Obie G livre le clip du single « Enfant Gâtée »

0
L’artiste Obie G dont l’album Picasso a remporte le prix VMTF de l’album de l’année vient de livre le clip du titre « Enfant Gâtée ». « Enfant gâtée » est un single sorti en juin 2020, un titre qui n’est pas inclus dans l’album Picasso sorti plutard. Un single dans lequel le rappeur du label Homeland Empire se donne au chant. Un hymne « sale » à la beauté féminine. Loin d’être un clip clinquant, ce dernier n’a cependant pas trahi l’esprit de la chanson. Le clip est réalisé par Kandé Luther (par ailleurs producteur de l’artiste aussi) qui met en scène une l’artiste Obie G en sérénade lap dance avec une jeune dame aux jeux de hanches assez explicites. Un autre clip signé par Kandé Luther après les clips « R.AP » et « Eve ».

La nouvelle lumière du jazz made in Tchad s’appelle Adama Victorine

0

Attendue depuis quelques semaine par les amis, mélomanes et connaissances et surtout les ndjamenois actifs sur le réseau bleu, Adama a tenu le spectacle annoncé par l’Institut Français du Tchad le vendredi 11 juin 2021 dans la salle de spectacle dudit institut. Une soirée Jazz comme promis mais aux couleurs tchadiennes bien harmonisée de la scénographie à la musique jusqu’à la voix douce de l’artiste nous avions apprécié le package offert ce jour et nous vous le retraçons sur ces quelques lignes.

Depuis l’annonce ce concert, la toile tchadienne s’est enflammée à travers les messages de soutien et le partage de l’affiche de celle dont on ne se rappelle pas vraiment la dernière solo. Le vendredi 11 juin jour du concert, il y’avait du beau monde à l’IFT comme à chaque fois. Un long moment de détente dans le jardin le temps de boucler toute la mise en place. Y’a pas eu le traditionnel Apéro concert donc du temps il y’avait.

La scénographie originale et aux couleurs du Tchad

Scénographie par Ferdinand Nanga © Saomagazine

D’entrée de jeu, il faut noter que de plus en plus d’artistes et de promoteurs culturels mettent un accent particulier sur le côté visuel des spectacles en général et sur l’habillage de la scène en particulier. Ce fut déjà le cas avec les belles scènes que nous ont proposé les artistes Mawndoé Célestin à l’occasion de la restitution de son projet « Au nom de l’Art », l’artiste Sultan avec « L’apéro rap les Sao » et plus récemment la scène proposée par le festival Koura Gosso.

Déjà pour le public présent on doit signaler que c’était du sable sur le podium de l’Institut Français du Tchad ce soir, une première chose différentes nous rappelant que nous sommes réellement dans le pays du sable, ensuite nous voyons des vans, ce qu’on appelle  »Tabak » en arabe local du pays tout rond dans l’espace derrière la scène et autour des instrument créant ainsi une décor particulier en accord avec la lumière de scène. L’accoutrement des musiciens comme les habitant des pays du sable et du désert est aussi remarqué, un travail bien réalisé par Ferdinand Nanga, Directeur artistique de l’artiste Adama. De plus en plus d’artistes et de promoteurs mettent un accent particulier

la prestation sensationnelle de Adama

Adama Victorine en prestation © Saomagazine

Après une longue introduction de notre Maître de cérémonie habituel, Ricardo Nanadoumngar Labe, les lumières s’éteignent permettant ainsi à la star de la soirée d’entrée sur scène avec ce premier titre  »Se ri bara? »,(Qu’est ce qui se passe?) comme pour questionner le public qui malheureusement ne remplissait pas la salle mais bien enflammée qui a réagit dès que l’artiste apparaissait sur scène. Adama nous a bercé avec une voix langoureuse bien accordé avec ses instrumentistes qui ont su mixé le Jazz ordinaire avec rythme du terroir le donnant une originalité signé Adama. Tour à tour le public à apprécié  »Abobiya »,  »Kom-ma »,  »Bassa »  »sawa sawa »,  »rafigué »,  »Mara »,  »Mekon’‘et  »Isori’‘ qui ne laissaient personne indiffèrent.

