ils font car c’est un métier comme tout autre », a souligné Djiko de Mercato.
Dj gagnant entouré du jury ©Saomagazine
Les compétiteurs ont eu droit à un platine pour mieux démontrer leur talent. Le public était ému et heureux en suivant en live les talents des DJ. « Franchement, je suis très heureuse et surtout fier d’être tchadienne et cliente de Mercato. On se croirait dans en boîte de nuit ou dans un autre pays que le quartier Moursal. J’exhorte tous les jeunes à suivre les pas de Mercato », s’est exclamée une cliente. Lors de cette présentation, trois jeunes se sont affrontés avec une variété musicale et un mixage. Comme dans tout concours,  il y a toujours un gagnant et aussi de perdant. Ainsi, le gagnant de cette compétition est le Dj Fabra le chicoteur.  «Je suis vraiment content, ce n’est pas parce que j’ai gagné loin de là. Mais juste parce que je suis touché par ce geste immense qu’a fait le grand Djiko et les autres. Je remercie le Mercato, le grand Djiko, tous ceux qui ont cru et qui continuent à croire en Mercato », a souligné le gagnant de la compétition, Dj Fabra le chicoteur. Derrière chaque projet, il faut un entourage positif et des idées positives pour une réalisation, dit-on. C’est ce que les jeunes ont démontré ce soir là et si la jeunesse ne se tient pas la main, l’avenir reste incertain. Raissa Ngarsitibaye

Les cinq ans de Mercato, Un anniversaire riche en couleurs

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A l’occasion des cinq ans d’existence du Snack bar ‘’le Mercato’’, plusieurs activités culturelles se déroulent du 12 au 16 décembre 2018, dans l’enceinte du dudit bar.

A cet effet, dans la nuit du 12 décembre dernier, une partie du quartier Moursal, dans le 6ème Arrondissement de N’Djaména, a été bercé par des sonorités musicales du passé. Vu la décoration ainsi que l’ambiance qui s’y déroule, cela peut donner l’envie à un passant à faire un arrêt. L’ouverture des activités s’est faite par un groupe de musiciens-interprètes qui ont joué en live, toutes les sonorités musicales tchadiennes et étrangères. Les clients et les invités ont dansé aux rythmes du jazz, zouk, soukouss, saï, ndalla, blues et reggae en live. « Au delà des verres, le Mercato est un lieu de rencontre, de brassage culturel et de fraternité. Ici au Mercato, nous on ne connait ni nordiste ni sudiste.», à souligné Robhino De Souza, un jeune artiste tchadien. Cet établissement qui est pour certains, un maquis où on vend et on consomme la bière, est aussi pour d’autres, un ‘’arbre à palabre’’. Dans le Mercato, il s’est constitué une famille hétéroclite regroupant les Tchadiens des différentes classes sociales, de tous les horizons y compris les étrangers. Des discutions intellectuelles, des échanges culturels, l’initiation des projets ainsi que des réalisations ont vu le jour, dans cet établissement. Nous osons dire qu’en dehors du bar ‘’le Mercato’’, que dans ce pays, aucun tenancier d’un bar et ses clients n’ont eu l’idée de faire construire un forage dans une école publique afin d’offrir de l’eau potable aux élèves ; de mettre sur pied un programme sportif constitué de plusieurs disciplines tels que le football, la course, la gymnastique, etc. pour tout le monde sans distinction d’âges. Soucieux du taux de chômage qui gangrène la jeunesse tchadienne, ‘’le Mercato bar’’ a aussi offert de l’emploi à plus d’une dizaine de jeunes, leur permettant de subvenir à leurs besoins et de leurs proches. « L’idée de création du ‘’Mercato’’ est venue d’une seule personne mais elle a grandi grâce aux apports de tout le monde . Car certains de mes clients sortent même l’argent de leur poche pour la propreté du coin. Pour moi c’est un grand geste significatif.», a témoigné le promoteur du Mercato, Djikoloum dit Djiko. « Je ne peux pas mettre du pain sur chaque table mais si aujourd’hui ces jeunes qui travaillent ici, se réveillent chaque matin en disant qu’ils ont du travail, c’est une fierté pour moi. Ce n’est pas seulement une question d’argent mais de fierté car travailler pour soi n’épuise jamais. », a-t-il ajouté. Il a en outre, fait comprendre, qu’au-delà des retrouvailles, beaucoup de ses clients sont devenu plus que des ami(es), car ils ne manquent pas de s’entraider en cas de besoin. Il faut le dire, ‘’Mercato’’ n’est pas seulement un bar ou un snack mais c’est un petit village où tout le monde y trouve son compte. « Le Mercato, c’est petit mais costaud » !

