Télécharger SAOMAG N°0 en version PDF

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Avant la sortie imminente du prochain numéro de SAOMAG, la version imprimée de notre magazine culturel en ligne, nous vous proposons de télécharger la version de SAOMAG N°0 à cliquant sur ce lien: https://drive.google.com/file/d/1VhQ2nrZSMk6vEuM8EZ28jhvYC1V-Zg8U/view?usp=sharing

Bonne lecture

Nouvelle collection de Zina Collection dévoilée en exclusivité lors d’un shooting photos

Zina collection, une jeune juriste passionnée de mode vient de boucler une nouvelle collection dont nous avons eu l’exclusivité de quelques images à l’occasion d’un shooting photos organisé à la piscine du Radisson Blu Hôtel de N’Djaména.
La styliste Zina répondant à Electron TV ©saomagazine
Zina Collection est une jeune juriste passionnée de mode et qui nourrit l’ambition de voir le made in Chad en matière de mode être adopté par les tchadiens et aller ensuite à la conquête du monde à travers les podiums des défilés les plus prestigieux d’ici et d’ailleurs. Lors du shooting photos organisé aux abords de la piscine du Radisson Blu Hôtel de N’Djaména sous la direction du photographe Eden Oulatar. Pour cette nouvelle collection, la jeune styliste dit s’être inspirée de la nature pour ces créations d’où la présence prononcée de la couleur verte sur les différents modèles.
Eden Oulatar en plein shooting ©Saomagazine
Durant deux heures d’horloge, les quelques mannequins réquisitionnés pour la circonstance ont prêté leurs silhouettes pour la mise en valeur de cette collection que l’on pourra découvrir en totalité très bientôt. Découvrez quelques photos en exclusivité sur notre compte Instagram en suivant ce lien: https://www.instagram.com/saomagazine/ Vous pouvez découvrir d’autres créations de Zina collection sur son compte Instagram en suivant ce lien: https://www.instagram.com/zina_collection_/  

Le PNUD en partenariat avec à la Fondation Tony Elumelu pour autonomiser 100 000 jeunes entrepreneurs en Afrique

