Le Festival N’Djam s’enflamme en slam se tiendra du 6 au 11 novembre 2019

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Le Festival N’Djam s’Enflamme en Slam (FINES) pour sa 5ème édition se tiendra du 6 au 11 novembre 2019. Une édition consacrée au slam féminin sous l’appellation « Slam et Eve ». Le slam s’impose depuis maintenant quelques années comme un art majeur au Tchad, faisant de N’Djaména la capitale africaine du slam. FINES est le festival qui a contribué à asseoir le slam la notoriété du slam au Tchad, porté par des précurseurs comme Didier Lalaye alias Croquemort, Danapih, Docteur Ibra pour ne citer que cela. Le slam a su susciter des passions auprès de la nouvelle génération et le Tchad compte aujourd’hui plusieurs associations de slam qui restent très actives dans le paysage culturel tchadien. Le Festival N’Djam s’enflamme en slam pour cette édition a décidé de mettre la femme à l’honneur en braquant tous les projecteurs sur celles qui font le slam ici et ailleurs. Les slamazones du Tchad seront en fête avec celles venues des autres pays. Un livre est en cours d’édition qui consacrera le parcours de ces slamazones. L’Association Tchad Plus qui a réussi le pari fou d’organiser la toute première édition du la Coupe d’Afrique de Slam et Poésie en 2018 est une fois de plus à l’organisation de cette grande messe de slam. FINES se déroulera donc du 06 au 11 novembre 2019 dans la capitale tchadienne avec un programme varié, ponctué d’ateliers, concerts, conférences, compétitions, films et présentation du livre. Le village artistique sera à 235 volts (ex Rods Prod) et l’IFT (Institut Français du Tchad) et le Selesao sont les deux cadres retenus pour les concerts les 8 et 10 novembre 2019. Sont invités pour cette édition du FINES: Amee (Cote d’Ivoire), Mirjam de Bruijn(Pays-Bas), Faithfull(Cameroun), Fatou Sanogo(Guinée), Yaya Kassé(Guinée), Ebah Essongue(Cameroun), Fatine Moubsit(Maroc), Loes Oudenhuijsen(Pays-Bas), Mariusca(Congo), Natalie Engdahl(Suède), Epiphanie(Tchad), Djemi(Tchad), Mette(Pays-Bas). Votre magazine culturel est partenaire et sera présent pour vous faire vivre cet événement.

