Bad Beach Man présente le single « comme toi » en hommage aux handicapables

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Bad Beach Man est un artiste qu’on ne présente plus sur la scène musicale tchadienne. Le créateur du concept « Barrer la route » a mis en ligne hier son tout dernier single intitulé « Comme toi » en hommage à tous les handicapés qui se battent malgré leur handicape et qu’il appelle affectueusement les handicapables. Bad Beach Man (BBM) est un artiste handicapé originaire de la République Centrafricaine (RCA) et installé au Tchad depuis plus d’une décennie déjà; le Hardaway, le roi de la nuit comme beaucoup le surnomme, BBM s’est fait remarqué déjà par sa grande disponibilité à toujours être présent et soutenir ses collègues artistes. Sous un fond de reggae, BBM chante « comme toi », d’abord un hommage à tous les handicapés qui se battent pour gagner leur pain quotidien malgré toutes les discriminations auxquelles ils font face. Il profite justement pour rappeler qu’un handicapé est un être humain comme tout le monde. A écouter et à partager: https://www.youtube.com/watch?v=fVfFRfKDysU

Djérabé Ndigngar présente Satchaprodmusic.com à la presse

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C’est lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux du Selesao Restaurant Lounge de Sabangali que le jeune Djérabé Ndigngar entouré de sa team a présenté à la presse tchadienne sa plateforme satchadprodmusic.com.

Djérabé Ndigngar est un jeune tchadien aux multiples casquettes: artiste rappeur, Infographe de formation, réalisateur et producteur. Installé depuis quelques années en Côte d’Ivoire, Djérabé revient au Tchad avec dans sa valise un grand projet autour de la culture tchadienne avec une plateforme de promotion et de distribution de la musique tchadienne dont le lancement est prévu pour le mois d’octobre 2019. Logée à l’adresse satchadprodmusic.com, la plateforme sera un espace dédié à la musique tchadienne avec un service de téléchargement légal via la monnaie électronique Airtel money et Tigo Cash. De quoi permettre aux artistes tchadiens de gagner de l’argent via le téléchargement de leurs musiques. Le jeune entrepreneur entend aussi contribuer au rayonnement des artistes tchadiens en leur proposant un service de réalisation de clips de qualité à bas prix et des possibilités de diffusion sur plusieurs chaines internationales. A cela, il ajoute la mise à profit des relations tissées avec les artistes du côté de la Côte d’Ivoire afin d’organiser des rencontres d’échanges et de partages d’expérience entre eux et les artistes tchadiens.

Cette nouvelle plateforme est donc attendue avec impatience par les artistes tchadiens ainsi que les internautes du Tchad de part le monde qui serait bien contents d’avoir une plateforme dédiée  à la musique tchadienne.

Bintou Garandi: mannequin de N’Djaména à New York

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Le pays de Toumaï est connu pour être la terre d’origine des Sao, les légendaires guerriers géants. Aujourd’hui les sao exploitent leur grande taille dans d’autres domaines qui commencent à porter sérieusement leurs fruits: le basketball et le mannequinat. Bintou Garandi fait désormais partie de celles qui portent le Tchad à travers les podiums de défilé du monde.
Bintou Fashion Week Saamha 2016 ©Mine de Rien
Bintou Garandi est une jeune mannequin tchadienne dans la vingtaine qui a fait ses premiers pas sur les podiums de la N’Djamena Fashion Week Saamha de 2016. Quelques années plus tard, Bintou Garandi rejoint le cerclé des mannequins tchadiennes qui s’exportent désormais auprès de ces consœurs Pulchérie Koïbla, Brigitte Tchanegue et Claudia Matangar. La différence, Bintou Garandi l’a fait en allant au delà de l’océan. Après son passage remarqué par la fashion week de N’Djaména, en 2018, Bintou Garandi pose ses valises à Malabo en Guinée Equatoriale pour la Africa fashion and cultural week. Les choses s’accélèrent pour la jeune mannequin qui va passer des auditions en ligne et sera finalement retenue pour la  International Fashion Week Amsterdam du 8 au 10 mars 2019.
Bintou à l’AFW Amsterdam ©AFW
Un saut à paris pour passer sous l’œil du photographe professionnel Georges Alexandre avant de reprendre la direction d’Amsterdam pour la African Fashion and cultural week Amsterdam qui s’est tenue du 22 au 23 août 2019. Bintou Garandi est actuellement à New York où elle a été retenue pour plusieurs castings qui font certainement lui permettre de défiler pour plusieurs stylistes durant différentes fashion week de ce côté.
« Je vais de castings en castings, contrairement à ce qui se passe à N’Djaména, ici ce sont les stylistes qui nous font passer les castings et qui décident qui retenir pour le défilé de leur collection c’est aussi eux qui nous payent »
Même si jusqu’ici, Bintou Garandi avoue que les cachets ne sont pas encore conséquents pour elle qui se déplace de très loin pour venir, elle gagne cependant en expérience et de plus en plus elle est sollicitée par des créateurs de mode. Elle vient de signer avec loys models une agence sud africaine située à Cape Town.
Bintou Garandi, Amsterdam ©AFW
Elle se rendra en octobre à Cape Town rencontrer son agence mais avant, après New York, elle sera de retour à Paris pour passer plusieurs castings pour d’autres défilés. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance à notre mannequin globe trotteuse pour la suite.  

