Did’s Mtato en cover du titre « Netoua » de Mawndoé Célestin

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Did’s Mtato est un artiste tchadien qui depuis plus de 10 ans a fait ses classes en accompagnant des artistes à travers le Tchad et le monde sur plusieurs spectacles et concerts. Auteur compositeur, interprète, il joue aussi de plusieurs instruments. Il nous propose ici un cover du classique « Netoua » de l’artiste Mawndoé. Il vous promet plusieurs autres covers que vous pouvez suivre en vous abonnant à sa page YouTube en cliquant ici Nous attendons vos commentaires sur ce cover et pour ceux qui veulent connaitre la version originale du son elle est ici: Mawndoé – Netoua.

Le Top 5 du Rap Game tchadien en 2018

Dans le mouvement culturel urbain made in 235, il existe bien un rap game. Même s’il n’est pas aussi « animé » que celui des autres pays, il est quand même là. Dans ce rap game, il y’a avant tout des rappeurs engagés et des rappeurs aux textes engagés. Il y’a une nuance à faire entre ceux qui sont engagés simplement dans leurs textes et ceux qui sont engagés autant dans les textes que sur le terrain.

Dans ce rap game, l’engagement tient une place prépondérante le RAP; le rap contre le système est prédominant sur le sale. Le sale est la forme la plus provocatrice et choquante du Rap Game avec une apologie de la « vulgarité » dans le propos. Ce rap là ne se fait pas vraiment entendre au Tchad.

Dans ce rap game, les clashs et les batailles de clans ou plus actuel de label sont quasi absents. Il faut dire ceux qui se réclament du rap game à l’image des autres artistes des autres disciplines se respectent tellement entre eux qu’ils arrivent même à s’échanger des politesses. Lorsqu’on constate ce manque de « rivalité artistique » entre rappeurs, l’on se demande bien comment dans un tel environnement peut-on s’auto-motiver à exceller?

Maintenant que les bases de notre approche sont posées, disons que nous avons pris en compte tous ces facteurs cités plus haut pour essayer de dégager un Top 5 de ce rap game.

5. Waïti: Le chic & glamour du rap game

le Président de Death Crew arrive en 5ème position de notre classement. Entre 2017 lorsque sortait son énième featuring avec Lincy « Habi », qui marquait aussi son retour au pays. Dans la suite de ce single, un autre intitulé 2nde chance a suivi où il est seul (pour une fois). Sa toute dernière collaboration  » One Day » avec la pépite Obie-G est venu consolider l’idée selon laquelle Waïti est plus fort en featuring. Un texte très engagé sur un beat percutant qui rompt un peu avec le rap love auquel il commençait à nous habituer.

4. N2A Teguil: Le gilet Jaune tchadien

N2A Teguil l’homme en jaune, rebaptisé le gilet jaune par rapport à l’actualité internationale n’a pas produit de sons en 2018. Il a cependant bénéficié d’un coup de pouce pub par son arrestation sous le motif du titre phare et nom de son album « Populasson Gay Korr » (le peuple pleure ndlr) sorti un an plus tôt. Un album très engagé avec des messages critique sans équivoque. Dès son arrestation en octobre 2018, les acteurs culturels se sont mobilisés pour sa libération, dès sa libération, il a enchaîné avec une série de concerts et showcases dans la ville de N’Djaména. Des spectacles qui sont entrain de s’étendre dans d’autres villes du pays de Toumaï. Dans la foulée, il est fait ambassadeur de l’Ordre National des Pharmaciens du Tchad.

3. Ray’s Kim EDM: Bunda un jour, bunda pour toujours

Le Bunda Boss Ray’s Kim n’a pas chômé en 2018; on se demandait bien comment il allait se comporter avec avoir connu des bas en 2017. Après un temps de récul, le Bunda Boss est revenu en enchaînant les singles: d’abord le plus explicitement engagé « Au nom du respect » sorti fraîchement en février 2018. Single qui sort après mille et une histoires sur des possibilités de menaces sur sa vie. Bref, en octobre 2018, le single « Bunda Boss » annonçant le prochain album de Ray’s Kim sort sur la toile. On retrouve le Ray’s Kim dans l’égotripe et toujours dans les dénonciations. Sur les scènes, une apparition nostalgique lors du concert de Daïsson pour le titre « Le bilan » et ensuite une performance XXL au dernier festival N’Djam Vi relocalisé. Il est aussi fait ambassadeur au même titre que N2A Teguil en 2018.

2- Obie G: l’Afro trap Game

Comment joindre l’utile, l’agréable et l’actuel? C’est une chose qu’a réussi le jeune Obie-G. 2018 a été l’année de la confirmation pour ce jeune rappeur dont le vent qui a tout raflé sur le passage en 2017 ( Lauréat N’Djam vi et N’Djam hip hop) annonçait simplement le Tsunami de 2018. Obie-G était sollicité sur toutes les scènes avec surtout 3 titres très percutants, réunissant, l’engagement, la fête et l’appel à danser: « PDM » (Problème de mentalité), « Yaadjama » et « zxqz » (nous s’excuser). Sa signature chez KKJ Entertainment permettra ainsi la sortie de son album et l’organisation d’une séries de showcases principalement à N’Djaména & Moundou.

