Afrozouk créole « Akouna » de Manno Beats en feat avec Afrotronix

Mis en ligne aujourd’hui il y’a quelques heures, découvrez le clip vidéo de la chanson « Akouna » de Manno Beats en featuring avec Afrotronix. La rencontre musicale entre le Tchad et Haïti. Une autre création musicale et artistique qui ressort une fois toute l’universalité et « l’africanité » de la l’artiste Caleb Rimtobaye alias Afrotronix autant dans les rythmes que dans les paroles. Un sage mélange de afrobeat-créole. Plus de musique de Manno Beats ici: https://www.youtube.com/channel/UC5gsL8HCcu5jeA2ub6qIFMw Plus de musique d’Afrotronix ici: https://www.youtube.com/user/AfrotroniX514

les Présidents africains et les leaders de la planète s’attaquent à la création d’emplois et à l’autonomisation des jeunes au Forum d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu 2019

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Lors de la cinquième édition du Forum d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu (TEF) qui vient de s’achever, cinq Présidents africains et des milliers de jeunes entrepreneurs africains ont convergé vers le rassemblement le plus influent de l’écosystème de l’entreprenariat africain. La création d’emplois et l’autonomisation des jeunes ont été les principaux thèmes abordés lors du forum. La Fondation Tony Elumelu, qui a été à l’avant-garde du plaidoyer en faveur de l’entreprenariat comme catalyseur de la transformation économique de l’Afrique, a, les 26 et 27 juillet, organisé le forum de deux jours à l’hôtel Transcorp Hilton à Abuja, siège du gouvernement du Nigeria. L’événement a réuni plus de 5 000 participants de 54 pays africains, dont des représentants des 7 521 bénéficiaires du Programme d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu. Plus de 60 intervenants mondiaux des secteurs public et privé de 3 continents ont participé à des master classes, des séances plénières et des débats interactifs axés sur la génération d’idées et la définition de mesures concrètes que l’Afrique doit mettre en œuvre pour autonomiser sa jeunesse et accélérer son développement. Les invités ont échangé directement avec de jeunes entrepreneurs venant des 20 pays africains où UBA est présente, qui ont présenté leurs produits et solutions innovants sur à UBA Marketplace, animé par la banque africaine de référence mondiale, United Bank for Africa (UBA). Animé par le journaliste américain et animateur de l’émission de CNN, Fareed Zakaria GPS, le débat présidentiel, qui a constitué le point marquant de cet événement de deux jours, visait à tracer la voie à suivre pour éradiquer la pauvreté en Afrique par la création d’emplois. On a compté parmi les leaders du secteur public, S.E. Paul Kagamé, Président de la République du Rwanda ; S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal ; S.E. Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo (RDC); S.E. (Prof.) Yemi Osinbajo (SAN), Vice-président de la République Fédérale du Nigéria; et Honorable (Dr.) Ruhakana Rugunda, Premier Ministre de la République d’Ouganda, représentant le Président de la République d’Ouganda, S.E. Yoweri Museveni. Les soins de santé ont occupé une place prépondérante dans les discussions lorsque les dirigeants des secteurs de la santé – public et privé – ont abordé ce thème lors de la séance plénière intitulée “Le rôle des soins de santé dans la transformation économique”. Dr. Awele Elumelu, administratrice de la Fondation Tony Elumelu et PDG d’Avon Medical Practice; S.E. (Mme) Aisha Buhari, Première Dame de la République Fédérale du Nigéria, S.E. (Mme) Djena Kaba Condé, Première Dame de Guinée; S.E. (Mme.) Keïta Aminata Maiga, Première Dame du Mali; Gilles Carbonnier, Vice-président du Comité International de la Croix-Rouge (CICR); Oulimata Sarr, Directrice Régionale par intérim d’ONU Femmes pour l’Afrique centrale et occidentale; et Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la santé. Lors du Forum, Tony O. Elumelu (CON), Promoteur de la Fondation Tony Elumelu, a réitéré l’urgence de créer des emplois sur le continent afin de catalyser le développement de l’Afrique. Il a déclaré: « L’extrémisme est un produit de la pauvreté et du chômage. La pauvreté, où qu’elle se trouve, est une menace pour tous et partout, » a-t-il déclaré. « Si nos dirigeants comprennent la raison et la raison d’être de la réussite de nos jeunes, ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour les soutenir. » Elumelu a également réitéré le rôle de la technologie en tant qu’instrument clé dans l’accélération du développement en citant TEFConnect, la plateforme de réseautage numérique pour les entrepreneurs africains lancée par la Fondation Tony Elumelu en 2018. Avec plus de 500 000 utilisateurs enregistrés, le hub fournit une plate-orme aux entrepreneurs pour nouer des partenariats d’affaires quel que soit leur situation géographique. Prononçant le discours liminaire, le Vice-Président du Nigéria, H.E. Yemi Osinbajo (Prof.) a commenté l’impact de la Fondation Tony Elumelu: « En suscitant cette intervention, Tony Elumelu nous a obligés à nous concentrer sur ce qui compte vraiment, notre jeunesse et leurs rêves. Le message adressé aux géants des affaires émergents d’Afrique est clair: comment et comment pouvez-vous contribuer, comme Tony Elumelu, à autonomiser la prochaine génération, la aidant à réaliser ses propres rêves? » Le forum s’est achevé par une visite de UBA Marketplace, où des entrepreneurs de tout le continent ont exposé leurs produits. Un concours de pitch a vu le vainqueur remporter une subvention de 5 000 dollars offerte par United Bank for Africa (UBA).