Le seigneur de la ville frappe un grand coup pour le concert Tension

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Le mois de novembre a débuté culturellement avec le concert attendu du Seigneur de la ville Cidson Alguewi. L’artiste après avoir mis sur le marché de disque l’album « TENSION’’ en version digitale depuis quelques mois déjà, a avec la Team Wildona, organisé le lancement officiel par un concert VIP ce 01 novembre. Le concert place sous l’étiquette du sociale avec pour tarif d’entrée 20 000 fcfa sans buffet dans un hôtel du Tchad (qui n’est pas cinq étoiles), gros challenge pour l’artiste et l’équipe de la Team Wildona qui pour des raisons de valorisation de l’artiste tchadien a placé plus haute la barre. Faut-il dire que le pari est gagné après avoir prit part à ce concert ? Devrions nous dire c’est un poteau (langage commun dans le milieu artistique actuellement) ? Nous avons pris part à ce concert et nous avons suivi cette équipe jusqu’à la remise des dons. Le Concert du Seigneur de la Ville a commencé à 21h par les premières parties assurées par Lyguy (ancien poulain de KKJ Entertainment) et Diko, jeune artiste interprète avant que le présentateur de la soirée ne monte sur scène sous  scénario de film, les lumières éteintes, une civière passe parmi le public transportant ainsi Marius, le présentateur sous une musique en fond sonore et des paroles retraçant le parcours de l’artiste, ce dernier fait son entrée sur scène entouré des danseurs de ballet sous les ovations du public présent. Il assure la première partie de son show avec ses classique dont Romeo et Juliette, Rédé, Total Control etc avant de faire découvrir en live son nouvel album à ses fans. Concert bien assuré par l’artiste, le show promis était à son comble, entre danse, sebene et dédicace, Le CD en or a été vendu aux enchères à 1 million de francs CFA, un record de plus pour le créateur du Saïtonic. Le public a eu droit a un spectacle riche, le concert a prit fin aux environs de 03h du matin.
Remise de dons de l’artiste Cidson Alguewi © Quaresma Shooter
Le samedi en fin d’après midi, la team wildona et l’artiste accompagné de leur partenaires ce sont rendu au centre Dieu béni à Gassi pour remettre le 30% de revenus du concert comme étant souligné dans toutes les communications sur cet événement. Valoriser l’artiste Tchadien en mettant 20 000 fcfa à l’entrée était il un pari gagné pour cet événement ? Nous le connaissons dans ce milieu, si Cidson se déclare seigneur de la ville c’est parce qu’il est un de ses rares qui rempli toujours ses spectacles. Sauf que ce soir la, il ne l’a pas fait, le public le suit et l’écoute mais le public n’était pas prêt à débourser cette somme qui est en plus une simple entrée, c’est vrai que beaucoup des stars viennent ici pour des soirées VIP qui sont souvent à des prix exorbitant la bourse de mélomane, le dernier en date est Dadju. Mais ces soirées coûteuses s’agrémentent des buffets et rafraîchissement, chose qui n’a pas été pris en compte par l’organisation. Les places prévues n’étaient pas remplies comme on s’y attend souvent, la moyenne était difficilement franchie. Nous estimons que ce n’était pas gagné sur ce coup en saluant le courage de cette Team qui à réussi l’organisation en offrant au public une bonne logistique et une bonne qualité sonore. Nous allons donner avis de long en large sur ce sujet dans une anylse plus approfondi prochainement.

#NEWS: les dernières sorties de clips vidéo du Tchad

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Il faut se le dire, ça commence vraiment à bouger en matière de clips vidéo dans le showbiz du 235, maintenant plus une semaine ne passe sans que la sortie d’un clip vidéo ne soit teasé sur les réseaux sociaux. Voici les tous derniers datant de moins d’un mois. 1- Ray’s Kim EDM – #JTCD (J’ai Tellement de Choses à Dire) https://www.youtube.com/watch?v=zS9tNkFBZGo Le clip qui annonce la sortie d’un album très attendu, peut-être le retour du Bunda Boss au rap pur. Le désormais très politiquement engagé Bunda livre là un clip d’un rap très tranchant et qui ne passera surement jamais à la télé. A voir sur YouTube. 2- Waïti ft. Obie G – One day (1 semaine pour 2,1k vues) https://www.youtube.com/watch?v=S4aFeAvE-6c Le PDG de la Death Crew va quitté le rap sucré gansta love qu’il fait d’habitude avec (lol) pour balancer un message d’espoir et un cri de souffrance pour les gens qui sont dans la dèche! Il est en collaboration avec une autre pépite très engagé dans le texte Obie G, l’ex poulain de KKJ Entertainment. 3- Alix – Juste ça (2 semaines pour 1,7k vues) https://www.youtube.com/watch?v=_iPbSurGLmI Premier clip vidéo pour cette artiste du label Marge d’Action Music. Pour la jeune Alix c’est simplement son deuxième clip après « Si je savais » sorti il y’a 3 ans alors qu’elle était encore chez Preston Concept. Celle qui se présentait comme une puriste du RnB s’est apparemment résolue à faire dans ce qui semble marcher actuellement « Juste ça » sauce pimentée, un titre sans équivoque. Pari gagné, le clip a fait son entrée dans la playlist de Trace Africa. 4 – MH ft. Afrotronix – Bella (3 semaines pour 26k vues) https://www.youtube.com/watch?v=N8LOZWfCgFM C’est surement la révélation de ce moment dans le paysage culturel tchadien, sinon MH est là depuis quelques années et faisait ses classes, c’est aussi un puriste du RnB qui a commencé sa carrière du côté du Soudan voisin. Bella est sa première sortie officielle. Une longue attente qui a payé, le clip cumule actuellement 26k vues sur YouTube. 5- Mawndoé – Mon plus cadeau (3 semaines pour 3,6k vues) https://www.youtube.com/watch?v=AhAlbJMF88E En attendant la sortie de son prochain album « Au nom de l’art », Mawndoé nous livre une version rafraîchie de son titre « tu es mon plus cadeau » qui figurait sur l’album « Nemay ». Une version plus dansante qui sera présente sur son nouvel album. 6 –  Sultan ft. Mélodji – 100K (3 semaines pour 11k vues) https://www.youtube.com/watch?v=y7AETp5E3Eo Le single « 100k » est une balade amoureuse très dansante qui met en scène les artistes Sultan et Mélodji. Le clip est tourné en terre canadienne. Plus de 6 clips vidéo sortis en moins d’un mois, c’est un record pour le showbiz tchadien et d’autres clips sont annoncés encore par les artistes Anonyme, Mariam Toufdy, Moussa Aimé et bien d’autres.