Niamey, le 6 juillet 2019 – Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’agence chargé du développement international, entend collaborer avec la Fondation Tony Elumelu (TEF) – la principale organisation philanthropique africaine dans les efforts visant à autonomiser les entrepreneurs – à travers la formation, l’encadrement et le soutien financier de 100 000 entrepreneurs en herbe en Afrique sur une période de 10 ans en vue de l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD). Ce programme, qui met un accent particulier sur un soutien pour les entreprises, vise à générer des millions de nouveaux emplois et d’importants revenus en Afrique. L’annonce a été faite aujourd’hui lors de la 12e session extraordinaire du sommet de l’Union africaine (UA), où le fondateur de la TEF, Tony Elumelu, et le directeur régional du PNUD pour l’Afrique, Ahunna Eziakonwa, ont rejoint les chefs d’Etat africains au forum des affaires sur la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) où l’accord a été signé. Le partenariat ciblera les jeunes Africains des communautés considérées comme étant laissées en rade, à commencer par le Sahel, compte tenu du potentiel de la région qui renferme la population la plus jeune au monde, avec 194 millions de personnes âgées de moins de 25 ans (soit 64,5% de la population totale). Le partenariat TEF-PNUD pour les jeunes entrepreneurs de la région du Sahel sera mis en œuvre dans le cadre du programme phare de la TEF, qui a déjà soutenu 7 520 entrepreneurs locaux de 54 pays africains en seulement cinq ans. Par ailleurs, le programme va s’appuyer sur l’initiative YouthConnekt du PNUD, l’objectif étant de renforcer la création d’emplois grâce à un esprit d’entreprise dynamique et de créer une croissance économique durable ancrée sur le développement des communautés et des États. S’exprimant sur ce partenariat, Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale et Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, a déclaré: «Nous considérons le Sahel comme une région offrant de nombreuses possibilités et investir dans la jeunesse est une condition préalable à la stabilisation de la région. Les jeunes devraient être au cœur de tout programme de développement. Nous devons investir dans leur potentiel, leur talent, leur énergie et leur enthousiasme et leur donner la possibilité de réaliser pleinement leurs aspirations. C’est la raison pour laquelle le PNUD a élaboré conjointement des solutions de développement en investissant dans des modèles d’entreprenariat favorisant une croissance inclusive. Le partenariat avec les jeunes entrepreneurs sahéliens est un catalyseur de transformation et de développement durable. Nous appelons les autres entités du secteur privé à rejoindre la Fondation Tony Elumelu pour soutenir les entrepreneurs en herbe ». Pour sa part, Ifeyinwa Ugochukwu, PDG de la Fondation Tony Elumelu, a déclaré: «Notre partenariat avec le PNUD vient à point nommé. Il contribuera directement au succès des entreprises dans un certain nombre de zones fragiles et est une preuve de la pertinence de l’approche que nous avons adoptée en matière de mécénat. L’Afrique a besoin de partenaires qui ne croient pas seulement au potentiel de son secteur privé pour soutenir le développement économique, mais aussi qui y apportent leur soutien. Avec cet accord, le PNUD s’est révélé comme un véritable partenaire des entrepreneurs africains et a démontré son engagement à travailler avec nous pour augmenter l’impact de cette initiative et éliminer la pauvreté sur le continent ». Grâce au partenariat, les candidats sélectionnés recevront chacun un capital de démarrage non remboursable d’un montant maximum de 5 000 dollars, un accès à des mentors, une formation en entreprenariat de 12 semaines et des possibilités de mise en réseau. Ils rejoindront le cercle des 3 051 bénéficiaires précédemment annoncés de la cohorte 2019 du programme d’entrepreneuriat TEF. Les demandes seront traitées sur TEFConnect, la plus grande plate-forme de réseau numérique pour les entrepreneurs africains, et les formulaires seront disponibles dans les agences de UBA des pays concernés. Après la fin de la date de candidature, une liste initiale de 5 500 candidats sera sélectionnée pour suivre la formation de 12 semaines en entreprenariat. Après la formation, la liste finale des 2 000 candidats retenus sera annoncée pour rejoindre la cohorte 2019 du TEF précédente. Le programme d’entrepreneuriat des jeunes Sahel TEF-PNUD est en droite ligne avec la vision du Plan d’action de la décennie de la jeunesse de l’Union africaine (UA) et de la stratégie des Nations Unies pour la jeunesse à l’horizon 2030. Ces stratégies visent à aider les jeunes à atteindre leur plein potentiel par le biais de l’éducation, du développement des compétences, de l’emploi des jeunes et de l’esprit d’entreprise, en vue de la réalisation des Objectifs du développement durable et de l’Agenda 2063 de l’UA. S’exprimant lors du lancement de l’initiative similaire « Un million d’ici 2021», le président de la Commission de l’Union africaine a déclaré que: « le Programme Un million d’ici 2021 est un appel à l’action lancé par l’Afrique qui vise à s’assurer qu’aucun jeune âgé de 15 à 35 ans ne soit laissé pour compte. L’initiative adopte une perspective panafricaine et facilite les partenariats stratégiques pour offrir de nouvelles opportunités aux jeunes africains. L’UA dispose de l’expertise, de la capacité de ratisser large grâce à sa portée continentale mais elle ne peut pas à elle seule garantir le succès. Nous avons besoin de l’engagement de nos partenaires des secteurs public et privé pour réussir. Face à notre chantier gigantesque, un effort collectif est nécessaire pour continuer le combat et relever le défi. En Afrique, nous disons: « Les fagots de bois attachés ensemble sont difficiles à casser.» C’est cette approche que nous devons adopter ». ### Pour plus d’information veuillez contacter: A Niamey: Amadou Djibo, +227 91 20 83 13 A Lagos: Ifesinachi Okpagu, +234-803-571-4367 À propos du PNUD: Le PNUD collabore avec des personnes et institutions à tous les niveaux de la société pour aider à bâtir des pays capables de résister aux crises et pour favoriser et maintenir une croissance qui améliore la qualité de la vie de tous. Présent dans quelque 170 pays et territoires, nous adoptons une approche globale et une vision locale pour aider à autonomiser les populations et à bâtir des nations résilientes. Pour plus d’informations sur le PNUD en Afrique, veuillez visiter www.africa.undp.org. À propos de TEF: Le programme d’entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu est une initiative d’un cout de 100 millions de dollars de la Fondation Tony Elumelu visant à promouvoir le développement de l’entreprenariat en Afrique. Au-delà de son engagement annuel financé directement, la TEF a commencé à s’associer à des organisations mondiales de développement et à des gouvernements pour étendre ses ressources solides et son approche originale en vue de créer de la prospérité économique et de rompre le cycle de la pauvreté sur le continent. Pour plus d’information sur la TEF visitez visit:www.tonyelumelufoundation.org Suivez-nous sur Twitter: @UNDP @TonyElumeluFDN @UNDPAfrica