1- Général Massood: Le bad boy provocateur et productif

Pourquoi Massood arrive en tête de notre top? Parce qu’à lui seul il est représente toute la mosaïque du Rap Game. Massood Dgam c’est avant tout des sorties tonitruantes de provocation sur les réseaux sociaux avec des expressions biens « sales ». Une attitude qui lui vaut souvent des remontrances du milieu culturel. Massood c’est aussi des rixes musclés de temps en temps avec ces collègues artistes. Des clashs, des prises de becs qui naissent aussi vite qu’ils disparaissent. Il n’a pas sa langue dans la bouche concernant ses confrères.

Une attitude qui n’éloigne pas pour autant Massood du micro; En 2018, Massood c’est les « Taroum », « Kalamak », une Mixtape « fadale », une collaboration originale avec un artiste d’un autre registre en la personne de Bâton Magic , une collaboration avec un frère d’arme Waïti de la Death Crew sur le titre « Melissa » , une Mixtape « fadale » en préparation et dont le clip du titre « Kélou » est en tournage. Agenda très chargé et varié pour un bad boy qui reste aussi très actif sur les réseaux sociaux (Instagram, Twitter) autre que Facebook. A cela il faut ajouter les séries de spectacles!

Notre classement est fait, nous attendons vos remarques et bien-sûr vos classements à vous dans les commentaires.

Davos: l’Afrique donne un boost au libre-échange au moment où les barrières mondiales se durcissent

Une nouvelle zone de libre-échange africaine pourrait bien naître dans quelques semaines lorsque les derniers pays ratifieront un accord signé l’an dernier. Le plan visant à augmenter de moitié le commerce intra-africain a retenu l’attention de beaucoup à Davos cette année. Quand vous demandez à Tony Elumelu si l’Afrique profiterait du libre-échange, l’entrepreneur et philanthrope nigérian n’a pas à réfléchir longtemps : “Si nous examinons d’autres régions du monde, le commerce interrégional nous a beaucoup aidés. Pour nous développer en Afrique, nous devons accepter cette réalité”, a-t-il déclaré à Deutsche Welle (DW) en marge du Forum économique mondial de Davos. “Nous devons développer et élargir le marché. Nous devons également intégrer l’Afrique à travers le commerce”. Il pourrait ne pas avoir à attendre beaucoup plus longtemps pour voir cela se réaliser. L’année dernière, 49 pays africains ont signé l’accord pour une Zone de Libre-échange Continentale (ZLEC), censé mettre fin aux droits de douane sur la plupart des biens et aux autres obstacles au commerce. L’accord entrera en vigueur lorsque 22 pays l’auront ratifié. Avec seulement sept autres pays pour atteindre ce nombre, ce ne sera peut-être qu’une question de semaines. Ainsi, à l’époque où d’autres érigent encore des barrières commerciales, les dirigeants du continent se rapprochent de la création de la plus grande zone de libre-échange depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce. Cela créerait un marché avec un PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars et, selon l’Union Africaine (UA), stimulerait le commerce intra-africain de 52%. À mesure que les entreprises auront la possibilité de pénétrer de nouveaux marchés, le chômage devrait diminuer et la production économique, augmenter. Et les effets à long terme pourraient être encore plus importants. Créer de la valeur, attirer des investisseurs “Les pays qui commercialisent des matières premières sont ceux qui sont pauvres. Ceux qui commercialisent par contre des produits à valeur ajoutée sont ceux qui sont riches”, a expliqué Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement (BAD). Mais comme les économies africaines pourront coopérer plus étroitement, il espère que les entreprises créeront des chaînes de valeur plus élaborées pour mettre sur le marché des produits de meilleure qualité. En outre, il considère la ZLEC comme une grande opportunité d’attirer les investisseurs. “L’Afrique est ouverte aux affaires, les opportunités sont là”, a-t-il déclaré. “Quand vous regardez l’Afrique, pensez à la population, pensez à la classe moyenne, pensez aux énormes opportunités d’investir au-delà des frontières”. Les investissements interviendraient à un moment crucial où l’on estime les besoins de l’Afrique à environ 100 milliards de dollars (88 milliards d’euros) uniquement pour les projets d’infrastructure. Il faut faire réussir les 99% Cependant, si l’avenir économique semble prometteur, il est évident qu’il y a des défis que les gouvernements doivent relever. Winifred Byanyima, Président d’Oxfam International, a mis en garde les dirigeants contre ce à quoi pourrait conduire une mondialisation débridée. “Nous avons des pays plus riches, des entreprises plus riches et des personnes plus riches bénéficiant de la libéralisation du commerce et de nombreux autres, laissés pour compte”, a-t-elle déclaré. La question de savoir si les Africains à faible revenu bénéficieront également de la ZLEC dépendra des mesures de réussite mises en œuvre par les personnes responsables. “La mesure la plus importante est la création d’emplois de qualité pour les jeunes et pour les femmes”. » Une nouvelle ère – aussi pour le Nigeria? Malgré ces mises en garde, l’euphorie suscitée par la ZLEC est grande. L’Afrique a entre ses mains la clef de l’avènement d’une nouvelle ère économique; et certains n’y voient que cela, un début. Bernard Gautier de la société d’investissement française Wendel, par exemple, a déjà appelé à une intégration encore plus poussée au moyen de monnaies communes. Et Tony Elumelu préconise non seulement de laisser les marchandises circuler librement. “Nous devons avoir un passeport commun ou au moins simplifier la traversée des frontières pour que les gens puissent circuler librement en Afrique. Seuls les gens qui se déplacent librement peuvent commercer – et pas autrement”, a déclaré le milliardaire.