Exploration de la trilogie d’Anonyme

Le 19 octobre 2019, le rappeur Anonyme a dévoilé trois albums à l’attention de la communauté digitale, il s’agit bien de trois albums et non d’un album en trois. Personne ne s’attendait à une telle sortie, même si notre rappeur 3.0 nous avait déjà servi plusieurs singles qu’on retrouve dans ses albums. Nous avons exploré les trois albums pour vous. Faranina Victory : La célébration de l’africanité
Cover de l’album ©Marge d’Action Music
On n’y retrouve 12 titres avec plusieurs collaborations : on n’y retrouve particulièrement Abdoulaye Nderguet à la mélodie sur le titre rap Afriki Beyo ou encore Melodji sur le titre Ndjabian. Une balade reggae sur Au nom de l’Afrique avec Bandimic Kyam (du duo Hommes du monde avec Pif Pikini). Un album revendicateur de notre africanité, plaidoyer pour le panafricanisme. On n’y retrouve aussi les Vaudou Trap et Kété sont aussi disponibles dans cet album. Nous vous recommandons aussi le titre Bruit de bottes en featuring avec la jeune Alix qui est dans son meilleur registre sur cette balade qui exprime la mélancolie du départ d’un soldat. Album disponible ici: Anonyme – Farafina Victory https://backl.ink/81868651 Comme un seul homme : Philosopher en dansant
Cover de l’album © Marge d’Action Music
C’est l’album qui aborde des thèmes très intimistes et pose des questions existentielles mais cependant reste très dansant. Une belle astuce de s’interroger sur la vie en dansant. L’album a également 12 titres avec Allumez les briquets comme entrée. On retrouve le gabonais NG Bling (l’auteur du hit Donne seulement) sur le titre Comment. D’autres compatriotes d’Anonyme sont présents sur l’album : MH sur le titre Tu peux être fier et Mawndoé sur le titre Bienvenue au Tchad. Il faut écouter le titre qui a donné le nom à l’album pour bien comprendre l’univers de cet album. Album disponible ici: Anonyme – Comme un seul homme https://backl.ink/81833273 Mukchacha : l’union fait la force
Cover de l’album © Marge d’Action Music
C’est l’album le plus varié de la trilogie dans lequel Anonyme est allé se balader sur plusieurs autres rythmes. Le titre Sopé avec Ngass David en est la parfaite illustration. Beaucoup de collaboration dans cet album : les singles J’aime mon pays avec Cidson Alguewi et Thank you Lord avec Christian Saar sont présents sur cet album. MBH, Criss John, Massood, Waïti, Crazy Missy, L’Oryx Neozo sont présents sur cet album. Album disponible ici: Anonyme – Mukchacha https://backl.ink/81834669 Gros pari pour l’artiste Anonyme avec ses trois albums. Ils sont sortis uniquement en support digital, ce qui montre une fois de plus l’ambition de l’artiste à s’imposer et à exploiter au maximum les nouveaux codes de consommation de la musique. Trois albums, trois playlists que nous vous invitons à écouter. Disponible en streaming et téléchargement légal.