La monnaie électronique reste très faiblement utilisée au Tchad

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Dans nos achats et paiements de tous les jours dans la capitale tchadienne, l’on est tout le temps confronté à un problème de monnaie. La petite monnaie est étrangement de plus en plus rare dans la ville. Une situation qui devrait normalement favoriser l’utilisation de la monnaie électronique (mobile money) dans le quotidien pour palier au problème. Malheureusement, en lieu et place de l’utilisation du mobile money, ce sont les papiers appelés « avoir » qui s’accumulent dans les poches des usagers tchadiens. l’Afrique est pourtant pionnière en paiement mobile… Pour ceux qui ne le savent pas, c’est l’Afrique a pratiquement crée le paiement mobile, parce que le problème de petite monnaie se pose quasiment partout en Afrique sans oublier que nous sommes champions dans la détérioration des billets de banque (raison pour laquelle la BEAC a même essayé de nous faire des billets plastifiés). La monnaie électronique via le téléphone portable a naturellement gagné l’adhésion des consommateurs à tel point que dans certains pays, les détenteurs des comptes mobiles dépasseraient celui des détenteurs des comptes traditionnels. Le succès de M-Pesa au Kenya, ou encore plus proche de nous Orange Money qui sont adoptées par les usagers pour les achats quotidiens, les règlements des factures etc. Des projets d’utilisation de mobile money dans les paiements des impôts, taxes et mêmes des frais universitaires ont été implémentés dans plusieurs pays d’Afrique de l’ouest avec succès. L’environnement économique et le manque dynamisme des acteurs pointés du doigt Dans son rapport de « L’état des systèmes de paiements par monnaie électronique dans la Cemac 2011-2016 », la BEAC déclarait selon ledit rapport que , au moins 95% des transactions financières électroniques ont été faites par le Mobile Money pendant la période sous revue.  En 2018, la BEAC déclare un chiffre de plus de 229 milliards de francs CFA de paiements effectués par mobile money en zone Cemac. Les différents rapports mentionnent bien le fait que le Tchad et la RCA soient les seuls à ne s’être pas appropriés le mobile money à ce jour. Le mobile money existe pourtant au Tchad mais les usagers ne sont pas conquis
Airtel Money & Tigo Cash ©Droits reservés
Au Tchad, nous avons Airtel Money, Tigo Cash comme moyen de paiement mobile, les deux opérateurs mobiles cumulent pourtant 6,5 millions d’abonnés. Combien ont un compte mobile money? Quels biens et services sont payables via « leur » mobile money? Autant de questions qu’il faut se poser pour comprendre la réalité tchadienne. S’il y’a des services les plus payés via mobile money au Tchad, c’est les recharges de crédit de communication pour les bonus attractifs proposés lorsque les achats sont faits via mobile money et aussi à côté le paiements des abonnements tv. Une utilisation des plus minime qui soit. La présence des autocollants dans les supermarchés et certains supérettes indiquant la possibilité de payer par mobile money semblent quasiment invisibles pour les usagers. Une faible utilisation qui peut de prime à bord se justifier par la mauvaise réputation dont joui ce duopole dans le mind des tchadiens qui trouvent leurs tarifs d’appels et de connexion exorbitants. Un précédent qui ne joue pas en leur faveur pour décider le tchadien lambda à leur confier en plus son porte monnaie. Lorsque sincèrement on pense à tous les bouts de papier qui occupent nos sacs à main et les poches de nos pantalons sur lesquels sont mentionnés « avoir », les conflits avec les boutiquiers du quartier pour la monnaie oubliée, et toutes les fois où à contre-cœur nous avons dû laisser taximen et moto-taximen avec notre argent faute de monnaie, on est en droit de penser que le mobile money est en faillite au Tchad. Inutile d’aborder les freins que cela présente pour les entrepreneurs du digital. A côté du mobile money des opérateurs téléphoniques, plusieurs banques tchadiennes proposent des solutions électroniques de paiement mais bien sûr, ils n’ont pas plus de succès. Quand on pense à tous les avantages que présente la monnaie électronique, on se demande légitimement qu’est-ce qui fait que la mayonnaise ne prenne pas… Nous y reviendrons une autre fois.