Semi-marathon de la paix de N’Djaména: le top départ aura lieu ce dimanche 27 janvier 2019

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A l’occasion de la 13ème édition du semi-marathon de la ville de N’Djaména, qui va se dérouler le dimanche prochain, la Fédération Tchadienne d’Athlétisme a animé une conférence de presse, ce 25 janvier 2019, à l’hôtel Hilton. Le semi-marathon de la paix de N’Djaména est une compétition sportive annuelle qui suscite tant d’engouement dans le milieu des athlètes tchadiens. D’après le président de la FTA, Me Hissein Ngaro a souligné que le public tchadien a commencé à s’intéresser à cette compétition, et que pour cette année, la fédération a enregistré 1200 athlètes et a dû suspendre les inscriptions. «Il n’y a pas que des hommes athlètes car le nombre des filles et femmes qui se sont inscrites, laisse croire que cette discipline sportive n’est pas seulement réservé qu’aux hommes», a déclaré le président de la FTA. Cependant, la fédération encourage davantage les femmes sans distinction d’âges, à s’intéresser au sport, car il contribue au bien être sanitaire. Il a été mis sur pied une structure sanitaire qui fait la visite médicale de tous les athlètes afin d’être sûr s’ils sont aptes à courir. Sur le plan sécuritaire, des centaines des policiers vont assurer et garantir la sécurité des compétiteurs. « Nous demandons à la population de sortir massivement, le dimanche 27 janvier, pour encourager ces athlètes. Car je suis sûr qu’un jour, ils vont défendre notre drapeau à l’échelle internationale et ça serait une fierté nationale.», a ajouté Me Hissein Ngaro.

Avec qui faire un clip vidéo au Tchad?

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La vidéo est devenue un support incontournable pour vendre l’art. Qu’il s’agisse de la musique d’abord et des autres disciplines artistiques. En ce qui concerne le Tchad, des jeunes réalisateurs commencent à sortir du lot pour proposer des vidéo de qualité aux artistes. Même si pour la majorité ils se plaignent des budgets que les artistes mettent à leur disposition pour les clips (entre 150 000 et 500 000 XAF), ils réussissent cependant à proposer des idées fraîches. Alors qui chercher lorsque vous avez un projet de clip vidéo au Tchad? voici quelques références en la matière: Preston Ndinga alias Preston Concept
Preston Concept
Monsieur touche-à-tout du multimédia au Tchad. Journaliste de formation, Preston est un passionné de multimédia et surtout un autodidacte qui a déjà fait du chemin. La vidéo s’ajoute simplement à tout ce qu’il sait déjà faire : producteur, animateur, photographe, promoteur culturel etc. Jusqu’ici il s’est limité à la réalisation des vidéos des poulains de son label PCR. Sa chaîne YouTube ici – Le contacter ici – Visionner un de ses clips Criss John – Android Domique Messende alias Mesco
Mesco
Mesco est un camerounais résident au Tchad depuis plus de 5 ans. Monteur de formation, il manie désormais aussi la caméra et arrive à proposer des vidéos conceptuelles très belles. Le contacter ici – visionner un de ses clips Sultan – Elle est si petite Djerabé Ndigngar alias SaTchadProd
Djerabe © Edith Photographie
A la base, Djerabé est un rappeur passionné de vidéo qui a fait ses premiers pas à Moundou sa ville natale. Après une formation professionnelle en graphisme de production. Le jeune Djerabe est désormais installé en Côte d’Ivoire où il trace son chemin dans la vidéo, le son et aussi la photographie. Il revient de temps en temps au Tchad et profite pour réaliser des clips avec des artistes sur place. Sa Chaîne YouTube ici – Le contacter ici – Un de ses clips vidéo Robinho De Souza – Pas Pareil Gaby Kada alias Bokal
Bokal
Camerounais résidant aussi au Tchad, Gaby Kada c’est d’abord un rappeur connu sous le nom de Bokal et un ingénieur son accompli avec un album et plusieurs mastering d’albums dans son CV. Véritable autodidacte, Bokal est un réalisateur et monteur aussi. Il a signé plusieurs clips vidéo déjà et reste actif dans le domaine. Le contacter ici – Une de ses vidéos Bokal ft. Elete – Anita Frank Kelly
Frank Kelly
Encore un autre multifonction du multimédia. Frank Kelly est aussi d’abord comme d’autres un beatmaker et un artiste musicien. La réalisation et le montage vidéo est aussi à compter désormais dans son portfolio. Le contacter ici – Un de ses clips Tonton Le Blanc – La force de l’amour Aboubakar Kofia
Kofia
Plus discret, Aboubakar Kofia est avant tout un cinéaste. Graphiste de formation, il est passionné par le 7ème art et donc, quelque fois s’essaye au clip vidéo. Il a durant beaucoup d’années formé un duo de choc avec Seif Abdelkerim (Installé en occident désormais) avec lequel ils ont réalisé plusieurs clips. On lui doit le clip de « fille de taxi » de l’artiste Daisson. Sa chaîne YouTube ici – Le contacter ici Seif Abdelkerim alias Victory Motion
Seif
Nous l’avions déjà mentionné plus haut en parlant d’Aboubakar Kofia. Seif fait sans doute partie des premiers à faire des clips de qualité au Tchad avec Preston Ndinga. Graphiste de formation, on lui doit une longue collaboration avec l’artiste Mawndoé dont il a signé la plupart de ses premiers clips. Seif réside depuis quelques années en Métropole c’est pourquoi nous avons failli ne pas le faire figurer dans nos recommandations. Mais il vient à peine de signer un autre clip de l’artiste Mawndoé du titre « je ne me comprends pas » tiré de son dernier album « Nemay ». Même si le clip a été tourné en Métropole, ça laisse supposer qu’il peut encore être sollicité au Tchad. Sa Chaîne YouTube ici – le contacter ici Voilà quelques références en matière de clip vidéo au Tchad. C’est en les faisant de plus en plus confiance (en allant tourner de moins en moins les clips à l’étranger) que leurs œuvres pourront rivaliser avec ceux fait ailleurs ou par des réalisateurs venus d’ailleurs.  

