Le Festival Solidaire Imag’in, fondé en France précisément à Tours, se tiendra à N’Djamena du 09 au 15 décembre 2019. Ce festival qui est un grand rendez vous des amoureux de l’art, la musique et le talent est né à Tours, proposant un cadre atypique de découverte de talent et des artistes confirmés au public chaque année.
Venant au secours des vulnérables, Imag’In festival fait le choix de mobiliser les médias, les artistes, les décideurs et les jeunes motivés de partout autour d’un thème, un mot d’ordre: « Vers une génération sans le VIH/SIDA au Tchad » avec pour objectif d’éduquer et prévenir par le biais de la culture.
Au cours de cet événement, plusieurs activités sont prévues: des caravanes de prévention dans les arrondissements, un forum de plaidoyer et deux concerts; le premier au Radisson Blu le 14 décembre et le second au stade de Paris-Congo le 15 décembre avec les artistes du Tchad; Cidson, Baton Magic, Anomyne, Moussa Aimé, Criss John, Obie G, Say BAA, Alhadj Tawa, Colonel Dinar, Crazy Missy; et le Franco congolais Hiro comme tête d’affiche.
Le festival international Mboum existe il y’a maintenant sept années. Au fil des éditions, le festival a grandi et est devenu un festival international, mettant ensemble les Mboum du Tchad, du Cameroun et de la RCA. Une prouesse qui est souvent éclipsée par l’effervescence et l’engouement du public pour l’une des composantes de ce festival. Les danseuses Mboum de Mbaibokoum. A chaque fois, la question de la danse de ces adolescentes à poitrine découverte revient toujours sur le tapis? Est-elle bonne ou mauvaise? Est-ce une exploitation abusive de l’image des adolescentes à des fins égoïstes? Que se passerait-il si désormais ces danseuses se couvraient la poitrine?
D’entrée de jeu, il serait maladroit de porter un jugement sur le festival Mboum et ses néophytes aux seins découverts sans se renseigner sur les combats menés par l’Association Monts de Lam et sa présidente Eugenie Laoula à travers ce festival. Des batailles menées avec très peu de moyens et qui pour la plupart ont d’une certaine façon ont déjà abouties.
La lutte contre l’excision
La danse des jeunes filles de Mbaïbokoum est une danse qui marque la fin d’une période initiatique. le passage de l’adolescence à la « maturité » du moins du point de vue scientifique car elles entrent en puberté. Ce rite initiatique est l’un des rares rites féminins qui se pratique sans excision. Même si les scarifications sont toujours présentes, elles se pratiquent désormais en suivant un certain nombres de règles d’hygiène pour éviter aux jeunes filles de développer des infections.
La réunification du peuple Mboum
L’histoire coloniale a dispersé le peuple Mboum à travers plusieurs pays d’Afrique. L’un des objectifs majeurs du festival était d’arriver à rassembler les mboum à travers ce festival. Aujourd’hui un triangle s’est formé entre les mboum du Tchad, du Cameroun et de la RCA. L’édition 2018 du festival s’est tenue à cet effet à Ngaoundéré au Cameroun et la prochaine édition devrait se tenir en terre centrafricaine. Voilà une autre des victoire du festival Mboum.
L’action sociale derrière le festival
Beaucoup ne le savent certainement pas mais une grande partie des fonds récoltés lors du festival Mboum sont reversés aux participants. Une action sociale non négligeable lorsque l’on sait quelles sont les conditions de vie dans l’arrière pays. Les participants repartent avec de l’argent mais aussi avec des produits de première nécessité.
On ne va pas cependant nier le fait que 80% du public se déplace pour venir voir les néophytes balancer leurs jeunes poitrines. Que peut-on y faire? Devrait-on pour autant couvrir les poitrines de ces jeunes dames? Au nom de quelle valeur devrait-on le faire? Nos nouvelles mœurs imposées par la société moderne devraient-elles primer sur les valeurs traditionnelles du peuple mboum? Là est tout le débat.
Certains réseaux sociaux ont d’ailleurs déjà tranché sur les questions de nudité, n’acceptant plus que les parties génitales soit publiées (sauf dans certaines conditions). Une décision qui peut se comprendre dans le cadre de la lutte contre la cyber pornographie, la pédophilie et j’en passe.
Le public garderait-il le même engouement pour le festival dès l’instant que les jeunes filles danseront à poitrines recouvertes? Difficile de répondre à cette question. Il reste cependant fondamental que les personnes qui jusqu’ici apportent leur soutien à ce festival doivent garder en esprit toutes les valeurs et les combats en toile de fond derrière ce festival.