Jaafar Jackson, le neveu héritier de la voix du roi de la pop Michael Jackson

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Personnellement, je l’ai découvert il y’a maintenant presqu’une année quand il a presté en 2018 an pré-scène des Grammy. Et il y’a maintenant deux mois, il mettait en ligne son premier single « Got me singing » qui vient me réconforter dans ma pensée: s’il y’a un dans le clan Jackson qui a hérité du timbre vocal de Michael Jackson, c’est bien lui Jaafar Jackson. Jaafar Jackson, c’est le fils de Jermaine Jackson, le quatrième des neufs enfants du couple Jackson, donc frère aîné de Michael Jackson. Il faut savoir qu’au départ c’était Jermaine qui était censé être le lead vocal des Jackson Five, jusqu’à ce que Katherine Jackson entende un jour Michael Jackson chanter dans la cuisine bref, on connait la suite de l’histoire. Sinon Jermaine Jackson a toujours eu une relation conflictuelle avec  Michael Jackson (normal, il lui a volé sa place de leader dans les Jackson Five). Mais surprise des surprises, de tous les descendants Jackson, c’est son fils qui est sérieusement présenté comme l’héritier (au moins de la voix) de Michael Jackson.
Jaafar Jackson et son père Jermaine Jackson en 2010 © Accessonline.com
Jaafar Jackson est né le 25 juillet 1996 et son père étant un serial lover, Jaafar est le fils d’Alejandra Genevieve Oaziaza qui sera la compagne de son père après une relation avec Randy Jackson un autre frère de Michael Jackson (hum!). Auparavant son père avait épousé la fille de Berry Gordy (PDG de la Motown) avec laquelle il aura eu 3 enfants, ajouté 3 autres enfants qu’il a eu avec sa maîtresse, un enfant adopté, bref, il a en tout huit frères et sœurs. A la base, Jaafar Jeremiah Jackson est fan de golf, mais c’est en 2001 qu’il se fera remarquer par son timbre vocal en rejoignant son père sur scène à la fin de son concert. Depuis, son père (comme son père avant) a décidé de le coacher ayant remarqué justement son timbre vocal très particulier, similaire à celui de son oncle Michael Jackson. Quelques années plus tard, c’est sous le nom de Jaafar Jackson et avec le single « got me singing » qu’il se révèle finalement au grand public. Et s’il y’a bien une chose où tout le monde semble d’accord c’est qu’il a réellement le timbre vocal de son légendaire oncle. Nous sommes impatients de voir à quel point il pourra tenir la note. https://www.youtube.com/watch?v=zp4RUHxLbu0

Le Tchad abritera la 8ème édition du Forum sur la Gouvernance de l’internet en Afrique

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Le Président du comité de pilotage pour l’organisation du forum sur la Gouvernance de l’internet en Afrique a fait un point de presse ce vendredi 30 août 2019 au Radisson pour informer le public de la tenue effective du forum dans la capitale du Tchad du 10 au 12 septembre 2019. Le forum Africain sur la Gouvernance de l’internet, institutionnalisé depuis 2011 par l’Assemblée Générale de l’ONU, est une plateforme de dialogue sur les questions actuelles sur le développement, la durabilité et la sécurité de l’internet et la facilitation de développement des contenus et d’accès aux informations. La huitième édition de ses assises a pour thème : Responsabilités partagées des parties prenantes pour un écosystème robuste de gouvernance de l’Internet. Plus de 300 experts, conférenciers, des ministres africains en charge des TICs et participants débattront durant trois jours autour de ce thème afin de ressortir des possibilités et solution pour promouvoir l’accès à l’information et au savoir, la transformation numérique de l’Afrique et l’internet dans le développement socio-économique du continent africain. Il est important de signaler que ce forum se fera précédé par une école Africaine de la Gouvernance de l’internet du 04 au 05 septembre 2019, organisée conjointement par l’Union Africaine et le Gouvernement du Tchad.