Le grand défilé de la N’djamena Fashion Week en clôture de la 8ème édition de Saamha au Hilton Hôtel de N’Djamena.

La N’Djamena Fashion Week de la 8ème édition de Saamha a livré son dernier défilé dans une somptueuse salle du Hilton Hôtel de N’Djaména, spécialement décorée pour l’occasion. Et encore une fois, les couleurs et les décibels ce sont mélangés pour donner un concert agréable aux yeux des nombreuses personnes venues assister à cette grande célébration de la mode sur la terre de Toumaï.
Mme Solkem entourée des Membres de l’Association des Fashion Week Africaines ©Saomagazine
C’est la promotrice de Saamha, Mme Solkem Léonie Ngarmbatina qui a ouvert la soirée par son mot de bienvenue, juste après une mise en condition assurée par le balai national. Dans son allocution, Mme Solkem a tenu à remercier toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour cette soirée. Elle a aussi rappelé pourquoi Saamha a été créé il y’a maintenant 8ans, c’était pour casser les stéréotypes et images de guerre à travers lesquels le Tchad était vu de l’extérieur. Elle a tenu à organiser cette grande messe de la beauté pour envoyer un autre message à l’extérieur comme quoi au Tchad il fait bon vivre et les gens s’y amusent aussi. Elle a conclu en remerciant les partenaires qui la soutiennent depuis le début de cette aventure, tout en émettant le vœu de voir ceux qui rejoignent l’aventure de les voir y rester aussi longtemps que possible. La suite de la soirée se passe en images : C’est la styliste Sénégalaise Tonty qui a ouvert le défilé avec une proposition de modèles tout en blanc avec des motifs colorés.
Tonty, styliste sénégalaise ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Ce fut ensuite Christon, styliste gabonais qui a présenté sa collection ; une collection mixte pour homme et femme.
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Christon, styliste gabonais ©Saomagazine
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Le coup de cœur de cette édition et qui a reçu une standing ovation est le styliste tchadien Saalar qui, malgré son handicap fait des merveilles avec des doigts. Une collection subliminale qui a été applaudie par tous.
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Le styliste Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
L’autre découverte de cette édition c’est Obedia Tamadji, styliste tchadienne résidente au Cameroun qui a reçu son baptême sur un podium de défilé à cette 8ème édition de Saamha.
Collection Obedia ©Saomagazine
Collection Obedia ©Saomagazine
Styliste Obedia Tamadji ©Saomagazine
Collection Obedia ©Saomagazine
Un autre baptême de feu celui du styliste camerounais Maurice Leroy qui présentait pour la première fois au de-là des frontières de son pays natal La pause musicale a été assurée par la mélodieuse Mélodji qui a présenté deux titres de son deuxième album qui sortira bientôt et qui a reçu des ovations du public pour la qualité de sa proposition.
Melodji sur scène ©Saomagazine
Le styliste ivoirien Isabelle Anoh a ensuite présenté sa collection exclusivement féminine.
Isabelle Anoh ©Saomagazine
Collection Isabelle ©Saomagazine
Collection Isabelle ©Saomagazine
Présentation de la collection de la marocaine Fatima Firas
La styliste Fatima du Maroc ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Présentation de la collection d’Emma Style
Collection d’Emma ©Saomagazine
Emma Style ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
En clôture la collection de l’ivoirien Patrick Assoh
le styliste Patrick Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
La grand défilé s’est clôturé avec d’abord la présentation des membres de l’Association des Fashion Week qui ont fait le déplacement, suivi de la présentation des personnes qui en coulisse ont assuré le travail niveau coiffure, make-up et accessoires.

La N’Djamena Fashion Week de Saamha 8ème édition a livré son défilé de clôture au Hilton Hôtel de N’Djamena.