Les sorties de clips tchadiens de 2018

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L’année 2018 qui vient de s’achever a été une fois de plus pas assez productive en matière de clips vidéo au pays de Toumaï. Entre la difficulté de la mise en ligne des clips et aussi celle de savoir référencer cette dernière pour quelle puisse mieux apparaître dans les recherches, nous avons pu cependant faire un récapitulatif en étant presque sûr de quelques omissions. Découvrons ensemble les clips mis en ligne en 2018 avec le nombre de vues à ce jour: Janvier: Omaarson Jérusalem – Envie de briller: 256 vues https://www.youtube.com/watch?v=JyJA0M9Ie-I 2D kost – Deoudjé rémix by Bokal: 235 vues https://www.youtube.com/watch?v=jrZFrlbl2EM Février: MBH – Passer dessus (clip by Regis Talla): 3,2 k vues https://www.youtube.com/watch?v=YSaqQQA2o5c Avril: Stev’N-T – La force de l’amour (clip by Frank Kelly):516 vues https://www.youtube.com/watch?v=mJKCFTVYYG4 Sultan – Elle est si petite (clip by Mesco) :1,3 k vues https://www.youtube.com/watch?v=kYQ4wIM-8nE Mai: DeGospa Ft. Mawate –  Brouteuse 4G – (Clip by SaTchaProd) : 386 vues https://www.youtube.com/watch?v=9vWUl7C0jnw Juillet: Jumelles d’Afrique – le Kwata (Clip by Bokal) : 1,5k vues https://www.youtube.com/watch?v=eRLGyRMeVgw Dj Casimir – Qui peut boire (Clip officiel by Mesco) : 572 vues https://www.youtube.com/watch?v=zZmA6jipHUY&t=29s Septembre: Jumelles d’Afrique – je pense à lui (clip by Mesco) :2,3k vues https://www.youtube.com/watch?v=lphmbUDmWOU KKJ Feat LANDJO – Too young to be hurt: 1,1K vues https://www.youtube.com/watch?v=tjZ7WYmcqPs Anonyme – Thank you Lord feat Christian Saar (By SaTchaProd) : 3,2k vues https://www.youtube.com/watch?v=woe2v17Yv-o Moussa Aimé – Mami Wata (directed by R.TALLA) : 1,7k vues https://www.youtube.com/watch?v=frkoKeXxf1A Djemila Ft Ray’s kim Edm – Gawala 2.0 : 1,8k vues https://www.youtube.com/watch?v=6BflKv2q8zc Décembre : Anonyme – Kete (Official video By Steven Awuku) : 4,2k vues https://www.youtube.com/watch?v=doS93u9ZEag ROBINHO de Souza – Pas Pareil (Clip by Djérabé): 1k vues https://www.youtube.com/watch?v=-ytjvfvyGmY Nous avons recenser ainsi 16 clips vidéo mis en ligne en 2018. ce qui n’est déjà pas mal en plus et avec un majorité tournée au Tchad (12).