Qui pour succéder à Dj Arafat comme roi du coupé décalé?

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Bien que nous observons encore la période de deuil du Daïshikan qui a brutalement quitté ce monde en laissant tout un public et toute une génération ivoirienne et africaine orpheline de leur icône. Les hommages se multiplient et les stars ivoiriennes de la musique et du showbiz défilent au domicile présenter leurs condoléances mais, il y’a bien déjà cette question qui trotte dans la tête: Qui va remplacer l’influenmento? Qui pour reprendre le flambeau? Voici les potentiels candidats.

1. Débordo Leekunfa

Debordo Leekunfa se positionnerait comme le meilleur prétendant à reprendre le flambeau du Yorobo. Déjà parce que Debordo a été le compagnon de micro du Yorobo et même après leur « séparation », ils sont restés les deux mauvais garçons du coupé décalé. Seulement, si Débordo a en commun avec le Yorobo ce côté enfant rebelle,  bien sûr que Debordo nous a servi de gros tubes comme « Appéritif Yamoukidi » et des concepts comme « Robot Macador »  il n’a cependant la puissance créatrice de Dj Arafat sur la qualité ça peut le faire mais sur la quantité…

2. Mix Premier

Pourquoi Mix Premier est le deuxième sur la liste? Parce que nous savons tous que c’est la chanson « Hommage à Dj Jonathan » (2003) qui nous a fait découvrir Dj Arafat oui, mais ce n’était pas encore un produit avec son originalité. Son originalité, d’une certaine manière, il la doit bien à Mix Premier quand en duo avec Dj Enoh ils vont sortir le titre « Bobaraba ». Le son « Kpongor » pour ceux qui ont l’oreille est une mise à jour de ce nouveau style de coupé décalé rappé qui est naissant. Mix Premier a donc la technique qu’il faut pour continuer à faire vivre le « style Arafat » d’ailleurs ses dernières productions le montrent à suffisance avec le titre comme « Twerk ».

3. Safarel Obiang

Safarel Obiang ©abidjanshow.com

La nouvelle coqueluche venue de nulle part et qui s’est installé comme un candidat sérieux pour reprendre le flambeau du Yorobo et il a tout pour lui! Il a la folie des paroles, il a des concepts chorégraphiques (pas aussi originales que celles du Yorobo) mais il peut compter sur des danseurs aux performances époustouflantes. On a d’ailleurs aperçu Ordinateur l’un des danseurs emblématiques du Yorobo dans le clip du titre « Woyo woyo ». Il est sans doute la menace la plus sérieuse qui pesait sur le Daïshikan mais allait-il tenir sur la durée? On ne le saura jamais finalement.

4. Bébi Philip

Bebi Philip © Tous droits réservés

Ici, on parle surtout du Bébi Philip des années 2011 et 2012 qui  veut quitter derrière le clavier pour le micro. Il a signé de gros tubes à cette époque en restant aussi l’allié de Débordo Leekunfa. Il va cependant très vite se tourner vers un coupé décalé toujours très dansant en allant chercher des sonorités ailleurs et beaucoup d’electro mais en restant très sage dans les messages. Arrivé désormais à maturité artistique, nous sommes tous d’accord qu’il propose aujourd’hui une musique assez éloignée des propositions du Yorobo… devrait-on dire dommage?

5. Serge Beynaud

Serge Beynaud © Tous droits réservés

Pourquoi Serge Beynaud est en queue de classement? pour la simple raison que artistiquement parlant, il a de nombreux points communs avec Dj Arafat: Les concepts, les danses, les danseurs stars chez Arafat, danseuses stars chez Beynaud, il produit aussi autant en qualité et en quantité. Serge Beynaud aura été le plus grand rival artistique de Dj Arafat pendant plus d’une décennie, les deux enchaînant les hits. Serge Beynaud c’est « Kabableke », c’est « Loko loko », « Fouinta Fouinte » etc. malheureusement heureusement, Serge Beynaud n’a jamais eu la folie du Yorobo, ce qui faisait de lui l’éternel rival qui ne sera jamais comme lui.