Celle qui beaucoup ont connu comme membre suppléant du mythique groupe Matania est entrain de véritablement se construire une carrière solo dans l’univers Jazz. On se souvient encore de l’aventure Afro-jazz en 2016 ou encore du titre « Rafigué » sorti en 2018. Depuis lors, Adama s’est plusieurs festivals à son actif et surtout un énorme travail qui est abattu en background, dans la perspective de sortir un album très bientôt.

Adama Victorine © Saomagazine

Au delà des cris qu’on pouvait entendre dans la foule à chaque fois que l’artiste entamait une nouvelle chanson ou à la fin, l’on remarquait aussi le podium toujours côtoyé par les proches et les mélomanes qui venait encourager l’artiste.  A la fin du concert, c’est un public satisfait et conquis qui a quitté la salle, nous réconfortant dans le fait que le tient désormais une nouvelle flêche dans son carquois de jazz. De plus en plus d’artistes tchadiens s’illustrent dans le jazz avec une certaine originalité depuis Chari Jazz, en passant par Djim Radé ou encore Abdoulaye Nderguet.  Nous croyons que l’artiste Adama a des beaux jours devant elle pour sa carrière et nous le souhaitons vivement.

Ngone Saar ou les jeunes prodiges sarhois, qui sont ils?

0
Le debut d’année 2021 est marqué par une sortie de clip qui a captivé toute la capitale et la toile tchadienne, le clip du titre « Ngone Saar » du groupe portant le même nom. Enfant de saar s’il faut traduire mot par mot le titre et le nom du groupe, cette chanson a été bien accueillie par les tchadiens du fait de son originalité et a secoué le showbiz tchadien(le showbiz tchadien est concentré à Ndjaména). https://www.youtube.com/watch?v=qy5IfKWk70o Apreciés par tous, ces jeunes ont surpris les mélomanes tchadiens habitués à n’avoir des surprises qu’avec des artistes connus de la capitale comme (Mawndoé, Sultan, Moussa Aimé, Cidson, N2A, etc.). Nous avions pris attache avec eux afin de vous en dire un peu plus sur ces jeunes prodiges Sarhois. Le groupe Ngone Saar est composé des deux jeunes sarhois, Ndilyanouba Artistide aka Arson B et  Junior Nahodjingar alias L’homme Sheriff. Les deux jeunes résidant à sarh qui sont passionnés de  musique depuis leur enfance n’ayant personnes pour les encourager dans cette voie, L’homme Sheriff connu déjà pour ses prestation lors des petites soirées et fêtes d’écoles et Arson B qui faisait la musique en cachette parce que la famille attendait de lui des résultats à l’école. Chacun évoluait en solo même s’ils grandissent dans le même quartier et fréquentent le même lycée avant de se séparer pour des raisons d’études après avoir obtenu leur baccalauréat.
Junior Nahodjingar aka L’homme Shériff du groupe Ngone Saar © The Shooter
Arson B va s’installer au Cameroun, à Douala pour étudier la logistique et sort avec une licence en Achat Logistique à l’Institut Universitaire des Grandes Ecoles de Tropique avant de revenir au pays pendant que son ami, L’homme Sheriff lui aussi installé au au Nord Cameroun, précisément à Ngaoundéré pour finir avec une licence en droit public. Les deux font pendant ce temps chemin en solo et sortent quelques singles peu connus par les mélomanes tchadiens.
Ndilyanouba Artistide aka Arson B du groupe Ngone Saar © The Shooter
Nous pouvons citer  »hommages à toutes les mères » de Arson’B, le single qui a permis à sa famille de découvrir qu’il y’a un talent dans ce jeune et on retrouve L’homme Sheriff dans un single avec un groupe   »Africa » et  »Mon peuple est fâché » sortie en 2017. Le groupe Ngone Saar né donc lorsque les deux essaient des collaborations ensemble, on peut citer  »Ma personne » sorti il y’a deux ans. Le groupe est né il y a un an et le premier titre qu’ils décident de sortir c’est ngone saar titre qui porte le nom du groupe, sortie en audio il y a près d’un an déjà. https://www.youtube.com/watch?v=unjTsyC2GqY Le single Ngone Saar sort en audio et fait sensation déjà auprès des ressortissant de la région, ce qui les a permis d’avoir un accompagnement de l’association les Voix du Sahel promue par une sarhoise résidente en France. Cette dernière décide donc de réaliser un clip pour mieux communiquer. Aujourd’hui ambassadeur de ladite association, Ngone Saar a fait un carton plein à son premier concert en capitale tchadienne le samedi 29 mai dernier au restaurant bar PILI PILI et les deux prodiges sont actuellement en studio en train d’enregistrer un album de 12 titres. Nous attendons impatiemment les prochaines sorties de ce duo qui a le vent en poupe surprenant ainsi le showbiz tchadien, disons Ndjaménois qui dort un peu, lol, peut être étouffé par la pandémie de la Covid 19. Encourageons ces jeunes les suivant sur toutes les plates formes Facebook: https://www.facebook.com/tolsamy/ Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCzMYhp1zYN9odmy5WQH9phQ