Mb’h la Bombe : « celui qui a les millions et qui veut investir, je l’invite à miser sur la new generation »

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Il y’a une nouvelle génération d’artistes au Tchad qui en veut et qui s’exprime librement. MBH la Bombe fait partie de cette nouvelle génération. Le rappeur de Doba comme il aime s’appeler lui-même réside actuellement au Cameroun où il poursuit ses études. L’auteur de « Passer Dessus » a répondu à nos questions. Comment se porte MBH depuis « Passer Dessus »? Depuis « Passer Dessus, MBH se porte très bien. Comment as-tu vécu le déces de Regis Talla qui a signé le clip de ton single? Régis Talla était un grand monsieur, son décès est un coup dur pour ceux à qui il était proche, pour avoir bossé avec lui et l’avoir côtoyé, j’ai le même ressentiment mais on surmonte quand-même ! T’es considéré comme un artiste de la nouvelle génération et vous faites beaucoup parler de vous actuellement, pour toi qu’est ce qui différencie l’artiste tchadien d’aujourd’hui et celui d’hier si je peux me permettre le terme? Ce qui différencie l’actuelle génération de celle d’avant, c’est selon moi les thématiques abordées dans les chansons. Avant et même aujourd’hui pour certains, être rappeur c’est prendre le contre-pied de l’Etat, critiquer le gouvernement. Mais la nouvelle génération n’est pas dans ces délires, elle préfère puiser son inspiration des faits quotidiens de la société et les chanter sur des rythmes dansants, de l’afro trap, de l’afro pop, la trap etc. les rythmes du Tchad sont facilement assimilés et modernisés, le dernier titre de Lincy en est un exemple. Aujourd’hui on a des clashs mêmes si c’est plus pratiqué par des rappeurs peu inspirés qui sont sur Facebook qu’au studio, je crois que ça détend quand-même l’atmosphère. La nouvelle est très ambitieuse, je ne dis pas quand les anciens ne l’ont pas été, mais disons qu’ils l’ont été mais les jeunes le sont plus, et en tant que devanciers je crois qu’ils doivent plutôt s’en réjouir. On a beaucoup de choses à apprendre d’eux, quelqu’un qui n’avait pas WhatsApp pour partager ses liens aussi facilement, mais qui arrivaient à cartonner mérite qu’on le respecte. Ça c’est l’ancienne génération. J’ai trop de choses à dire sur la nouvelle génération, en tout cas pour celui qui a les millions et qui veut investir, je l’invite à miser sur la new generation. Le seul regret qu’il aura c’est de n’y avoir pas penser tôt ! (rires) Tu fais parti du label Marge d’Action, ça fait un temps qu’on ne t’a pas écouté, quels sont les projets de ce côté là? C’est peut-être le moment de mettre les choses au clair: je ne fais pas partie du label Marge d’Action, ça pourrait surprendre plus d’un mais c’est vrai, j’ai juste collaboré avec le label sur un projet et on en a fini. Faut croire que je n’ai jamais signé avec un label que ce soit en production ou en distribution. On peut dire que les seules signatures que j’ai eu jusqu’ici sont celles qui figurent sur mes bulletins scolaires et autres documents (lol). On était dans une sorte de coproduction, même ce terme ne qualifie pas pleinement ce qui nous liait. Pour ceux qui ont une idée de ce c’est que la production d’un artiste, et bien c’en était pas une. Je ne vais pas entrer dans les détails. Sinon concernant mes projets, j’en ai quelques-uns en coulisses qui vont arriver très bientôt et très chauds, j’ai gardé le silence parce qu’il fallait que je finisse avec mes examens de fin de cycle licence. Bientôt on va mettre tout cramer ! https://www.youtube.com/watch?v=YSaqQQA2o5c Ville d’origine: Doba Plat préféré: en bon bon dobamércain,c’est l’oseille ? Artistes qui m’inspires: Sofiane,La fouine Featuring de rêve: La fouine