Conférence de presse de lancement officiel du Programme d’Entrepreneuriat TEF-PNUD Jeunesse du Sahel 2019

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Cette matinée du 22 juillet 2019 a eu lieu dans l’amphi 2 du Radisson Blu Hôtel de N’Djaména, une conférence de presse pour le lancement officiel du Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu en partenariat avec PNUD (Programme des Nations Unies pour le Developpement) dénommé Jeunesse du Sahel 2019. Cette conférence a été animée par Le Directeur Général du UBA Tchad, Mme la Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers et la Représentante du PNUD au Tchad en présence de plusieurs autres Ministres qui ont fait le déplacement; de la presse et des lauréats de l’édition 2018 du Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu.
M. Noubasra Natolban, DG de UBA Tchad ©UBA Tchad
Dans son mot d’ouverture, M. Noubasra Natolban, Directeur Général de UBA Tchad a rappelé les motivations qui ont poussé le PCA de UBA Group a mettre en place cette grande initiative de financement et d’accompagnement des entrepreneurs africains à savoir lutter contre la pauvreté à travers l’autonomisation de la jeunesse. Le DG a profité de cette tribune pour une fois de plus appeler plus de jeunes tchadiens à postuler au Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu (TEF): « car la jeunesse tchadienne participe très peu à cette opportunité même s’il faut saluer le fait que nous ayons eu 51 lauréats en 2018 contre 8 l’année précédente ».
Mme La Représentante du PNUD au Tchad ©UBA Tchad
Mme la Représente du PNUD quand à elle a assuré la jeunesse tchadienne de la place de choix qu’elle occupe dans sa politique d’accompagnement au développement des pays. Son implication dans cette initiative privée résulte d’un partenariat signé entre La Fondation Tony Elumelu et le PNUD lors du dernier sommet de l’Union Africaine à Niamey au Niger. « Cette initiative cadre avec les ODD et nous encourageons les acteurs du secteur privé à s’impliquer dans ce type de démarche auprès de la jeunesse ». S’en est suivi une remise symbolique d’attestation à quelques uns des lauréats de l’édition 2018 du TEF présents.
Mme Madjidian Padja Ruth, Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers © UBA Tchad
Mme La Ministre de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers pour sa part a tout d’abord féliciter la Fondation Tony Elumelu pour cette grande initiative d’autonomisation de la jeunesse africaine à travers son programme, remercier le PNUD d’avoir rejoint cette aventure en mettant l’accent sur la jeunesse de la zone Sahel et Lac Tchad. Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement tchadien à accompagner toute initiative de développement qui met la jeunesse au centre de ses préoccupations. Pour conclure Mme la Ministre a invité les jeunes à saisir cette opportunité en postulant massivement au Programme d’Entrepreneuriat du TEF. Elle a ensuite déclaré officiellement ouvert le Programme d’Entrepreneuriat du TEF.
Lauréat du TEF 2018 recevant son attestation © UBA Tchad
Une séance de questions/réponses  a suivi les allocutions. Séance durant laquelle des informations complémentaires ont été apportées à l’endroit des jeunes entrepreneurs tchadiens présents dans la salle et qui ont soulevé des préoccupations concernant le climat des affaires au Tchad. Une Photo de famille a mis fin à cette conférence de presse de lancement du Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu en partenariat avec le PNUD. Les jeunes tchadiens peuvent dès maintenant postuler en ligne à l’adresse www.tefconnect.com et pour ceux qui n’ont pas accès à internet, ils peuvent se rendre dans toutes les agences UBA Tchad remplir les formulaires de candidature.