L’album « Tension » de Cidson Alguewi disponible sur les plateformes digitales

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Annoncé et très attendu depuis plus de 6 mois, l’album Tension de l’artiste Cidson Alguewi alias le Tigerman, le seigneur de la ville est enfin disponible sur les plateformes digitales. Le prince du Saïtonic a finalement mis en téléchargement légal l’album Tension. Une oeuvre de 7 titres dont la distribution digitale est assurée par Beleive Distribution Services Africa, une maison de distribution et de promotion digitale qui distribue pas mal d’autres artistes parmis lesquels le congolais Gaz Mawete, les camerounais Numerica et Janéa Pol’anrry pour ne citer que celà. L’album est disponible en écoute sur la chaine YouTube de Cidson Alguewi sur ce lien: https://www.youtube.com/channel/UCVAQYVY7U0zxSTkdes4Mfqg Téléchargez l’abum sur les plateformes digitales sur ce lien:https://backl.ink/6044970?fbclid=IwAR3_u00JlU3R6Y9rt4paqJQnuzYU9xfPCrrC5Ga7Pp4IW4Ya_lmrvI6QGrU

Découvrez le clip du titre « Allo » de Rocky la Citadelle

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Le jeune réalisateur tchadien installé en Côte d’Ivoire Djerabe Ndigngar de Sa Tchad Prod a dévoilé aujourd’hui sa chaîne YouTube le dernier clip du titre « Allô » de l’artiste Rocky la Citadelle. A découvrir https://www.youtube.com/watch?v=G85yDOk1694

Point de presse de Mawndoé : Tout sur et pour « au nom de l’art »