Depuis maintenant deux ans, le défilé de haute couture Saamha qui est arrivée à sa 8ème édition cette année s’est transformé en une fashion week sur la terre de Toumaï. La N’Djamena Fashion Week s’est donc tenue du 06 au 08 décembre dans la ville de N’Djaména. Durant ces jours, le Tchad est devenue capitale de la mode et de la haute couture avec la présence de stylistes venus de plusieurs pays africains.
Saamha in the street ©Mine de Rien
C’est le Saamha Street, le défilé dans la rue qui a ouvert la fashion week ; le défilé s’est tenu sur l’avenue Mobutu, l’une des artères les plus fréquentées de la ville de N’Djamena. Pour ce défilé, ce sont les collections des stylistes Obédia Tamadji et Saalar Couture deux stylistes tchadiens ajoutées à cela les vêtements de la boutique Shop by Mine de Rien de la promotrice de l’évènement. Le défilé s’est tenue sous le regard de nombreux curieux qui ont fait le stop sur l’avenue et en présence de Mme le Maire du 3ème arrondissement de N’Djamena.
Saamha Kids à SOS Village d’enfants du Tchad ©Saomagazine
Le vendredi 7 décembre, l’équipe de Saamha s’est déportée au quartier Djari plus précisément à SOS Village d’enfants pour le Saamha Kids, défilé des enfants en faveurs des enfants orphelins et défavorisés. Pour ce défilé de cœur, c’est Mme la Ministre des postes et télécommunication, représentante de la Première Dame du Tchad qui a fait le déplacement. La grande particularité pour cette deuxième expérience avec les enfants était que tous les vêtements portés par les enfants leur revenaient gratuitement. Un Noël avant l’heure pour ces enfants, les Stylistes Obedia du Tchad et Tony du Sénégal et aussi la boutique Mine de Rien ont offert les vêtements pour ce défilé.
Mme Solkem Ngarmbatina, Promotrice de Saamha ©Saomagazine
La grande messe a été dite le samedi 08 décembre à l’hôtel Hilton de N’Djamena pour le grand défilé de haute couture pour clôturer la fashion week n’djamenoise. Beaucoup de personnalités ont fait le déplacement pour ce grand défilé. La ministre des Postes et Télécommunication et la Ministre de Culture arrivée la veille sur N’Djamena qui a tenu cependant à être là.
Collection de Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
8 stylistes ont présenté chacun une collection à cette grande soirée : Tonty du Sénégal, Christon du Gabon, Obédia et Saalar couture du Tchad, Maurice Leroy du Cameroun, Isabelle Anoh et Patrick Assoh de la Côte d’Ivoire et Emma Style. La présence remarquée à cette édition des membres de l’Association des Fashion Week Africaines venus soutenir et épauler Mme Solkem Ngarmbatina dans le renforcement du nouveau statut de Saamha qui est passé de défilé à une Fashion week.
bouquet final Saamha ©Saomagazine
Saamha reste sans doute le plus grand rendez-vous de mode de la terre de Toumaï et donc la portée et les fruits du travail commencent à se faire ressentir au-delà des frontières tchadiennes. Comme le rappelait sa promotrice, Saamha a justement été créé avec une volonté de casser les stéréotypes de paix de guerre attribué au Tchad depuis fort longtemps. Grâce à Saamha aujourd’hui, le Tchad se positionne comme un pays avec lequel il faut désormais compter dans le paysage de la mode africaine.