Vous aurez remarqué qu’ Ariel Sheney n’est pas cité dans ce classement et pourtant Safarel Obiang est là alors qu’ils sont tous les deux considérés comme des néophytes. Tout simplement parce que rappelons-nous que le premier tube à succès d’Ariel Sheney « Ghetto » est tout sauf du coupé décalé (héhéhéhéhéhé). C’est vrai il y’a eu « Sympa » est venu démontrer qu’il est bien un rejeton du Yorobo. Ensuite il a remis ça avec « Amina » qui aussi n’est pas du coupé décalé… Peut-être Ariel Sheney comme Safarel Obiang représentent la prochaine évolution du coupé décalé après la révolution Dj Arafat. L’avenir nous dira.

Remplacer le Yorobo est quelque chose qui s’annonce quasiment impossible, ce qui risque se passer est que son public avec le temps se rattache à une autre superstar de la musique ivoirienne qui peut-être n’aura pas la folie ou la mégalomanie du Daishikan mais un artiste auquel ils pourront vraiment s’identifier dans ses forces et ses faiblesses.

La start-up Nabila’s Food présente ses produits

Le samedi 17 août 2019 des invités triés sur le volet et la presse ont été convié à une point de presse pour la présentation des produits de la jeune start-up Nabila’s Food suivie d’une séance de dégustation au Radisson Blu Hôtel de N’Djaména. Durant le point de presse, la promotrice de Nabila’s Food a avant tout présenté sa jeune structure qui se donne pour mission de promouvoir la consommation des produits locaux et nourrit l’ambition d’exporter ses produits bientôt en zone CEMAC et à travers le monde. Nabila’s Food pour cette première sortie met sur le marché trois (03) produits:
  • un thé vert au clou de girofle
  • un thé vert à la menthe
  • Les épices Nabila
Mot de la promotrice de Nabila’s Food ©Saomagazine
La promotrice s’est appesanti sur les bienfaits de ces produits en matière de santé et de diététique. Le thé associé à la menthe et au clou de girofle qui jouent un rôle important dans la détoxification de l’organisme et des propriétés antiseptiques. Nabila’s Food s’inscrit ainsi dans la courte liste de celle qui conjuguent l’entrepreneuriat au féminin et invite d’autres femmes à suivre son exemple. Elle a aussi profiter de l’occasion pour interpeller les investisseurs publics et privés à s’intéresser à l’entrepreneuriat féminin.
Moment de dégustation ©saomagazine
Les produits de Nabila’s Food sont disponibles déjà au grand marché et dans certains supermarchés et supérettes de la ville de N’Djamena. Ses produits ont été contrôlés et reçus la certification du CECOQDA, attestant qu’ils répondent aux normes sanitaires de conditionnement des produits de grande consommation.

Nouveau record pour Dj Arafat: La vidéo de son passage au Tchad franchit les 20 000 vues en 48 heures

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Dj Arafat est définitivement un recordman et même après son départ brusque, il continue à faire parler de lui partout en Afrique et dans le monde. Pour rendre hommage au roi du coupé décalé, nous avons publié une vidéo des temps forts du concert géant qu’il a donné le 11 octobre 2014 à N’Djaména pour le lancement de la 3G du réseau Airtel Tchad. Une vidéo dont les vues se sont envolées en 48 heures. Notre chaîne YouTube Sao Magazine TV comptait alors 638 abonnés et la vidéo la plus regardée de la chaîne demeurait le slam victorieux d’Al Farùq le sénégalais, vainqueur de la 1ère édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie en novembre 2018. La vidéo du Yorobo en 48 heures a dépassé les 20 000 vues et à par la même occasion attirée plus d’abonnés sur la chaîne qui totalise actuellement 1015 abonnés soit plus de 400 nouveaux abonnés. Merci le Yorobo, nous t’avons rendu hommage et tu nous le rends bien depuis l’au delà. https://www.youtube.com/watch?v=dU12dPMlpak

Que retenir de l’artiste Dj Arafat?