Appel à candidatures : Chad Music Expo 2019

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Le Chad Music Expo invite les artistes et les professionnels du secteur à soumettre leurs candidatures, pour participer à sa seconde édition qui se tiendra à N’Djamena (Tchad), du 25 au 27 octobre 2019.
Le Chad Music Expo est un salon international dédié aux professionnels de la musique, ainsi qu’aux rythmes du Tchad et du monde. Il favorise des rencontres et des collaboration entre différents acteurs de l’industrie musicale (directeurs artistiques, agents, managers, labels, blogueurs, ingénieurs de son, réalisateurs de clip vidéo, programmateurs, journalistes et artistes). L’échange est au cœur de l’événement qui propose des showcases, conférences, ateliers de formation, speed-meeting, des expositions et des after shows (Mix Dj). Comment participer au salon ? Les artistes et professionnels qui souhaitent prendre part au Chad Music Expo, sont invités à remplir ce formulaire. Ils devront également prévoir :
  • Un dossier de presse.
  • Une photo de profil ou une photo de scène (format HD, qualité supérieure).
  • Des liens YouTube vers leurs clips vidéo et performances live (pour les artistes).
N.B : la date limite de réception des dossiers a été fixée au 6 octobre 2019. Les dossiers reçus ne seront pas retournés aux candidats. Il est également à noter que le salon ne prend pas en charge les frais de transport des artistes et profesionnels retenus. À propos du Chad Music Expo Le Chad Music Expo (CHADMEX) est le tout premier salon des professionnels et de l’industrie musicale du Tchad. Lancé en 2018, il regroupe l’ensemble des représentants du paysage culturel du pays de Toumaï, ainsi que les forces institutionnelles, économiques et sociales, autour d’importantes thématiques pour le développement des cultures locales. La mission du CHADMEX est de promouvoir les musiques du Tchad et du monde, encourager la mobilité artistique entre le Tchad, les pays africains et ceux du monde. Pour plus de renseignements, écrire aux adresses mail chadmusicexpo@gmail.com et chadartforworld@gmail.com, ou appeler le +235 62787709.

Nar Fi Nar: « Je clash les artistes tchadiens pour les réveiller »