Saamha in the street inaugure la N’djamena Fashion Week

Le jeudi 06 décembre 2018, la mode s’est invitée dans une rue de la capitale tchadienne. Comme l’année dernière, c’est l’avenue Mobutu du 3ème arrondissement de la ville de N’Djamena qui a servi de podium au premier défilé de la N’Djamena Fashion Week Saamha qui est à sa 8ème édition.
Affluence au Saamha in the street ©Saomagazine
Le défilé Saamha in the street qui est à sa deuxième expérience reste une curiosité pour les populations de la ville de N’Djamena qui se retrouve toujours massivement au lieu dit. Des passants, des personnes qui spécialement on fait le déplacement dès 17h occupaient déjà les chaises prévues pour qui veut s’asseoir pour assister à ce défilé. C’est Mme le Maire du 3ème arrondissement qui, comme l’année dernière a ouverte le défilé.
Mot d’ouverture de Mme le Maire ©Saomagazine
Dans son allocution de bienvenue, elle s’est dite honorée que ce soit son arrondissement qui abrite ce défilé et qui, le temps d’une soirée change de manière agréable le paysage de sa circonscription administrative. Tout en remerciant la promotrice de cet évènement, elle espère que voir cette initiative se pérenniser et pour cela elle souhaite beaucoup de courage et d’abnégation à toute l’équipe qui y travaille.
Mme Solkem Ngarmbatina, promotrice de Saamha ©Saomagazine
La promotrice de Saamha Mme Solkem Leonie Ngarmbatina avant le début du défilé proprement dit a tenu à remercier toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour cette occasion. Plus qu’un défilé, l’esprit derrière cette initiative est de permettre aux personnes lambda de découvrir ce qu’est la mode et tout ce qui gravite autour. Des choses qu’elles n’ont pas souvent l’habitude de voir de près faute de temps, ou encore de moyens. Saamha in the street apporte donc la mode et son univers vers eux. C’est la jeune styliste tchadienne Tamadji Obedia évoluant au Cameroun qui a ouvert le défilé. Elle a présenté une collection jeune et tendance, un mélange de tissu et de t-shirt en coton.
Collection Obedia ©Mine de Rien
Obedia Tamadji ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Place ensuite à Saalar Couture, styliste tchadien qu’on ne présente qui est déjà un habitué de Saamha et donc la créativité fait de lui un choix pour les podiums de la fashion week de N’Djamena. Sa collection constituée de chemises, robes et jupes aux motifs très colorés avec des finitions très appréciable a séduit le public présent.
Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
C’est la boutique Shop by Mine de rien qui a clôturé ce défilé dans la rue. La boutique Shop by Mine de Rien située au sein du Hilton Hôtel de N’Djamena est représentant exclusif de la marque Pathé’O du grand styliste Pathé’O. On n’y retrouve aussi des accessoires de mode, la majorité des tenues présentées venaient ainsi de la main de maître Pathé’O.
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Le défilé s’est terminé dans une ambiance de fête et rendez-vous a été pris pour le Saamha Kids, défilé des enfants à SOS Villages d’enfants le vendredi 7 décembre 2018. La Fashion Week de N’Djamena est donc en cours.

Obie G, N2A Teguil et Ray’s Kim : Game of trônes sur la scène de la 12ème édition de N’Djam Vi