Le Café Hermopolis lance son fast food absolute take away

0
Ouvert il y a prêt d’un an, le café Hermopolis est un espace de rencontre, d’échange et de travail promu par un jeune homme d’affaires tchadien. Situé au croisement de trois grands quartiers de la ville de N’Djamena: Moursal, Sabangali et ardep djoumal, au nord-ouest du rond point centenaire cet espace offre des services  appropriés au lieu de rencontres galants et d’affaires. Depuis quelques jours, le café a signalé sur ses plateformes en ligne l’ouverture de son fast-food, un absolu take-away. Nous avons été conviés à une dégustation pour l’occasion. Se positionnant comme un des clients de ce café, nous sommes déjà habitués à apprécier le service et la disponibilité de l’équipe et voire même du patron du lieu qui se met souvent au service de son aimable clientèle. On peut l’apercevoir tenir la porte d’ouverture aux clients qui arrivent, prendre les commandes et aller lui même préparer et offrir du café ou un cocktail à un client, faire les tours des tables afin de s’assurer que ses clients se sentent bien dans son espace. Ce sont des actes spontanés qui laissent souvent les clients sans mot et contents. Nous ne disons pas qu’ils sont parfait, quelques retards dans les commandes due surement à la demande de la clientèle qui abondent se font remarquer,… bref, nous allons nous contenter de la dégustation de ce weekend. Saomagazine était représenté par deux membres de son équipe, le co-fondateur et moi, ce samedi 05 mai en fin d’après-midi, nous nous installons en espace Vip avec un autre observateur du quotidien activement présent sur le réseau bleu, le nommé Doc Jeff de Sarh, nous échangions durant un moment autour d’une pina colada pour nous deux et un dry Martini pour Jeff, puis deux pizza abordant des sujets d’actualité sur la toile.
Un kebab de chez Hermopolis © Saomagazine
Le service a prit du temps pour nous apporter la dégustation justement a cause de la présence d’une forte clientèle ce jour nous avions remarqué même la présence des personnalités et ministre sur le lieu. Nous étant des habitués des lieux et surtout ayant beaucoup « de dossiers » à se mette sous la dent tellement la toile tchadienne est bouillonante ces derniers temps. Ce qui nous a été proposé en dégustation est le Kebab: servi une corbeille de frites. Un kebab à la pate très croquante, fourée avec de la viande et assez de laitue. Il faut débourser 3000frs pour ce délice. Le proprio s’est empressé de venir prendre nos avis sur le kebab, rien à envier à ce qui est proposer ailleurs et avec en mieux une laitue vraiment fraiche au gouter.
Vue intérieure du fastfood © Hermopolis
Le Fastfoot absolute take away est simplement un prolongement du café Hermopolis avec l’ajout d’une service de service à emporter. Vous pouvez ainsi passer votre commande, voir et apprécier l’environnement dans lequel votre commande est traitée. Le menu proposé est un menu commun aux fastfood: kebab, pizza, hamburger, shawarma, cheeze burger, paninis etc. Bref, Hermopolis c’est donc désormais un café et un fastfood. Le fast food Hermopolis reçoit déjà des commandes et offre des services au public, faites un tour, commandez et dégustez puis venez nous donner votre appréciation. Retrouvez toutes les informations complémentaires sur le café et le fasfoot Hermopolis sur leur page Facebook officiel ici : https://www.facebook.com/Cafe-Hermopolis

l’opéra rap les sao: sur les traces des sao raconté et mis en scène par l’artiste Sultan

Opéra rap les Sao, c’est le nom donné à la résidence de création initiée par l’artiste Sultan qui s’est tenue du 02 mars au 30 avril 2021 à l’Institut Français du Tchad. Durant deux mois, le rappeur Sultan a réuni une équipe autour d’une recherche artistique « sur les traces des Sao ». Une autre approche et une autre proposition sur l’histoire et la légende des Sao.