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Nar Fi Nar, un nom méconnu du grand public mais qui faisait déjà parlé de lui sur les réseaux sociaux avec des attaques à l’endroit des artistes tchadiens. Il promettait justement d’en faire un morceau. Prévu pour sortir le 17 septembre 2019, le fameux son est disponible en ligne depuis le 14 septembre. Nous avons voulu en savoir plus ce personnage atypique. Salut bro! Dis nous, qui est Nar fi Nar? Nar fi Nar est un jeune artiste tchadien, qui vit actuellement à Accra au Ghana. J’ai fini mes études mais c’est pas le plus important, c’est la musique mon métier. Je suis aussi ingénieur de son donc je produis moi-même mes propres beats. Président de la Warna-Gang qui est mon clan bien-sûr. Depuis quelques temps tu faisais des sorties sur Facebook où tu promettais de clasher les artistes tchadiens, pourquoi? Le clash je l’ai fait parce que j’aime trop la musique et je rêve de voir mon pays aller très loin, surtout la culture et j’ai constaté que les artistes tchadiens sont entrain de dormir donc il fallait les réveiller. Pour leur dire que la nouvelle génération est là et elle arrive. Que reproches-tu à « l’ancienne génération » justement? Il ont fait des années, ça fait des années qu’on les suit et ils n’ont pas pu faire sortir la musique tchadienne au delà de nos frontières. On les suit depuis mais la musique tchadienne piétine toujours. C’est énervant parce que lorsque tu demandes à un étranger s’il connait un artiste tchadien il te dit non! C’est très frustrant! Ils disent qu’ils chantent, qu’ils chantent bien mais à la fin on ne voit rien! Chanter bien ne suffit plus! La musique maintenant c’est business, il faut penser showbiz! Et donc la Nouvelle génération doit clasher l’ancienne génération? Non! Non! moi je suis un new comer, je veux juste qu’ils nous écoutent, Ils doivent entendre la voix de la nouvelle génération et nous, nous voulons changer ça. Eux les anciens, ils doivent nous écouter et nous soutenir parce que nous les avons suivi depuis des années mais ça n’a rien donné. Dans ton son de clash tu n’as pas parlé de tous les artistes tchadiens, donc y’en a au moins que tu respectes? A propos du respect, moi je respecte l’être humain, mais c’est leur travail que je ne respecte pas, eux ils chantent bien c’est vrai mais chanter bien là c’est trop peu pour avancer. Parlons de la nouvelle génération, qui sont-ils donc? La nouvelle génération, j’ai confiance en elle! Elle est prête à tout faire, on n’a compris que pour faire avancer sa musique, il faut être intelligent, il faut créer, il faut proposer quelque chose de différent parce à chaque qu’une musique sort au Tchad, c’es la même chose. Parmi nous y’en a aussi qui ne sont pas prêts mais j’ai vu beaucoup qui bossent dure aussi. Tu peux nous donner quelques exemples de cette nouvelle génération prête? Je connais bien deux artistes et j’ai confiance en eux: Obie G et Ghis Halal. Qu’est ce que la nouvelle génération doit donc faire pour avancer/changer les choses? Il faut déjà qu’on comprenne que bosser dur c’est pas écrire un texte, aller en studio l’enregistrer et balancer sur les réseaux sociaux. Non, ça ne suffit pas! Il faut être plus intelligent, prendre sa musique au sérieux, comprendre que faire la musique c’est un métier, pas un amusement. Il faut te respecter, prendre la musique là comme ton travail, matin, midi, soir, au lieu de traîner dans les quartiers. Il faut se respecter et respecter son travail et pour cela il faut être intelligent: savoir à quel moment sortir un son, créer un buzz etc. c’est tout ça! Et toi dans tout ça? es-tu déjà prêt pour être la nouvelle génération dont tu parles? Moi je suis prêt! je bosse et je continue de bosser dur pour ça, j’ai un son qui arrive en octobre avec une vidéo officielle, oui je suis prêt! (rires)! Actuellement j’ai environ quinze titres disponibles sur ma chaîne YouTube. Une dernière chose à ajouter? oui! oui! en fait je voudrais faire savoir à certaines personnes, à ceux qui m’insultent et qui insultent ce que je fais, qui néglige ce que je fais, je leur dis que cette musique que je fais, je l’aime et c’est par amour pour cette musique là que j’ai clashé. S’ils ne comprennent pas ça, c’est dommage! Mais façon donc j’ai commencé là, seul Dieu sait comment je vais finir et ils seront encore plus énervés dans le futur qu’aujourd’hui. Merci pour ta disponibilité bro! C’est moi qui te remercie et big up à vous et à votre team, c’est le Tchad qui gagne Peace & Love et à bientôt inchallah! https://www.youtube.com/watch?v=wsuVVHWG5rI Connaitre l’univers musical de Nar Fi Nar sur sa chaîne YouTube en cliquant ici: https://www.youtube.com/channel/UC4Tr-X4Gp6U1NXjC8z6eWUg      