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L’artiste musicien Mawndoé Célestin a donné une conférence de presse cette matinée de samedi 29 juin 2019 à l’Institut Français du Tchad (IFT). Une occasion pour lui d’échanger avec le presse sur ces projets à venir et surtout celui dénommé Au nom de l’art. Un moment d’échanges avec la presse durant lequel l’artiste Mawndoé a d’une certaine façon fait un récapitulatif des ses trois dernières années passées entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso avant d’en dresser un bilan : « l’album Nemaylem est un mort-né (…) je suis finalement retourné à l’une de mes premières passions qu’est la sculpture ».
Mawndoé Célestin ©saomagazine
A l’occasion de son séjour au Tchad où il a été invité par l’IFT à l’occasion de la fête de la musique, Mawndoé en a profité pour présenter son projet « Au nom de l’art » au directeur de l’IFT. Un projet qu’il a déjà expérimenté au Burkina Faso et qu’il aimerait bien réaliser ici au Tchad. « Au nom de l’art » est une création artistique dirigée vers les tous petits et qui mélange la sculpture et la musique nous a expliqué Mawndoé Célestin.
M. Le Directeur de l’IFT ©saomagazine
Le Directeur de l’IFT présent à cette conférence a pris la parole pour simplement exprimer la volonté de l’IFT d’accompagner l’artiste Mawndoé dans cette démarche artistique qu’il partage effectivement. D’autres parties prenantes à ce projet ont été présentées à la presse par l’artiste Mawndoé à l’instar de l’incubateur Wenaklabs et de l’afroptimiste entrepreneure Sandrine Naguertiga. La conférence s’est terminée par l’écoute du titre « Au nom de l’art » qui figurera sur l’album à venir et aussi au visionnage du clip « African love » sa dernière collaboration avec l’artiste camerounaise Mani Bella. Clip réalisé au Burkina Faso.
la presse présente ©saomagazine
Mawndoé Célestin entame ainsi une nouvelle page de sa carrière artistique avec un retour à la sculpture. Ce point de presse lui a permis d’expliquer à la presse tchadienne sa vision de sa carrière et ce nouveau projet. Au-delà de quelques coups de gueule bien placés à l’endroit de la presse et un avis assez critique de la condition de l’artiste au Tchad, c’est un artiste qui fait une fois de plus sa mue et dont nous attendons impatiemment la peau neuve qui en sera issue.

Récapitulatif des dernières sorties musicales tchadiennes

Pour ce début de semaine, on fait un récapitulatif des dernières sorties musicales livrées par les artistes tchadiens ces deux derniers mois. C’est parti! 1. Lincy – Ma Musique https://www.youtube.com/watch?v=ceCOYD77mP8 Lincy, l’artiste qu’on ne présente plus actuellement signé chez PCR (Preston Concept Records) répond à ces fans qui ne l’avait plus écouté seule sur un titre depuis quelques années. Elle a livré 16 juin un version rafraîchissante du titre « Sans école » de la légende Abdoulaye Nderguet. 2. Sultan feat D6Bel – Monika https://www.youtube.com/watch?v=Llik2f5Vvrw Le rappeur Sultan en collaboration avec le trio D6bel on livré aux mélomanes tchadiens le clip du titre « Monika ». c’était lors d’un concert caritatif qui s’est tenu le 15 juin au Selesao restaurant Lounge.  Un titre très cadencé qui traite de l’un des métiers les plus du monde… à découvrir 3. 100 Preju-G feat Tony Yves – Dari https://www.youtube.com/watch?v=NFzOLos2x8k Le duo de rappeurs 100 Preju-G en featuring avec le chanteur-arrangeur du label PCR nous ont déposé « Dari ». Un titre qui a bénéficié du soutien de Wenaklabs à écouter aussi. La cuisine PCR n’a pa chômé ce mois la preuve la suite. 4. Crazy Missy – Sang à l’oeil  https://www.youtube.com/watch?v=l8c2SkoPdVQ On ce serait attendu que l’unique rappeuse du bled ait la larme à l’œil mais c’est plutôt du « sang à l’œil »! Le titre du dernier single du la PDG, entre rap sale et afrotrap un titre à écouter. Vivement que la rappeuse ait des collègues (lol). Pour le moment, elle dégaine au mic et l’album est annoncé pour bientôt, signé PCR bien sûr. 5. Nasta Phenix – Ayelina https://www.youtube.com/watch?v=xOnDeDiINTg Artiste indépendant, Nasta est issu d’une famille qui compte déjà la panthère douce Mounira Mitchalla et Bouchra Alio comme artistes musiciennes. Nasta s’est fait connaitre il y’a maintenant plus d’un an avec le titre « sois posé », « Ayelina » est le 4ème single que nous livre le phénix tchadien résolument tourné vers le Rnb originel. Un artiste à surveiller et à suivre. Autres de ses titres sur sa chaîne YouTube ici: https://www.youtube.com/channel/UCuGiiddwekVA3axfsYfhtVg/featured 6. Dilson – Médicament https://www.youtube.com/watch?v=1bMeFhqQF0Q Dilson le Prince Aouzou, bien connu des mélomanes tchadiens amoureux de la rumba tchadienne a livré un nouveau titre « médicament ». D’autres titres à découvrir sur sa chaîne YouTube pour mieux connaitre l’univers rumba de l’artiste: https://www.youtube.com/channel/UCJDPAEdt-sDwob8tdXB6hLA 7. Massood Dgam – Kelou https://www.youtube.com/watch?v=7DRXT2BS6ec Plutôt, il y’a eu la livraison du clip vidéo du titre « Kelou » du Général Massood Dgam. Le bad boy du showbiz tchadien qu’on ne présente plus, celui que d’autres surnomment affectueusement le « Tupac tchadien » est toujours entre coups de gueules sur ces collègues et coups de génie en studio, la preuve avec ce titre. Elete feat Audrey Joëlle – Paniqué https://www.youtube.com/watch?v=hcrxDx_6JDE Il y’a quelques jours seulement que l’artiste Elété a dévoilé le clip du titre « Paniqué ». Fidèle à son style, après « tourner la tête » dont le clip a été tourné à N’Djaména où il se baladait et laissait balader ses doigts sur une belle fille du bled (une fois de plus), cette fois exceptionnellement il sort de sa routine (surement parce que c’est plutôt une composition d’Audrey Joëlle). A écouter aussi. L’on peut citer d’autres sorties comme le maxi single de Robinho de Souza « Hypocrites », autant que les albums de Soul Le VIP, Hono Solo qui ne sont pas encore disponibles en ligne. Nous y reviendrons dès que disponible. Bonne semaine