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La nouvelle est tombée le 12 août 2019 sur l’Afrique entière, brusque et violente, telle la foudre de du dieu grec Zeus s’abattant sur ses sujets: Ange Didier Houon alias Dj Arafat a succombé de ses blessures après un violent accident de moto dans la nuit de dimanche 11 août 2019 à Abidjan. Malgré la douleur et choc de ce départ précipité, le Yorobo aurait en si peut de temps marqué et révolutionné la musique urbaine sur le continent africain. Que retenir de cet artiste atypique? Arafat c’est avant tout le digne héritier de Doug Saga, le créateur du coupé décalé Quand le monde perdait aussi brusquement Stéphane Hamidou Doukouré dit Douk Saga en 2006. Le coupé décalé était naissant et la mayonnaise prenait partout grâce au « Président » Douk Saga et sa Jet Set. Dj Arafat avait déjà fait parlé de lui avec le single « hommage à Dj Jonathan » décédé d’un accident de moto (ha oui), single sur lequel il est accompagné de Mulukuku Dj. C’est justement la grande épopée des Dj qui va s’en suivre avec Dj Jacop, Dj Enoh, Dj Mix, Kedjevara Dj, Dj ramatoulaye, Dj Maréchal, Dj Lewis et tous les autres. Des concepts vont se succéder à cette époque: Konami, Glissement, Bobaraba, Grippe aviaire etc. des noms se succèdent chacun avec son concept. Mais en 2008, Dj Arafat arrive en featuring avec Debordo Leekunfa avec le « Kpangor » auquel va succéder « Lebede » en 2009. c’est le début d’une aventure qui ne s’arrêtera que finalement avec son décès. Dj Arafat c’est une succession de concepts et de surnoms toujours plus haut, toujours plus fort Dj Arafat sera celui qui va crée le moule de fabrication du coupé décalé: un nouveau son = une nouvelle danse. Il va tout au long de sa carrière aligner les concepts et les surnoms. Des surnoms qui d’une certaine façon illustrait bien l’univers dans lequel il évoluait: le hors-la-loi, celui qui refuse de rentrer dans les codes. Le Yorobo, l’Apache (accompagné des volts), le Thémistocle, Zeus, le Commandant Zabra, le Daishikan, Le président chinois. Côté concepts, Les plus populaires auront été le Kpangor (2008), la zoropoto (2010), le Kpankaka (2012), le Maplorly(2016), Tapis vélo (2017), Dosabado (2018) et le tout dernier « Moto moto » (2019) Dj Arafat et le phénomène des danseurs star Il faut le reconnaître, le Yorobo est le premier artiste africain à mettre en lumière des danseurs. Son succès repose aussi en partie sur les performances des danseurs dont il s’est entouré et dont il n’hésitait pas à citer les noms dans ses chansons. C’est ainsi que des danseurs se sont vus propulsés au même rang de star que l’artiste lui-même. Et des danseurs, il nous en a fait connaitre: Magicien, Abobolais (mort par accident aussi), Ordinateur, Bébé sans os sont les plus connus. Une tendance qui a été suivi par ses vis à vis de toujours que sont Debordo Leekunfa et Serge Beynaud. Dj Arafat c’est le coupé décalé au contact et à la sauce des autres influences urbaines Dj Arafat aurait passé sa carrière à faire des mises à jour du coupé décalé. Comment mieux le dire? Ses nombreuses collaborations sont là pour témoigner de l’ouverture et à l’envergure qu’il a donné au coupé décalé sur le continent et au delà. Il a fini par se positionner comme une porte d’entrée pour toucher le bouillant public de l’Afrique francophone pour beaucoup. Dj Arafat sera resté fidèle à lui-même jusqu’à la fin https://www.youtube.com/watch?v=dU12dPMlpak Dj Arafat a vécu et est mort à grande vitesse; quoi de mieux que la vitesse pour stopper la vitessse? Va en paix champion, tu as marqué ton nom lettre d’or sur la musique urbaine africaine, au delà du coupé décalé.