Claudia Matangar, la gazelle tchadienne à la conquête des podiums

Matangar Tobeal Claudia est une jeune mannequin tchadienne qui, la vingtaine révolu a fait timidement ses débuts dans le mannequinat sur le podium de la Nuit de la femme tchadienne en 2008. Onze années plus tard, celle-ci se voit décernée le trophée de meilleur mannequin africain à la 11ème édition du FESMMA (Festival International de Mode et de Mannequinat Africain) au Bénin. Retour sur le parcours d’une gazelle. Claudia Tobeal, débute le mannequinat au sein de l’agence les Gazelles du Sahel de Samira Loubriat. Son premier défilé sera effectivement à l’occasion de la Nuit de la Femme Tchadienne. Claudia fait parti des rares mannequins qui ont grandi avec la désormais N’Djamena Fashion Week Saamha.
Claudia Matangar © Tous droits réservés
De la première édition du Saamha en 2012 à la dernière N’Djamena Fashion Week Saamha en 2018, Claudia a grandi et a pris de l’assurance sur ses podiums. Elle a bénéficié des différentes formations offertes durant cette messe de la mode et du fashion à N’Djamena. Elle a gagné en visibilité et en rayonnement en même temps que l’événement. Aujourd’hui la jeune Claudia Tobeal a déjà un long parcours derrière elle avec des podiums les plus prestigieux d’Afrique: Le MASSA(ABIDJAN), LE FESMMA(BENIN), FIMOG(GUINNE CONAKRY), FESTIA(MALI),NSA(BENIN) etc. Si l’Europe et les Etats-Unis sont des opportunités sur lesquelles elle ne dira pas non, c’est plutôt la Chine et l’Inde qui se présentent désormais comme potentielles destinations pour la gazelle tchadienne. Claudia Tobeal continue son rêve d’enfance qui est devenu aujourd’hui une carrière avec l’aide du Styliste Camara Création qui est aujourd’hui son manager et qui prend en charge son placement sur les meilleurs podiums à travers l’Afrique.
Trophée du meilleur mannequin au Fesmma 2019 au Bénin ©Fesmma
Après sa carrière de mannequin, la jeune Claudia espère se convertir dans le stylisme en créant une marque de Tobeal de son propre nom qui signifie « ne dors pas » en sa langue maternelle. Une marque qui symbolise la volonté et l’ambition à toute épreuve qui dévorent la jeune gazelle tchadienne. – Mannequin qui l’inspire? Noamie Campbell & Claudia Schiffer – Couleur préférée? Vert citron – Plat préféré? Légumes sautés – Artiste préféré? Aya Nakamura – Destination de rêve? La Chine Suivre Claudia Matangar sur les réseaux sociaux: Facebook:https://www.facebook.com/235star/ Instagram:https://www.instagram.com/matangar_claudia_tobeal/  