Coup d’envoi de l’acte 2 de Channel Vacances le 22 juin 2019

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La 2ème Édition des activités de la compétition Channel Vacances est lancé officiellement ce matin . C’était au cours d’une conférence de presse animée par la Coordonnatrice Générale Mme Achta Saleh Kadre au Restaurant lounge Selesao. Channel Vacances faut-il le rappeler,un programme éducatif diffusé sur les ondes de la télévision nationale Tchadienne ,qui se veut être incontestablement un vecteur de la promotion de la culture Tchadienne et de l’épanouissement de sa jeunesse. L’objectif principal est de détecter, stimuler e révolutionner les talents variés que regorgent la jeunesse Tchadienne. Selon la coordonnatrice générale Mme Achta Saleh Kadre, ce programme citoyen vise à faciliter l’accès au savoir, la connaissance, l’imagination, l’acquisition des capacités d’expression, de communication déroulé à travers la danse, le chant, le défilé de mode, la chorégraphie etc. L’innovation de cette édition est l’action humanitaire et social ainsi que la formation des jeunes en entrepreneuriat. À l’issue des activités, l’équipe de Channel Vacances compte faire des dons aux personnes défavorisées, encourager les jeunes au maniement des Tics mais aussi organiser aux participants une formation certifiée en montage et gestions des projets. Cette stratégie de la promotion de l’entrepreneuriat à la base est la particularité que le programme éducatif Channel Vacances compte vulgariser annuellement afin de permettre aux élèves d’avoir la culture du concept de l’entrepreneuriat dès à présent afin de mieux s’orienter. Channel Vacances va s’étendre sur 2 mois de compétition, tous les samedis de 14h à 18h au cinéma le Normandie et diffusé à la Télé Tchad. Les gagnants en sortiront nantis d’un certificat, des trophées et plusieurs autres lots. Channel Vacances aidera les jeunes pendant les vacances à mettre à profit leurs calendriers pour des activités hautement propres, saines et civiques. Le coup d’envoi c’est ce samedi 22 juin à 14h.