Lire aussi: http://saomagazine.info/opera-rap-sur-les-traces-des-saos-la-residence-de-creation-du-rappeur-sultan/

Les 14 et 15 mai 2021 ont donc été les dates retenues pour la restitution de cette résidence de création dans la salle de spectacle de l’Institut Français du Tchad. Pour l’occasion, l’artiste Sultan n’a pas lésiné sur les moyens et le public ayant fait le déplacement pour les spectacles de restitution a été littéralement enchanté, surpris et même bluffé par la qualité du rendu proposé par la team réunie autour de l’artiste Sultan.

En intro un big up au mouvement hip hop et son vécu…

Intro hip hop danseurs et rappeurs © Saomagazine

La levée de rideau est faite par les danseurs de rue (streetdancers) entre entrainements, répétitions, coups de gueule etc. Il faut l’arrivée des rappeurs pour calmer la situation et remettre tous les acteurs ensemble. Toute l’imagerie de la scène hip hop en quelques minutes : le travail acharné pas souvent reconnu à sa juste, les clashs, les biffes mais toujours une seule chose qui réunit et met tout le monde d’accord : le hip hop.

L’histoire et/ou la légende des Sao sous le récital de Daisson

L’artiste Daisson dans le rôle du conteur © Saomagazine

L’artiste Daisson est celui qui a véritablement ouvert le spectacle après cette intro hip hop : adossant le rôle d’un conteur avec toute l’éloquence qui va avec, l’artiste Daisson a déroulé l’histoire des Sao, la légende des géants guerriers enrobée de rêverie, de mélancolie, donnant une connotation particulière au récit fait par l’artiste Daisson.

Les violences et les discriminations faites aux femmes au cœur du spectacle

Melodji dans le rôle de cantatrice © Saomagazine

Après ce détour historique dans l’histoire des sao, ce fut le temps découvrir les différents thèmes choisis pour agrémenter le spectacle. Une mise en scène des femmes subissant des violences de la part des hommes donnait directement le ton. Qui de mieux que l’artiste Mélodji, auteure du classique « Dian koudj » pour être la voix qui porte le cri des femmes violentées et discriminées ? Dans sa magnifique robe, Melodji a donné le ton pour crier et surtout chanter haut et fort le cri des femmes.

L’arrivée de l’artiste Sultan sur scène dans la peau d’un roi, accompagné de sa reine jouée par l’artiste Bouchra pour venir trancher sur le problème des violences et des discriminations dont sont victime les femmes. Dans un rap très posé, le roi a donné sa sentence : la femme doit être respectée, vénérée. La femme doit être seule maitresse de ses choix.

C’est alors que l’on a assisté à une bataille de rap dans le but de courtiser les jeunes femmes du royaume. A l’arrivée ce fut aux jeunes dames de choisir chacune son prétendant et non le contraire comme cela se fait à l’accoutumée.

Une mosaïque des danses Sao présentées au public

Démonstration de danse mbilé © Saomagazine

La mission des danseurs sur ce spectacle n’était pas la plus facile : entre les différentes danses et les différentes tenues qui vont avec, la synchronisation visait la perfection. Danse hip hop, danse contemporaine, danses traditionnelles (Saï et Mbilé) etc. les danseurs ont tout donné durant le spectacle. C’est connu en Afrique, tous les moments de la vie sont rythmés par les chants et les danses et les Sao ne font pas l’exception dans ce registre.