« Le mal du sport tchadien est trop profond » par Me Hisseine Ngaro

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Bien connu du milieu culturel, Maitre Hissein N’Garo est un observateur averti de la société tchadienne et bien avant la culture, le sport a été pour lui une passion aujourd’hui il en fait une autopsie. Lisez plutôt LE MAL DU SPORT TCHADIEN EST TROP PROFOND. Première partie : Tout d’abord, je voudrais exposer ici à l’attention de toutes et tous que cette réflexion découle de pĺusieurs années( de 1976 à nos jours), tant en qu’athlète de haut niveau à un certain moment de la vie, mais aussi, en tant que dirigeant Sportif, formé tant sur le plan administratif, technique que stratégique du Sport de Haut Niveau,pour finir par une expertise que j’ai mise à la disposition de la Confédération Africaine d’Athletisme, en cette qualité de Délégué à l’Organisation des événements Continentaux(Afrique ). Ceci étant, dans la première partie, je vais vous parler de la gestion du Sport de Haut Niveau, tel qu’il devrait être mis en exécution par nos gouvernants, le Comité Olympique, les Sponsors et autres partenaires, le rôle d’une Fédération Sportive et ses affiliées et enfin, les supporters. Ainsi donc, ma gestion du Sport de Haut Niveau ne peut pas être l’apanage d’un pays qui ne s’est au préalable pas défini une politique de sports, bien précise, concise, viable, visible et qui s’étend dans le temps et dans l’espace, selon la durée et les priorités qu’il s’est fixé en termes de Choix de disciplines sportives à développer en fonction de leurs succès, plus ou moins prometteurs ! Le SPORT, de nos jours est devenu un enjeu socio-politique et économique incontournable et certains pays, inconnus il ya peu, se sont fait découvrir grâce au Sport ! Le Sport est devenu une véritable industrie, comme au Kenya. La politique de sports permet au pays de développer la pratique des activités sportives depuis les écoles primaires jusqu’aux Universitaires ou professionnelles et cest là où on décèle les premières #crèmes de celles et ceux qui ont des aptitudes physiques, techniques à exceller dans telle ou telle discipline sportive! Mieux, les espaces sportifs ont un second rôle très important, c’est celui de faire drainer les enfants non scolarisés à pratiquer le Sport et détecter parmi eux des futurs champions. Cettr politique ne peut être réalisable que lorsque les conditions matérielles, telles la construction des infrastructures sportives de qualité et répondant aux normes internationales, la dotation en équipement Sportif, la construction des salles de musculation, des entraînements, un personnel médical qualifié, des psychologues, bref, tout ce qui accompagne les Sportifs de Haut Niveau à donner le meilleur d’eux-mêmes. Le Gouvernement doit aider à la formation des encadreurs administratifs et techniques afin de leur permettre d’avoir les capacités de bien encadrer les jeunes sportifs dont ils ont la charge. Le Ministre des Sports, homme politique, devrait avoir côtoyé le Sport pour mieux appréhender sa mission. Les responsables à nommer aux postes de SG ou DG, donc l’entourage immédiat du ministre ne doit être composé que de techniciens de Sports, pour jouer aussi les rôles de Conseillers dans le domaine de leur compétence ! Le budget que le Gouvernement doit allouer annuellement au Ministère des Sports doit prendre en compte, celui des activités sportives de chaque fédération. Le Gouvernement doit faciliter la participation des Sportifs de son pays lors des rencontres amicales, pour permettre à ceux ci de bénéficier de l’expérience des autres, dune part, d’autre part, permettre aux équipes des jeux collectifs d’avoir une certaine cohérence et complicité techniques lors des compétitions. Enfin, la nouvelle donne mondiale recommande aux gouvernements des pays économiquement faibles de mettre en place, une politique des Sports suivant un Plan de Gestion Stratégique des disciplines sportives de son pays, en priorisant les disciplines sportives prometteuses, en voie de l’être ou pouvant l’être à court, moyen et long terme ! Cette politique consiste à encourager les disciplines sportives prometteuses à la perfection, celles en voie de l’être à soitatteindre aussi la perfection, soit devenir prometteuses à court terme et les dernières à fournir plus d’efforts pour bénéficier des mêmes avantages que les deux premières. LA SUITE DE LA PREMIÈRE PARTIE EN TÉLÉCHARGEMENT !!!

Par Me Hissein N’Garo

L’artiste tchadien Trésor présente sa carte de visite musicale avec « Vas-y »

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Trésor Mbaibé de son vrai nom et simplement Trésor comme artiste est un jeune tchadien résident en France. Ingénieur en cybersécurité, Mordu par le virus de la musique, Trésor met à profit son temps libre pour s’adonner à sa passion. Après un premier single « let us dance » sorti en juin 2018, Trésor nous revient cette fois avec le single « Vas-y » accompagné d’un clip vidéo. Amoureux du RnB, le single « Vas-y » de s’inscrit dans une sonorité RnB des années 1990 et 2000 avec quelques touches de sonorités urbaines actuelles. « Vas-y » porte en un message d’espoir, un morceau à écouter pour se redonner du courage quand on se sent mal. Le single est disponible en téléchargement légal sur les plateformes en cliquant sur ce lien: https://smarturl.it/Vas-y Le clip vidéo est disponible sur sa chaîne YouTube ce lien: https://www.youtube.com/channel/UCgfwUQhiWnbKyJKalusugEg/featured