« De la rue à la scène » le centre Dakouna Espoir célèbre l’enfant africain à l’IFT

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En prélude à la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain, l’Institut Français du Tchad a donné la scène aux enfants de la rue à travers le spectacle « De la rue à la scène » suivi d’un concert et d’une exposition photos. L’enfant a été au centre de tout durant cette soirée. C’était en présence de quelques autorités dont le Ministre de la Jeunesse, la Directrice de l’IFT et la Représentante de l’Unicef. Un bilan plutôt élogieux et encourageant pour le projet Dakouna Espoir
Mot d’introduction d’Aleva Davogo ©saomagazine
Dans son mot d’introduction, Aleva Davogo, membre du groupe de danse Tchado Stars et initiateur du projet Dakouna Espoir a dressé un bilan de travail abattu pour leur centre au profit des enfants de la rue jusqu’ici. Plus de 584 enfants recensés dans les rues, une centaine prise en charge par le centre en mettant un toit sur leurs têtes. D’aucuns sont scolarisés, d’autres formés aux métiers et aussi plusieurs enfants réinsérés dans leurs familles. Après avoir remercié toutes ces personnes morales et physiques qui depuis des années ne cessent de leur apporter leur aide, il en appelle encore à plus d’effort à l’endroit de ces enfants. « De la rue à la scène » présenté pour demander le respect de leurs droits
les enfants en pleine prestation © saomagazine
La levée de rideau a donc été la proposition chorégraphique « de la rue à la scène », œuvre des chorégraphes Aleva Davogo et Marion Rosseel présentée par les enfants du centre Dakouna Espoir pendant une trentaine de minutes. Le public s’est laissé amener dans ce voyage chorégraphique avec des accompagnements bien placés de jazzman Djim Rade à la guitare. Une chorégraphie qui s’est conclue sur un message fort des enfants : « respectez nos droits ». Présentation du livret photographique « studio Dakouna » par la Directrice de l’IFT
Mot de la Directrice de l’IFT © Saomagazine
Chose rare, la directrice de l’IFT Mme Radhia Oudjani à introduire elle-même la présentation du livret photographique « Studio Dakouna ». Pour la directrice l’IFT, ce projet « fou » est le résultat de trois rencontres : le danseur Aleva Davogo, la proviseure du Lycée Montaigne et la photographe Clothilde. C’est la synergie de ces énergies qui ont donné vie au « Studio Dakouna ». Un livret photographie qui ressort la beauté de l’âme des enfants et qui est aussi avant tout un recueil de témoignages de ces enfants. Un livret résumé dans un élément audiovisuel de 2 minutes présenté au public sur écran géant. Le concert de stars amies des enfants pour clôturer la soirée
Les artistes amis des enfants ©saomagazine
Des prestations humoristiques et musicales sont venues conclure cette soirée pleine d’émotions. Plusieurs artistes se sont relayés sur la scène. Pour apporter leur contribution à cette soirée en l’honneur des enfants. Aladji Tawa, Daisson, Colonel Dinar, Habre Doumia, Geneviève Matibeye, Sultan, Kartsym et Moussa Aimé entre autres.
le public visitant l’exposition ©Saomagazine
Le public a été invité à découvrir une fois à découvrir l’exposition de photos dans le hall de l’IFT, une contribution de l’Unicef à cette initiative en l’honneur de l’enfant. La rue n’a jamais enfanté, l’on vient tous d’une famille et si des enfants se retrouvent dans la rue, c’est de la responsabilité de tous. Voilà une expression qui a meublé tous les messages diffusés ce jour spécial à l’IFT.

Quelle est la place des festivals dans la carrière d’un artiste musicien?