Le plus vieux des festivals du Tchad a ouvert sa 12ème édition hier au stade du 10 octobre au quartier Habena de la ville de N’Djaména. Pour le concert d’ouverture, une vingtaine d’artistes programmés pour un spectacle qui annonçait les couleurs. Le village artistique qui retrouvait le stade du 10 octobre après avoir longtemps occupé l’espace Fest’Africa et l’espace culturel Talino Manu. Au regard de l’affluence, c’était un pari déjà réussi car N’Djam Vi retrouvait son public. Comme à l’accoutumée, c’est Marius Version Fils de l’Homme qui tenait les rênes de la présentation et comme cela tend à devenir une habitude, il était accompagné de plusieurs présentateurs et présentatrices déjà connu du grand public et bien sûr aussi quelques de la nouvelle génération. Une seule grosse absence remarquée celle de Ricardo Labé occupé à d’autres activités pour ce jour. La scène s’est ouverte sur un brin d’humour suivi par la prestation des lauréats de l’édition 2017 du festival en l’occurrence Obie G lauréat catégorie Hip Hop, Déborah lauréate de la catégorie World music et Ousman Mayonnaise lauréat music arabophone. A l’arrivée, trois artistes se sont placés un cran au-dessus pour ce concert : Obie G, N2A Teguil et Ray’s Kim EDM. Qu’est ce qui fait le succès de ces trois artistes sur la scène de N’Djam Vi ? c’est de ça que nous parlerons ici.
Public N’djam vi ©Saomagazine
Tout d’abord, il faut comprendre le contexte et l’environnement : Ndjam Vi est le festival le plus populeux du Tchad. C’est celui qui rassemble le plus de monde possible et dans ce public qu’il rassemble, il y’a les habitués qui se retrouvent toujours à tous les villages artistiques quel que soit la manifestation culturelle assis derrière une bouteille de bière et de jus. Ensuite il y’a ces jeunes des quartiers défavorisés qui n’ont pas déjà de quoi se payer une bière ou un jus mais qui viennent profiter à fond de ces rares moments de divertissement « gratuits » qui leur aient accessibles. C’est ce public là que l’on retrouve debout autour de la scène, et c’est auprès de ce public que Obie G, N2A et Ray’s Kim marquent des points. Obie G la voix de la musique urbaine qui dénonce
Obie G la scène ©Saomagazine
Depuis 2017, Obie G est la jeune dynamite qui a tout raflé sur son passage en matière de compétition : lauréat de Ndjam Hip Hop 2017 et lauréat de la 11ème édition de N’Djam Vi catégorie Hip Hop, il se situe à l’opposé de ces autres semblables de la scène urbaine par la qualité surtout de ces textes. Ces textes sont très engagés. Il a sorti son 1er album il y’a quelques semaines sous le label KKJ Entertainment mais bien avant cela, il surfe sur le succès de quelques de ses singles déjà très connus : « ZXQZ » (nous excusez), « Yadjama », « Well Well », et l’incontournable « PDM » (problème de mentalité). Obie G réussit ainsi à mélanger des textes engagés dans un argot digeste à de l’afro trap, très à la mode chez les adolescents. N2A Teguil, le gilet jaune du Tchad
N2A Teguil ©Saomagazine
Depuis l’histoire de l’arrestation et l’emprisonnement de l’artiste N2A Teguil, l’auteur de « Populasson Gay Korr » est passé à un autre niveau de célébrité. Une forte mobilisation des artistes et des acteurs de milieu culturel tchadien lors de cet épisode a placé l’homme en jaune sous les feux des projecteurs et il en profite bien. Sur la scène de Ndjam Vi on n’a eu la juste mesure de sa popularité de N2A qui a mis la foule en pagaille comme un seul savait le faire jusqu’ici ! il s’est même offert un bain de foule. Ces textes aussi ne laissent aucun sous-entendu. A chacune de ses phrases, la foule partait en délire, une foule qui a presque oublié qu’il y’a encore quelques minutes c’est une autre personne qu’elle réclamait sur la scène. La personne attendue cependant n’a pas tardée à monter sur la scène. Ray’s Kim le Bunda boss, retour sur le trône
Ray’s Kim sur la scène ©Saomagazine
Ça faisait un moment qu’on n’avait plus revu le bunda boss Ray’s Kim sur une scène grand public et quelle scène mieux que celle de N’Djam Vi pour retrouver le boss ?  Après le bordel qu’a mis N2A Teguil, l’on était loin d’imaginer que le public avait encore de l’énergie en réserve pour le Bunda Boss et cette fois, la sécurité qui avait déjà toutes les difficultés à maintenir la foule en ordre avec le passage de l’ouragan N2A n’a pas pu maitriser le tsunami provoqué par Ray’s Kim. Une fois de plus, le Bunda Boss a montré qu’il est le boss et il a comme Obie G et N2A avant lui payé le prix de sa popularité à la descente de la scène. La sécurité improvisée autour de lui n’a pu rien faire face à cette foule qui avait décidé de toucher pour une fois à leur « seigneur ». Obie G, N2A et Ray’s Kim ont tous en commun l’engagement dans leurs textes, ils ont en commun de rapper en argot, ils ont en commun de savoir jouer avec le public. Ils sont tous les trois au sommet du game tchadien actuellement car ils parlent aux tchadiens de leurs maux avec leurs mots. Ils ont mis le feu sur la scène au point de faire oublier le froid qui régnait.

Caled Ngaba – Je te Yamo live au Selesao

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Lors de la soirée caritative « Sois les mains d’Espoir », l’artiste Caleb Ngaba nous a servi le titre « Je te Yamo » (je t’aime en argot). Un savant mélange de soul, rnb et gospel.