Lettre de Tony Elumelu aux entrepreneurs africains

Dans le monde des affaires, le rôle que joue la chance dans la réussite et la réussite de soi est rarement discuté. Lorsqu’on mentionne la chance, celle-ci est faite avec une légère condescendance et est généralement considérée comme produit d’un travail acharné ne méritant pas d’attention particulière. Bien que le travail acharné soit primordial – et j’ai beaucoup écrit sur l’importance de travailler dur – le récit et mes propres expériences font preuve qu’il existe souvent un élément important de succès que le travail acharné ne peut en soi expliquer. Ce n’est tout simplement pas vrai que « vous êtes l’auteur de votre propre chance ». J’ai commencé ma carrière en tant qu’agent commercial, au fait agent vendeur de machines photocopieuses, jeune, affamé et travailleur, mais la réalité était que je n’étais qu’un parmi de milliers jeunes diplômés nigérians, tous désireux de réussir. Comment suis-je arrivé de là à mon présent statut? le travail acharné, la résilience, la vision à long terme – mais aussi la chance bien sûr. Un an plus tard, ayant obtenu ma maîtrise en sciences économiques de l’Université de Lagos, j’ai posé ma candidature pour rejoindre une banque de la nouvelle génération, Allstates Trust Bank. L’annonce d’une page de la banque dans le journal exigeait un diplôme portant une mention minimum de ‘très bien’, mais j’ai quand même postulé, en soumettant une lettre de motivation et le formulaire de demande d’emploi bien rempli avec mon diplôme en sciences économiques de mention ‘bien’. Par coup de chance, ma candidature a été examinée par le président-directeur général, un homme méticuleux qui a soigneusement lu ma lettre de motivation et qui a été séduit par la confiance en mes paroles. ’Je sais que je n’ai peut-être pas satisfait les critères requis aux postes annoncés, mais je suis intelligent, déterminé, ambitieux et je ferai la fierté de la banque. Mon diplôme de mention ‘Bien’ n’affiche pas toute l’étendue de mon intelligence et de mes capacités, et je sais que je peux faire beaucoup plus’. Ayant lu ces mots, il a misé sur moi. N’étant pas ‘qualifié’, a-t-il jugé bon de m’offrir une ligne de vie, une opportunité. J’ai été invité à rejoindre la liste des candidats retenus, suivi d’une longue série d’entretiens et de tests supplémentaires. Au terme d’un processus très rigoureux, j’ai reçu de bonne nouvelle:  j’ai été offert un poste en tant qu’analyste débutant.  Jusqu’à ce jour, je me demande: que serait-il passé si le fondateur n’avait pas personnellement examiné ma candidature? Et si ma candidature avait été rejetée au début? Et si je n’avais jamais eu l’opportunité de travailler chez Allstates Trust Bank? Le récit continue: après 12 mois à la banque, à l’âge de 27 ans, je suis passé d’analyste au poste de directeur d’agence – le plus jeune Responsable d’Agence de banque de jamais vu à l’époque. J’étais travailleur, dynamique, créatif et prioritaire pour faire avancer les choses, mais c’était aussi une bonne chance que mes patrons, Toyin Akin-Johnson et Ebitimi Banigo, en ont pris conscience et croyaient en moi. Ils ont tenté la chance de me nommer Chef d’Agence après une période incroyablement courte à la banque. Ils ont reconnu en moi les matières premières nécessaires de faire un bon leader et étaient prêts à investir en moi et en mes capacités. Mon ascension au poste de Chef d’Agence en peu de temps est une belle histoire, mais je sais au fond dans mon esprit que j’étais chanceux et aussi digne à le mériter. Ce poste de Chef d’Agence constituait une plate-forme solide qui m’avait propulsé aux plusieurs postes de direction. Lorsque nous, un petit groupe de jeunes débrouillards, déterminés et affamés, avions pris le contrôle de la Crystal Bank qui était au seuil de faillite, c’était le résultat