Le sempiternel conflit éleveurs – agriculteurs une fois de plus dénoncé

le rappeur M’Res dans le rôle d’éleveur © Saomagazine

Le conflit éleveurs – agriculteurs semblent être l’un des plus vieux conflits mettant en mal la cohabitation sociale et pacifique des descendants des Sao. Le spectacle de l’artiste Sultan y a fait un détour en rap en mettant en scène les artistes M’Res et Imaam T dans les rôles d’éleveur et agriculteur et une fois de plus c’est le roi Sultan qui est venu trancher. Vivre dans l’harmonie, privilégier le dialogue aux affrontements, se parler et surtout s’écouter, telles sont les recommandations du roi.

Un spectacle visuel très abouti, résultat d’un travail d’équipe remarquable

L’artiste Sultan remerciant ses acteurs © Saomagazine

Visuellement parlant, le spectacle de l’artiste Sultan et sa team se positionne comme l’un des plus réussis et des plus aboutis de ce début d’année. Lors de la conférence de presse annonçant cette résidence, l’artiste Sultan avait présenté l’équipe qu’il a réuni pour ce projet en allant jusqu’à chercher les expertises ailleurs. On avait donc à la mise en scène le tchadien Maxime Oulouna Damsou venant du Burkina Faso, la touche du bodypainter camerounais Keulion au maquillage, au son et à la lumière le français Quentin. Pour être complet, le spectacle a vu la participation des artistes Melodji, Daisson, Imaam T, Omaarson, Tchadiano ; Bouchra et M’Res.

Le One Master Tchad 2021 est connu au bout de la compétition organisée par Africa Queens Agency

La 2ème édition du One Master Tchad s’est tenue au Selesao Restaurant Lounge de Sabangali le vendredi 28 mai 2021. Le concours de mannequinat exclusivement masculin a livré son verdict après une belle soirée riche en couleur et spectacle pour élire celui qui allait succéder à Azingo Gabin, One Master Tchad 2018. Après donc un arrêt de deux ans, la compétition One Master Tchad a livré sa 2ème édition cette année 2021. Après la réception des canditatures et des présélections qui ont débuté en fevrier 2021, c’est finalement une short-liste de 10 candidats qui ont été retenus pour la finale de la compétition. C’est sous la présentation de Clément Mortodé que le jury devait donc durant toute la durée des différents étapes de compétion élire le trio gagnant. Après l’accueil et l’installation des invités, partenaires et les amoureux de la mode et de l’élégance qui ont fait le déplacement que la soirée a débuté.
Sortie de revelation des candidats © Saomagazine
Première sortie de révélation des différents candidats habillés aux couleurs du partenaire major de cette 2ème édition Tecno Mobile Tchad. Le public découvrait ainsi les 10 candidats prétandant au titre en compétition sous le regard admiratif et attentif du One Master Tchad 2018 et de la Top Model Tchad 2020 et ses dauphines.
Abdel Aziz, promoteur One Master Tchad et Directeur d’Africa Queens Agency © Saomagazine
Ce fut ensuite l’occasion donnée à l’organisation de remercier les différents sponsors qui ont apporté leur soutien à cette deuxième édition et de présenter les membres du jury pour cette édition. Présenter aussi African Queens Agency, organisatrice de la compétition et partager leur vision du mannequinat tchadien à travers leur directeur le très connu mannequin Adbel Aziz.
Différentes sorties des candidats © Saomagazine
Les candidats eu pour la compétition trois sorties pour permettre au jury et au public d’apprécier leurs atouts. Une première sortie en tenue de plage, une seconde sortie en tenue de ville et une autre en tenue de soirée. A ces trois sorties, faudrait ajouter une autre sortie avec la collection de la marque sportive El Tchado, partenaire aussi de l’évènement.
Prestation Crazy Missy © Saomagazine
Côté spectacle, c’est l’artiste rappeur KND du label Preston Concept qui a ouvert le bal des prestations artistiques. Il y’avait aussi le groupe Tchado star avec une chanson et une danse présentées en exclusivité à la soirée: La danse du Maréchal, en hommage au Maréchal du Tchad décédé recemment. La guest star de la soirée Crazy Missy était à la clôture des prestations artistiques.
Une heureuse gagnante de la tombola © Saomagazine
Un jeu Tombolo organisé par le partenaire Tecno Mobile Tchad a parmi à plusieurs spectateurs de repartir avec des lots Tecno. Un moment durant lequel le partenaire a aussi l’occasion de présenter la structure Tecno Mobile Tchad, son historique, ses différents services et bien sur les différentes gammes de smartphones commercialisés sur le territoire tchadien.
Défilé de mode par le styliste Haroun Fashion © Saomagazine
On n’a aussi droit à un défilé offert par un jeune styliste tchadien Haroun Fashion  qui nous présentait ainsi sa carte de visite dans le mode et la couture. De belles tenues pour hommes et femmes. Un travail varié, fait avec un plusieurs tissus, une véritable mosaique de choix présenté par le jeune styliste que le public a apprécié.
Le trio One Master Tchad 2021 et le One Master Tchad 2018 © Saomagazine
Pour la verdict de la compétion, le trio gagnant est composé de Oumar Djibrine, 1,91m, 2ème dauphin; Kouladoumbaye Maxime, 1,90m, 1er dauphin et de Aboulaye Matho, 1,94m élu One Master Tchad 2021. Un choix autant plébiscité par le public, que par le jury et aussi par les votes sur la page officielle de la compétition en ce qui concerne le One Master élu.
Remise de lots aux gagnants © Saomagazine
Les heureux gagnants ont reçu divers lots offerts par l’organisation que par les différents partenaires: des smartphones Tecno, des kits D-Tv avec un mois d’abonnement, des maillots personnalisés de la marque El Tchado etc…
Le trio One Master Tchad 2021, la Top Model 2020 et les organisateurs © Saomagazine
Ainsi a pris fin la 2ème édition de One Master Tchad, un pari risqué au départ comme a eu à le témoigner l’initiateur du projet dont beaucoup s’interrogeait sur la capacité d’un concours de mannequinat exclusivement masculin à susciter de l’intérêt du public. A voir le Selesao Restaurant Lounge plein à craquer et décoré aux couleurs d’un partenaire aussi prestigieux que Tecno, finalement le pari en valait la peine et le rdv est déjà pris pour la prochaine édition.  