Caleb Ngaba chante la main sur le cœur pour les femmes enceintes et vulnérables

Le Selesao Restaurant Lounge du quartier Sabangali, a connu une ambiance particulière ce vendredi 30 novembre 2018. Une soirée caritative en faveur des femmes enceintes et vulnérables initiée par l’artiste auteur-compositeur, chanteur et interprète Caleb Ngaba sous le thème « Sois les mains d’espoir ».
Geneviève Matibeye ©Saomagazine
Une soirée destinée à toucher les cœurs des personnes présentes pour les amener à épouser cette cause d’humanité et de solidarité à l’égard de la femme porteuse de la vie. Pour se faire, il s’est entouré de quelques artistes acquis à cette cause pour mieux agrémenter la soirée. C’est l’artiste Geneviève Matibeye qui a ouvert la soirée en chanson; répondant à la circonstance de la soirée, elle a chanté l’enfant, elle a chanté la femme. L’initiatrice du projet musical des « pleureuses » a pleuré la femme mère de l’humanité, porteuse de la vie.
Dr Habsita témoigne ©Saomagazine
Sa prestation a laissé place ensuite au témoignage de docteur Habsita Mahamat, partie à cette initiative qui a exhorté les personnes bénévoles et bienveillantes à adopter des attitudes transformatrices envers les personnes vulnérables et défavorisées. Il est important selon elle de donner à ces personnes des outils pour améliorer leurs capacités de vie. c’est pourquoi il est prévue une formation en diététique, en alimentation de base pour le nourrisson et la femme enceinte. Une formation qui pourra réduire considérablement les risques de voir des nouveaux nés souffrir de malnutrition.
L’artiste Xena ©Saomagazine
Après ce témoignage chargé d’enseignement, c’est l’artiste gospel Xena accompagnée de son chœur qui a tenu la scène et dans le même registre elle a chanté la femme, elle a loué l’Éternel pour la merveille qu’est la femme et pour le miracle qu’est la vie. C’est la femme qui donne la vie.
Caleb Ngaba ©Saomagazine
l’artiste Caleb est ensuite monté sur la scène pour sa première prestation avec un hymne à l’amour avec le titre « Je te yamo » (je t’aime en argot). Un titre soul/Rnb mettant bien en exergue toute sa maîtrise vocale. Il a enchaîné avec le titre « Maman » un hommage sincère et touchant à la mère, pour lui dire merci pour la vie donnée, merci pour ce plus beau des cadeaux. Il nous a ensuite invité à nous interroger sur la vie après la mort… un appel à l’humanité, à la solidarité, à ne pas rester insensible aux souffrances de la vie.
Samira des Gazelles du Sahel avec son tableau ©Saomagazine
Une vente aux enchères de tableaux offerts pour la cause par les artistes Lty et Gamal a eu lieu et des personnes bienveillantes ont mis la main à la poche pour l’acquisition desdits tableaux. D’abord Samira directrice des Gazelles du Sahel qui a acquis le tableau de l’artiste Lty pour 75 000frs CFA. Un tableau représentant une femme enceinte avec l’Afrique en fond.
Génération ABCD avec leur tableau ©Saomagazine
Le deuxième tableau de l’artiste Gamal représentant une femme en pleur tenant son enfant est acquis par la Génération ABC pour 50 000frs CFA. D’autres tableaux seront aussi acquis par le Sélésao Concept. D’autres dons plus anonymes ont été faits via les enveloppes posées sur chaque table pour permettre à chacun de participer à cet élan de solidarité. L’artiste Caleb Ngaba est revenu sur scène pour clôturer cette soirée, sans oublier tout d’abord de remercier tous les partenaires qui l’accompagne dans cette aventure qui ne fait que commencer. Il invite ces collègues artistes à faire de la musique un levier de développement durable. Caleb Ngaba a décidé de faire la musique qui avant tout touche les cœurs et éveille les consciences.
Sois les mains d’espoir ©Saomagazine
Même si les objectifs en terme de levée de fonds sont loin d’être atteints, l’équipe de Caleb et du Dr Habsita commenceront dès le mardi 2 décembre 2018 un ciblage de 10 femmes enceintes et/ou allaitantes vulnérables dans les hôpitaux Notre Dame des Apôtres et Hôpital de Guinebor.