Faire voler un drone dans le ciel tchadien: le calvaire des producteurs audiovisuels

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Faire voler un drone dans le ciel de beaucoup de pays africains reste un véritable parcours de combattant pour ceux qui veulent profiter des avantages de cet outil qui a révolutionné en si peu de temps les possibilités de prises de vues. Cependant, à défaut d’une réglementation pour encadrer l’utilisation de ces engins, c’est un  véritable parcours du combattant auquel il faut s’adonner pour faire voler un drone et le Tchad n’est pas en reste. Au départ, les drones étaient utilisés à des fins militaires et scientifiques et étaient même méconnus du public. Mais depuis quelques années, les drones civils ont fait leur apparition sur le marché pour des utilisations à but commercial et récréatif. Même si on s’accorde tous sur la nécessité de réglementer l’utilisation de ces appareils qui peuvent servir à des fins malveillantes, l’on est autant plus désappointé des barrières qui se hissent au devant de ceux qui veulent en faire un usage commercial et qui sont soucieux de se plier à la réglementation c’est-à-dire obtenir une autorisation de vol. Les autorisations de vol pour drones civils s’obtiennent au gré à gré En l’absence d’une réglementation sur l’utilisation de drones civils au Tchad, l’obtention des autorisations est totalement au « vouloir discrétionnaire » de l’autorité publique. Nul ne peut vous dire à ce jour quel est la procédure « normale » pour se voir délivrer une autorisation de vol de drone civil. Toujours est-il que force est de constater que des prestataires étrangers réussissent cependant à faire voler des drones au Tchad, comment obtiennent-t-ils des autorisations? Mystère… Un énorme préjudice pour les producteurs audiovisuels tchadiens Nous ferons fi de l’utilisation des drones à but récréatif parce qu’il faut déjà une autorisation pour faire entrer un drone au Tchad, cependant si vous vous rendez dans les supermarchés de la capitale du pays de Toumaï, vous y trouverez des drones « pour enfants » en vente libre. On se demande qui serait prêt à courir le risque d’acheter ces drones là à ses enfants. Les plus touchés par ce flou réglementaire sont les producteurs audiovisuels qui ont le souci d’aligner leurs productions (clips vidéo et spots publicitaires) aux mêmes standards que ceux des pays voisins. Pour ces derniers, c’est un véritable parcours du combattant: « J’ai été orienté au ministère de l’intérieur, ensuite le dossier est transmis aux renseignements généraux pour enquête, le dossier est ensuite allé au ministère de la communication, transmis à l’ANS (Agence Nationale de Sécurité) (…) ça fait 6 mois aujourd’hui que ça dure… » tel est le témoignage nous livre l’un des prestataires audiovisuels de la capitale. Le constat aujourd’hui est qu’il est donc plus facile de passer par les « réseaux » pour obtenir une autorisation de vol d’un drone civil au Tchad. En suivant une procédure « normale » cela vous prend 6 mois pour une autorisation de vol qu’il faudra donc renouveler à chaque nouvelle utilisation.  » 6 mois pour une autorisation, mon drone ne pourra donc voler que deux fois par an » ironise le prestataire. Réglementer pour mieux encadrer l’utilisation des drones civils Plusieurs pays d’Afrique ont commencé à réglementer l’utilisation des drones civils. Une utilisation qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs domaines comme l’agriculture, la médecine et bien sûr dans l’audiovisuel. Même si la demande n’est pas encore conséquente au Tchad pour vraiment créer un marché et des emplois connexes, la vente libre des drones civils dans les supermarchés et les demandes ponctuelles des prestataires audiovisuels devraient déjà interpellés les autorités pour se pencher sur la question.