direct des premiers pas de préparation et de visibilité que nous avions reçus au début de nos supérieurs et de nos mentors. Sans l’intervention et la bonne volonté de ces personnes dans ma carrière, je n’aurais pas été préparé, car je devais assumer de rôles beaucoup plus importants. Ces possibilités d’apprentissage ont ouvert la voie aux réalisations de l’avenir. En terme simple, j’ai eu la chance d’être identifié et en qui on faisait confiance si tôt dans ma carrière, ce qui m’a mis sur une voie unique vers le succès. Je garde cela à l’esprit – c’est humble et motive en grande partie ce que je fais à présent. Quand j’ai quitté UBA en tant que Directeur Général en 2010 pour poursuivre d’autres intérêts, j’ai juré que, je ferai ‘institutionnaliser’ la chance et ferai démocratiser l’accès aux opportunités pour les jeunes Africains par le biais de la Fondation Tony Elumelu. J’ai promis d’exploiter le succès que j’ai connu, de transmettre la chance et l’espoir, d’offrir des opportunités d’autonomisation à la prochaine génération d’entrepreneurs africains. Sans la chance au début de ma carrière, je ne serais pas l’homme que je suis en ce jour. A présent, je suis leader et philanthrope parce que j’ai rencontré des personnes qui m’ont donné une chance au début de ma carrière. Ça a été un objectif à vie de verser cet engagement de manière transformatrice et percutante. Au cours des trois dernières décennies de ma vie en tant que banquier, investisseur et expert en redressement, j’ai eu l’occasion de rencontrer de milliers entrepreneurs, de mon rang. Beaucoup d’entre eux sont des jeunes, portant des rêves et des idées d’entreprise incroyables, mais sans l’expérience ni l’accès au mentorat et au soutien nécessaires pour établir des entreprises prospères. Mais surtout, ils n’ont pas encore été exposés à la bonne opportunité. Sur tout le continent, nos entrepreneurs sont travailleurs, identifiant les lacunes du marché des produits et services spécifiques tout en comblant ces lacunes par leur innovation et leur ingéniosité. Pourtant, nombreux sont ces entrepreneurs débutants qui manquent souvent du capital, des réseaux, de la formation et du soutien nécessaires pour mener leur petite entreprise à l’échelle nationale ou régionale. Tout ce dont ils ont besoin, c’est d’un coup de main, de la chance, de quelqu’un pour croire en eux et se permettre de tenter leur chance. Voilà ce que propose la Fondation Tony Elumelu: une plate-forme pour autonomiser les entrepreneurs africains – de la formation à la gestion d’entreprise au mentorat, en passant par le financement au réseautage –  pour défendre leur cause et en leur donnant une voix mondiale pour concrétiser leurs ambitions. C’est précisément pour cette raison que j’ai lancé le programme d’entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu, doté d’un budget de 100 millions de dollars, pour autonomiser la prochaine génération d’entrepreneurs africains. En effet, il s’agit peut-être des UBA (United Bank for Africa) de l’avenir. Alors, quand on me pose la question: ‘Tony, pourquoi vous et votre famille se sont engagés dans cette histoire? Qu’est-ce que cela vous rapporte?’ Je souris et raconte ma propre histoire de chance. La chance est réelle, elle est puissante et je m’engage à la diffuser le plus loin possible. J’en suis bénéficiaire et je suis passionné de la partager sur tout le continent, dans les 54 pays. Je veux que nos jeunes entrepreneurs ambitieux y postulent. Je veux que vous fassiez partie de ce mouvement mondial pour de bon. Je vous encourage à avoir l’audace de laisser la chance vous trouver. Il y aura 1260 places ouvertes à partir du 1er janvier 2019. Figurez-vous parmi les chanceux de cette année? Tentez votre chance! Votre avenir pourra prendre forme dès aujourd’hui. Postulez dès maintenant sur TEFCONNECT.COM