C’est par un point de presse ce matin à l’hôtel Radisson Blu que la ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Mme Madeleine Alingué et le coordonnateur de l’Office National de la Promotion du Tourisme et de l’artisanat(ONPTA), M. Abakar Rozi Teguil ont annoncé la tenue de la seconde édition du Festival Dary du 21 décembre 2019 au 04 janvier 2020.
Après une première édition bien réussie qui a vu la participation des 23 provinces et une foule immense des visiteurs chaque jour, le Ministère réitère le projet en apportant encore plus d’activités; la danse folklorique, le défilé traditionnelle, l’air de jeux, la gastronomie tchadienne et du monde entier, les jeux tombola, les compétitions culturelles, les roads shows, les expositions et quatre dates des concerts géants.
Le jeune artiste Lagson D vient de mettre en ligne un nouveau single intitulé « Laisse-les parler ».
Lagson D est un jeune artiste qui a fait ses débuts dans la ville de Moundou où il jouit d’une certaine notoriété auprès de la jeune estudiantine de la capitale économique du Tchad. En attendant se lancer véritablement dans une carrière artistique, le jeune Lagson D continue de nous faire danser de temps en temps sur ses singles qui ont la particularité d’être très rythmés.
Retrouvez ses autres singles:
Le Salon International des Cosmétique et Beauté au Tchad (SICOBET) a été lancé officiellement, le vendredi 8 novembre 2019, à la Maison National de la Femme de N’Djaména. C’était devant un parterre d’invité de marques, des femmes et autres.
Le Salon International des Cosmétiques et beauté est un événement qui est initié pour toucher aux diverses spécialités liées au monde de la beauté, plus précisément les cosmétiques. Au lancement de cette édition, il y a eu la présence de Mme Fatimé Yaya Abdoulaye, Maire de la commune du 8ème arrondissement, de la Directrice Générale Adjointe de la Maison Nationale de la Femme, Mme Fatimé Magnani.
Dans leurs interventions, ces deux dames ont encouragé vivement les jeunes femmes à transformer les produits locaux et à aimer l’entreprenariat. « De nos jours les femmes se consacrent beaucoup dans la transformation des produits et l’on doit les aider financièrement pour qu’elles s’en sortent. J’exhorte mes filles et mes petites sœurs à entreprendre », a souligné Mme Fatimé Magnani.
Soutenir une femme, c’est assurer l’avenir d’une nation, dit-on. A cet effet, une aide financière à ces femmes sera la bienvenue, pour améliorer leurs conditions de vente ici au pays comme au-delà de la frontière. Cette façon de faire, va être aussi l’occasion donnée pour faire la promotion de la femme Tchadienne et de ses produits cosmétiques.
Aussi, le souci majeur pour cette initiative, est de briser ce mythe d’après lequel, les métiers de la beauté sont attribués aux ratés de la société, ou du moins aux diplômées sans emploie qui ne trouve toujours pas un travail. « Je ne suis pas une ratée de la société, j’ai mes diplômes mais je suis toujours passionnée par le cosmétique, et après mes études, avant d’avoir un boulot je me suis lancé dans cette aventure.
C’est vraiment un plaisir et un honneur de sublimer les gens à chaque résultat du bien être et j’en suis émue », a témoigné la responsable de Nanou Cosmétique Mme Adrienne Ndoubayo.
Pour elle, avant de parler de la beauté de la femme, il faut savoir les divers produits cosmétiques qui constituent la gamme de beauté. « De ce fait, il faut encourager les femmes qui excellent dans la transformation des produits locaux pour être belle. Une première du genre au Tchad, à travers le SICOBET, Nanou cosmétique préconise de donner des conseils en beauté, en soin esthétique, en maquillage d’une part, aussi encourager et valoriser tous ceux qui se lancent dans ce métier passionnant et peu connu et négliger au Tchad.
Il n’y a pas de sot métier dit-on, donc la valorisation de ce secteur d’activité doit interpeller tout le monde. Cependant, Nanou cosmétique, en organisant ce salon met un accent particulier, de faire un plaidoyer en faveur des femmes et des jeunes filles entrepreneurs pour leur faciliter l’accès aux infrastructures publiques. Aussi de faciliter le brassage entre les cultures, à encourager la formation des jeunes filles dans les métiers des cosmétiques et de la beauté, surtout soutenir entrepreneuriat féminin dans notre pays Tchad.