Les festivals, il en existe en quantité industrielle dans chaque pays d’Afrique, au Tchad en particulier, nous en avons beaucoup, dans l’amalgame d’identité, nous avons même qui ne tiennent que sur une seule journée et qui ne proposent pas un contenu spécifique ou même varié. Cependant, nous ne parlerons pas des festivals « locaux » mais plutôt de ceux qui se tiennent hors de nos frontières car ils sont les plus prisés par nos artistes. On reviendra peut-être une autre fois sur les festivals « locaux » qui sont justement pour la majorité des fourre-tout auxquels l’on se saurait donner une identité. Des manifestations culturelles auxquelles les artistes prennent part par défaut la plupart du temps ou alors selon des critères laissés à l’appréciation des seuls organisateurs, au détriment de vouloir offrir au public un événement ayant une identité artistique « visible ». Quel festival pour quel artiste? Il existe plusieurs types de festivals culturels et/ou artistiques; il y’en a cependant qui ne souffre d’aucune ambiguïté: Un festival de slam, c’est avant tout les slameurs, un festival de rap, c’est avant tout les rappeurs, un festival de musique urbaine bon… là-bas ils ont encore du mal à définir les frontières donc c’est encore très compliqué. Pour ce qui est du choix d’un artiste à être à tel festival et pas à tel (oui parce qu’il faut savoir aussi faire de bon choix), tout est dans les objectifs visés et aussi dans la démarche de participation. La différence entre un artiste invité et celui qui a candidater à un appel… Il y’a souvent deux manières « officielles » de se retrouver à un festival: soit les organisateurs vous invitent. C’est la plupart du temps le cas dans les festivals populaires où l’objectif est avant tout de rassembler le plus de monde possible. On va donc miser sur les artistes populaires, ceux qui produisent la musique industrielle (fast food music), qui sont les stars de Trace TV etc… avec des cachets conséquents bien-sûr. Ils se reconnaîtront peut-être. Il y’a maintenant les artistes qui répondent à un appel à candidatures; ils sont ceux qui sont recherchés par les festivals de création et/ou de recherche artistique. Ils produisent une musique atypique, identitaire, celle qui surprend l’ouïe (la musique bio hein) et qui est consommée par un cercle souvent fermé de connaisseurs et d’amateurs d’une musique intemporelle. Ces festivals sont des vitrines qui permet la circulation et la diffusion de leur musique à travers des réseaux et des canaux bien précis auxquels ils auront désormais accès.  Si jusqu’ici ce n’est pas clair, alllons-y à l’essentiel donc. L’artiste de la fast food music avec les festivals populaires Pour un artiste de musique urbaine, les festivals ne représentent pas grand chose, si ce n’est de produire sa musique à quantité industrielle, de manière à ce qu’elle soit consommer à grande échelle et ainsi se voir inviter sur des festivals populaires et toucher des cachets trébuchants. Le plus difficile pour nos artistes urbains du pays Toumaï est encore d’arriver à répondre à la demande et surtout de franchir les frontières de Toumaï avec cette musique qui se consomme et se digère sur un temps très court. Arriver à avoir donc la popularité qui donne droit à un cachet conséquent reste donc très difficile. Le chemin est encore très long pour eux. Tant mieux, ils sont jeunes et nombreux. l’artiste de musique bio avec les festivals de création et de recherche artistique Il y’a aujourd’hui beaucoup de festivals avec de gros moyens financiers et des réseaux importants qui sont ouverts à ce type d’artistes. Seulement, à l’artiste de savoir si ça musique est sa musique est bio ou bourrée d’OGM. Le souci est que, pour la majorité, leur cœur balance entre « faire de bonne musique » pour des oreilles averties ou faire « le bruit à la mode » qui séduit les corps alcoolisés et stimule les instincts libidinaux. Pour cette minorité qui reste dans la recherche et la création artistique. Ces festivals représentent de véritables opportunités de pouvoir toucher le public adéquat, les mécènes adéquats et mêmes les producteurs adéquats. Il y’a quelques génies qui arrivent à bien se faufiler dans les deux univers, qui arrivent à servir tout type de public avec leur musique. Ils sont capables de proposer autant les produits de grande consommation que des produits destinés à une élite. Chapeau bas à ceux là. Pour ce qui est de la place que prendront les festivals dans la carrière d’un artiste, tout dépend des objectifs que l’artiste se fixe lorsqu’il participe à un festival et comment il arrivera à capitaliser ses rencontres, ses prestations scéniques. Pour ce volet là, referez-vous aux managers artistiques.