Que nous enseigne le concert d’Afrotronix au Festival Dary?

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La grande fête de cette fin d’année aura été le Festival Dary qui a débuté le 22 décembre 2018 et qui s’achève ce mercredi 02 janvier 2019. Le festival au fil des jours se divisait en deux parties bien distinctes: les manifestations traditionnelles qui se tenaient dans l’après-midi et les concerts de musique en soirée. Dans la programmation, le choix des organisateurs s’est porté sur Caleb Rimtobaye l’Afrotronix pour le concert d’entrée en nouvelle année. Beaucoup d’interrogations à ce moment on fait surface dans mon esprit surtout par rapport au public tchadien qui n’est souvent sensible qu’à la musique qu’elle connait. Au delà du trophée du meilleur Dj africain remporté par Caleb Rimtobaye aux derniers AFRIMMA, il fallait maintenant faire face à un public qui à la base ne connait pas les propositions de notre Dj national. A l’arrivée, Caleb a déjoué tous les pronostics pessimistes dans lesquels le public tchadien nous a souvent conforté. La world musique dans  sa définition la plus complète
Caleb Rimtobaye l’Afrotronix ©Saomagazine
J’aurai bien pu dire l’african music, mais ce serait ignorer toute la magie technologique qui accompagne et agrémente le spectacle de l’Afrotronix. Il fallait bien un artiste de la carrure de Caleb pour en arriver à bouger un public inculte, intrinsèquement communautariste qui n’est souvent sensible à ce qu’il connait déjà. Un public insensible à la découverte, qui n’aime pas surprendre son ouïe. Dans sa posture de Dj, instrumentiste, chanteur et interprète, c’est un tout qui s’est présenté au public. Caleb a fait le tour du Tchad en musique, en allant puiser dans les sonorités de chacune des communautés traditionnelles qui constituent le Tchad. Un exploit qui pour une première fois nous avons pu voir un public mixte (comprenez nordiste & sudiste) qui dansait en toute gaieté, chacun essayant tant bien que mal d’imiter les pas de danse propre à chaque communauté. Caleb Rimtobaye, c’est un tout en un qui s’est proposé au public
Caleb Rimtobaye aux platines ©Saomagazine
L’Afrotronix était en défi envers lui-même d’abord: venir montrer et démontrer au public tout son génie créatif, qui fait son succès d’outre-mer. Dj, instrumentiste, chanteur et interprète, c’est un medley artistique! Ajouté à cela une mise en scène bien pensée, avec des danseurs et des apparitions ponctuelles de quelques artistes en featuring sur certains de ces morceaux. On n’a justement vu apparaître Criss John et Obie G sur la scène. Ils sont montés, on fait leur truc et sont aussitôt repartis, sans nous servir des discours d’atalaku* que nous servent souvent les artistes invités sur la scène d’un autre artiste, sûrement pour marquer leur présence tout en cassant la magie du spectacle. Pour ce qui est d’Afrotronix, la magie du spectacle est restée la même durant les 60 minutes qu’ont duré son concert, malgré le balai des danseurs et même les soucis techniques n’ont rien enlevé au spectacle. D’ailleurs il fallait être sur la scène pour s’en rendre compte car le public qui dansait et sautillait n’en a surement pas eu conscience. Afrotronix a transcendé les réalités tchadiennes par sa musique
Communion avec les artistes et danseurs ©Saomagazine
Le son, la lumière (un travail formidable que faisait Elete Rimtobaye à la régie), sur la scène guitare, batteries, percussions et Djing ont accompagné Caleb dans sa performance. S’il fallait confier la composition d’un hymne de ce festival qui se voulait rassembleur à un artiste, force est de constater que ce serait sûrement le mieux nanti pour créer une magie qui transcende les religions, les communautés, les traditions etc. C’est un peu curieux que ce soit un artiste qui vit hors du Tchad qui arrive à réaliser un tel exploit, de quoi remettre sur la table le rôle prépondérant que doivent jouer les artistes musiciens dans une société où les tensions socio-religieuses sont encore si fortes.
Caleb & Yannick Dricks ©Saomagazine
J’ai été particulièrement marqué par son humilité et la reconnaissance dont il a fait preuve envers Yannick Dricks, l’initiateur de sa candidature aux AFRIMMA et aussi à l’endroit de Netoua Ernestine deux personnes de l’ombre qu’il a décidé de mettre en lumière le temps de son spectacle. Un geste rare chez les artistes souvent plus sensibles aux bailleurs de bière qu’aux personnes dans l’ombre qui font un travail de fourmi pour eux. Le festival Dary, au delà de toutes les insuffisances remarquées pour cette première édition aura à coup sur enrichit notre appréhension et notre compréhension de ce qu’est un festival sur la terre Toumaï (nous y reviendrons). Pour l’instant, chapeau bas à Caleb Rimtobaye, il a su défendre le nom et la lignée des légendaires musiciens dont il est issu.  

Point de presse: Dadju invite la jeunesse tchadienne à un concert gratuit ce soir à la Place de la Nation

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Donnant suite aux incidents malheureux ayant causé l’interruption du concert de l’artiste international Dadju le jeudi 27 décembre à la Place de la Nation pour le compte du Festival Dary, un point de presse a été donné ce matin au Hilton Hôtel par l’artiste Dadju entouré des représentants de Tchad Event et du Festival Dary.
Dadju prenant la parole au point de presse ©Saomagazine
Le gentleman 2.0 prenant la parole a tout simplement invité la jeunesse tchadienne à refaire massivement le déplacement à la Place de la Nation pour un concert gratuit ce vendredi 28 décembre 2018.
« Le concert d’hier a été interrompu, nous allons simplement reprendre le concert que nous avons commencé hier. Je suis venu partager ma musique avec mes fans tchadiens et je tiens à le faire donc je serai encore là pour la jeunesse tchadienne et nous ferons la fête ce soir. »
M. Naïr Abakar, représentant la festival Dary rassure que toutes les conditions de sécurité seront réunies pour que cette fois la fête soit des plus belles.

Dadju n’a pas chanté lors du concert VIP au Hilton, le public s’est chargé de le faire.