L’African Love de Mawndoé et Mani Bella

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Comme il l’annonçait déjà depuis quelques temps, le clip vidéo de la collaboration entre l’artiste tchadien Mawndoé Célestin et l’artiste camerounaise Mani Bella est disponible en ligne. « African Love » est le titre de ce premier extrait de l’album annoncé « Au nom de l’art » qui signe la nouvelle aventure  de notre Mawndoé national avec Takoun Productions. Un mélange saccadé entre saï, afrobeat et bikutsi à consommer sans modération. https://www.youtube.com/watch?v=tof-nalRY50

News: le clip « Envoie seulement » de Moussa Aimé feat Petit Miguelito

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Comme annoncé, le clip vidéo de la collaboration entre l’artiste tchadien Moussa Aimé et l’artiste béninois Miguelito. Une collaboration qui s’est faite lors de la dernière tournée africaine de Moussa Aimé. A consommer sans modération: https://www.youtube.com/watch?v=ilLnGCVqiHY

[Appel à candidatures]: UBA Marketplace, une vitrine de vente et d’exposition pour les entrepreneurs tchadiens

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Pour la tenue du forum 2019 du Programme d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu, une Marketplace a été mise en place pour ce grand rendez-vous des jeunes entrepreneurs africains. Le Forum du Programme d’Entreprenariat de la Fondation Tony Elumelu (TEF) est le plus grand rassemblement annuel des entrepreneurs africains. Pour sa 6ème année, le TEF se tiendra les 26 et 27 juillet 2019 au sein du Transcorp Hilton Hôtel à Abuja au Nigeria. Ce forum est le rassemblement des lauréats du TEF qui ont bénéficié d’une formation, d’un accompagnement et d’un financement de la Fondation Tony Elumelu. “Le forum offre donc une occasion unique aux jeunes femmes et hommes, issus des 54 pays africains, de se rencontrer, d’apprendre et de créer des réseaux au sein du vaste écosystème entrepreneurial africain et mondial. L’évènement est également d’une occasion très importante pour les dirigeants politiques et les décideurs de rencontrer une nouvelle génération de dirigeants d’entreprises africains qui sont en train de transformer la trajectoire économique de l’Afrique” (source: Tony Elumelu Fondation) L’innovation pour cette année c’est le UBA Marketplace, une opportunité pour les entrepreneurs africains de postuler en ligne pour se donner une chance d’être invité tous frais payer et un stand offert pour exposer et vendre leurs produits et savoir-faire.

Comment postuler?

C’est très simple. les candidats devront se rendre cliquer sur ce lien: https://www.ubagroup.com/nigeria/market-place-africa/ qui les mènera vers la page dédiée aux candidatures pour y inscrire toutes les informations nécessaires. La banque UBA Chad encourage tous les jeunes tchadiens et surtout les jeunes tchadiennes qui entreprennent dans divers domaines  à tenter leurs chances pour se voir offrir une belle opportunité de promotion de leurs produits et savoir-faire. Bonne chance aux candidat(e)s!  