Festival Sem Ta Doua : les danses au rythme des criquets et de la daba

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Le 10 décembre 2015, une date que je garde en mémoire pour deux choses : d’abord je me suis fait dépouiller de mon  sac à dos contenant mon ordinateur et un disque dur externe durant le voyage de N’Djaména vers Moundou qui m’amenait où j’allais découvrir le festival culturel le plus authentique qui m’est donné de vivre jusqu’ici au Tchad. Etrangement le proprio de mon sac à dos m’avait gracieusement laissé le sac contenant mon appareil photo. Le lendemain dans l’après-midi, sous le doux soleil de Moundou qui me rappelait Douala ma ville natale, direction le stade Koumando Bibiane de Moundou pour vous faire vivre le festival à travers mon objectif photo. L’origine du Sem Ta Doua
les calebasses des semailles©saomagazine
D’après les propos recueillis auprès de Djim Black le promoteur de ce festival et fondateur de l’Association Tchad Héritage, Sem Ta Doua  est une expression en gambaye qui littéralement signifie « les criquets de la daba ». En fait, Sem ce sont ces criquets saisonniers qui font leur apparition au début des pluies et qui marquent le début des semailles, symbolisées ici par Doua la daba. En cette période, les villageois se rendent chez le marabout du village avec les graines destinées aux semailles. Ce dernier invoquera les esprits et les ancêtres afin qu’elles se multiplient une fois en terre, prémices de bonnes récoltes. C’était alors l’occasion de célébrer l’arrivée de la saison des pluies à travers des chants et des danses. Rassembler Différentes traditions tchadiennes autour d’une compétition de danses.
Affluence du public ©Saomagazine
La danse est l’essence même de ce festival, elle permet de rassembler durant une semaine plus de 15 000 personnes. L’ambition du promoteur est de réunir des danses des quatre points cardinaux du Tchad. Ce qui reste encore difficile au regard de ce que ça implique comme moyens financiers et logistique. Cependant, il faut le dire la diversité y est, toute la symbolique du temps des pluies et des semailles étaient présentent dans les tenues et les accessoires : les machettes, les faucilles, les lances, les calebasses de graines etc. au bout de la compétition, 3 groupes ce sont démarqués d’après le jury et unanimement approuvés par le public. 1. Danse Mbilé du canton Sime-Gotobé (18,75/20) la synchronisation et la gestuelle parfaite.
Danseurs mbilé ©saomagazine
La première chose qui frappe avec cette danse est que ce sont les hommes qui dansent et les femmes qui chantent. Munis de leur canne, les danseurs Mbile ont enchanté tout le public. Une synchro parfaite, des jeux de jambes entrecoupés par des coups de rein qui arrachaient des cris au public à chaque fois. Je ne pouvais m’empêcher de rire à chaque fois. 2. Danse Mboum de Mbaïbokoum (17,5/20) : l’appel des pucelles
danseuses mboum ©saomagazine
C’est sûrement la danse la plus connue du Tchad, la seule d’ailleurs que je connaissais avant ce festival. Ces jeunes pucelles qui désormais font leur entrée dans la vie de femme. Cette danse est leur initiation, à travers laquelle elles exhibent leurs atouts physiques et leur capacité à attirer le regard de leurs futurs époux. A poitrine découverte, le challenge ici réside dans la capacité de chaque fille à faire bouger sa poitrine, le pied muni de grelots pour réveiller les dormeurs. Difficile de dormir devant une telle démonstration. 3. Danse Gosmbaye de Koutou (15,85/20) : l’énervement de la poule
Danses gosmbaye ©Saomagazine
En plus d’avoir une musique assez originale la danse de Gosmbaye est aussi exclusivement féminine. Elle est rythmée en deux temps : un premier temps, la poule qui repousse les coqs prétentieux avec de vigoureux battement d’ailes, dans notre cas les bras des jeunes filles ; en deuxième te
Djim Black, promoteur du festival ©Saomagazine
mps, la récompense du courageux. Pour le coq qui aura résisté à cette attaque, il y’a l’offrande du derrière. Les jeunes filles se retournent et remuent frénétiquement leur postérieur dont elles accentuent le volume ce qui arrachaient des cris au public à chaque fois. Une opportunité de réponse au choc des cultures   Le festival Sem Ta Doua se présente comme l’une des meilleures réponses que le Tchad peut envoyer en uppercut dans le choc des cultures de plus en plus important. L’impact et l’onde de choc des cultures étrangères transmis et amplifiés à travers les médias sociaux devraient décider les acteurs culturels tchadiens à promouvoir, à vulgariser et à pérenniser de tel événement à travers les mêmes médias sociaux.