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L’artiste international français d’origine congolaise a foulé la terre de Toumaï le 25 décembre 2018 à bord d’un jet privé affrété par Tchad Event, la jeune agence d’événementiel qui a porté son choix sur Dadju pour présenter sa carte de visite au public tchadien. Lors de la conférence de presse la veille de ce concert VIP, Dadju a promis à ceux qui feront le déplacement un moment d’échange et de partage et c’est bien de quoi il s’agit cette folle nuit du 26 décembre 2018.
Preston à la présentation © Saomagazine
C’est le jardin au bord de la piscine du Hilton Hôtel de N’Djaména qui a finalement été retenu pour accueillir le show du gentleman 2.0 et, dès 19h, la longueur de la file des voitures devant le Hilton Hôtel commençait déjà à donner le ton de ce qui allait se passer. Le rang des voitures devant l’hôtel et à l’intérieur des agents de sécurité dont le nombre a été quatriplé sont un peu débordés. Les gens se massent devant le contrôle, chacun arborant fièrement son bracelet et tenant son ticket d’entrée.
Yasmine Dona à la présentation ©Saomagazine
20h30, le jardin du hilton est archi plein! les 60 tables de 10 personnes sont toutes occupées mais les fans continuent d’affluer, acceptant de rester debout pour ne pas rater l’occasion de voir le Prince Dadj sur la scène. C’est le moment pour les présentateurs Preston et Yasmine Dona d’introduire la soirée. Après les civilités d’usage, c’est Mabrouka qui, au nom de toute l’équipe de Tchad Event s’est chargée de dire le mot de bienvenue et surtout de remerciement à tout ceux qui ont fait le déplacement.
Moussa Aimé sur la scène ©Saomagazine
Il est 21h00 quand le jeune  Cherif Chrisbrown monte sur la scène pour la mise en condition du public. L’artiste Moussa Aimé avec un remix de son titre « où est la magie » va le succéder. Dadju est annoncé sur la scène pour 22h00 donc c’est une course contre le temps à laquelle doivent se livrer les artistes programmés. Crasy Missy est ensuite monté sur la scène et place à la Tombola.
Egyptair remet son lot ©Saomagazine
Le tirage est effectué par les mains innocentes d’une fillette et les lots sont déclarés: des packs Tecno, une nuitée et un spa pour deux offerts par le Hilton, deux billets d’avion offerts par Royal Air Maroc et Egyptair, des diners offerts par le restaurant Perception etc. Les heureux gagnants retirent leurs lots séance tenante, remis de la mains des partenaires ayant offert ces lots pour la tombola.
Anonyme sur la scène ©Saomagazine
Criss John est le prochain à prendre la scène d’assaut en compagnie de Tony Yves pour leur « Virtuel » en featuring. Lincy va suivre après un bref accapela de son single « C’ pas du game » sera rejoint par la Team PCR pour leur single sorti il y’a juste quelques jours. le Kete boy Anonyme est venu fermer ce premier chapitre avec ses danseurs sur « Kete » justement.
Dadju monte sur scène ©Saomagazine
Le temps que la sécurité se mette en place et que le Dj de Dadju prenne ses marques sur le podium, c’est Makiro Dj qui a continué de chauffer le public avec ses mix. Preston et Yasmine ont ensuite annoncé l’arrivée de Dadju sur la scène et comme une vague issue d’un tsunami, les jeunes filles téléphone à la main qui ont forcé le cordon de sécurité à reculer de quelques pas. Quand le « oooah » de Dadju s’est fait entendre, le cordon de sécurité a totalement lâché pour se réfugier sur le podium.
Les lionnes en délire ©Saomagazine
Dadju s’est introduit avec un morceau bien choisi: « Lionne » et il y’avait vraiment des lionnes en furie autour du podium. A peine l’on entendait la voix de Dadju, les lionnes se chargeaient de faire la chanson à sa place. Sans forcer, Dadju s’est amusé avec un public en délire en alignant des medley de plusieurs de ses chansons.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
Dadju demande au public depuis combien de temps il le connait… il s’amuse à désigner ceux qui le connaissent depuis « Reine », depuis « Jaloux » mais il veut savoir ceux qui le connaissent depuis « The Shin Sekaï » et la encore tout le public est en délire! « Si je dis: Demain… » le public « Aime-moi demain« ! après un bref, accapela du public avec lui plutôt, c’est son dj qui lance le beat mythique de ce son qui l’a révélé au grand public bien qu’il était déjà très présent au sein du Wati B sur le feat avec Big Ali.
Dadju sur scène ©Saomagazine
Le public est de plus en plus en délire au bord la scène, les agents de sécurité très vigilants commencent à sortir de la foule les adolescents au bord de la scène qui risquaient de se faire étouffer par la masse en délire derrière eux. Dans cette foulée, une jeune heureuse élue prise sur la scène par Dadju. La fillette ne s’est pas gênée! elle est sur la scène avec Dadju elle a chanté, elle a dansé et en plus elle a eu un selfie avec Dadju, de quoi rendre les autres jalouses. Dadju dit « Je veux que tu portes mon nom de famille » et le public répond « mais ça prend du temps » pour la suite on n’entendait plus Dadju mais le public! La sécurité cette fois est complètement débordée et essaye tant bien que mal à veiller à ce que la sonorisation reste fonctionnelle et que les adolescents ne se fassent pas écraser dans la foule. Les medley ont continué jusqu’à l’hymne « Reine ». Un titre qui d’habitude est une balade musicale s’est transformée pour la circonstance à une mélodie stridente de voix très au-dessus de la musique et de celle de Dadju.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
« Jaloux » est le morceau qui a mis terme à cette folie spectaculaire. C’est tout ému que Dadju a repris le refrain de ce titre avec le public. Il l’a remercié pour ce moment intense en leur donnant rendez-vous ce 27 décembre à la Place de la Nation pour le deuxième show. Il est 23h00 et Dadju quitte la scène sous haute protection de la sécurité.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
Dadju n’a pas chanté, le public s’en est chargé! il a simplement battu la mesure, tel un chef d’orchestre. Le public s’est chargé de faire le reste, de faire le spectacle. Une autre page de l’histoire est écrite! Deux ans après Maître Gims, Dadju a mis le feu sur la pelouse du jardin du Hilton Hôtel de N’Djaména.