La BDEAC candidate pour abriter les ressources du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC)

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Le Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur Fortunato-OFA MBO NCHAMA, a pris part au Pré-Sommet qui a été organisé du 29 juin au 1er juillet 2019 à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, préparatoire au Sommet de l’Action pour le Climat que le Secrétaire Général des Nations Unies organisera le 23 septembre 2019 à New York, en marge des travaux de la 74ème Assemblée Générale. Dans son allocution de circonstance prononcée lors de la réunion de concertation des Ministres de l’Environnement et des Forêts de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), le Président a déclaré la candidature de la BDEAC comme Agent Financier pour la gestion et l’affectation des ressources mobilisées ou à mobiliser en faveur des pays membres de la CEEAC en matière climatique, notamment celles du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo (F2BC). Il a par ailleurs insisté sur les importants atouts naturels dont dispose l’Afrique Centrale et qui, conjugués avec la prise de conscience mondiale de la gravité du phénomène de changements climatiques et de la nécessité urgente de mesures correctives, pourraient constituer une opportunité pour les pays de la zone. Le Président a ainsi milité pour (i) une exploitation rationnelle de ces atouts ; (ii) une réponse commune, partagée et collective de l’Afrique Centrale aux effets du changement climatique ; et (iii) un engagement endogène très fort, selon une approche à la fois participative et inclusive. Au titre des réunions bilatérales, le Président de la Banque a eu une séance de travail avec Monsieur Yannick GLEMAREC, le nouveau Secrétaire Exécutif du Fonds Vert Climat. Les discussions ont porté principalement sur le processus d’accréditation de la BDEAC au Fonds Vert pour le Climat. Enfin, la Banque s’est montrée disposée à travailler aux côtés des Etats de l’Afrique Centrale, dans le cadre de la préparation, de la promotion du financement et de la mise en oeuvre de leurs projets et programmes de développement durables.

Le Président de la BDEAC présente les atouts de l’Afrique Centrale aux Investisseurs Russes

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Répondant à une invitation de son homologue de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), le Président de la BDEAC, Monsieur FORTUNATO-OFA MBO NCHAMA, a conduit une délégation de la Banque aux réunions annuelles d’AFREXIMBANK qui se sont tenues du 19 au 22 juin 2019 à Moscou (Russie). Les différents ateliers organisés à cette occasion ont permis aux entreprises, experts régionaux et décideurs de nouer des relations, d’explorer le commerce et les opportunités d’investissements et de développer des liens commerciaux importants. Plus précisément, les différents intervenants ont évalué l’intérêt actuel et croissant pour le commerce, l’investissement et d’autres types de relations commerciales et stratégiques avec l’Afrique, exprimé par les puissances commerciales émergentes telles que la Russie, la Chine et le Brésil. Ils ont apprécié comment ces nouveaux partenariats contribuent à réduire progressivement l’importance relative des partenaires traditionnels, pour le programme de développement de l’Afrique. Prenant la parole dans le cadre des échanges organisés sur le thème de « La coopération en matière d’investissement entre la Russie et l’Afrique : expériences et perspectives », le Président de la BDEAC a rappelé que l’Afrique Centrale est la région la plus riche d’Afrique en ressources naturelles. Celles-ci comprennent entre autres 1.773.000 mètres cubes de ressources en eaux renouvelables, 261 millions d’hectares de terres arables, 20 milliards de barils de pétrole de réserves, 600 giga mètres cubes de réserves gazières, un potentiel hydroélectrique prouvé de 150 Giga Watts, 3.600 km de côtes et une zone économique exclusive d’environ 1.230.000 kilomètres carrés. Paradoxalement, c’est aussi la région la moins développée du continent sur le plan des infrastructures ou de l’industrialisation. Se fondant sur ce constat, le Président de la BDEAC a indiqué que l’Afrique Centrale aujourd’hui est la région d’Afrique qui offre le plus d’opportunités d’investissements aux hommes d’affaires, compte tenu du retard qu’elle accuse et des projets qui devraient y être réalisés pour rattraper ce retard. Il a par ailleurs rappelé que tous les pays de l’Afrique Centrale ont adopté des lois incitatives et protectrices des investissements, ce qui permet aux hommes d’affaires d’y obtenir des rentabilités financières qu’ils ne pourraient avoir nulle part ailleurs. Le Président de la BDEAC a clos son propos en invitant la Fédération de Russie et les investisseurs privés russes à s’associer à la Banque, l’Institution de financement du développement de l’Afrique Centrale, pour établir des partenariats mutuellement profitables pour les investissements en Afrique Centrale.