La nuit des femmes rondes et belles du Tchad : une réussite au-delà de l’audace et du courage

0
Ce qui a commencé timidement comme une blague entre copines s’est finalement transformée à une grande fête et célébration des femmes rondes ce samedi 29 mai 2021 au snack bar le Concept de Chagoua. Le Collectif des femmes rondes et belles du Tchad est né de manière anodine, après que plusieurs femmes rondes du Tchad, très actives sur les réseaux sociaux ont commencé à s’identifier comme des « apouchou » (terme emprunté aux ivoiriens pour qualifier les femmes en chair) par différenciation aux « skinny ». Le phénomène a pris une telle ampleur que ces dames courageuses ont décidé de mettre ensemble leurs énergies afin d’être plus impactant dans l’affirmation de leur identité. Cette volonté va donc donner naissance à la 1ère édition de la Nuit des Femmes Rondes et Belles du Tchad et surtout a une association avec à sa tête là présidente Mercy assira Djimtolabaye. Les images partagées sur leur page Facebook quotidiennement des préparatifs laissaient peu de doute sur la réussite de cette soirée qui serait d’ailleurs une première. C’est donc un snack bar Le Concept plein à craquer, à ne plus savoir où mettre les gens qui a servi d’auditoire et de scène à ce collectif très audacieux. Le public était plus que présent, curieux et surtout solidaire envers ses braves dames qui ont décidé de briser le plafond de verre en une soirée !
Kamal & Beral, présentateurs de la soirée © Saomagazine
Il sera difficile de refaire le film de cette soirée ici (il fallait y être) mais nous allons résumer les moments forts pour vous donner une idée de ce que vous avez raté à la présentation le duo Beral et Kamal. D’abord les allocutions
Évelyne Loulou, Présidente du comité d’organisation © Saomagazine
Une soirée longue mais très peu d’allocutions et surtout des allocutions courtes. C’est d’abord la présidente du collectif des Femmes Rondes et Belles du Tchad qui a ouvert le bal en remerciant le public qui s’est déplacé pour l’évènement, les partenaires qui ont cru en leur initiative folle et surtout de rappeler le bien-fondé de leur association : l’acceptation et l’épanouissement de la femme au ronde. Parce que rappelle-t-elle, la femme ronde est souvent le sujet des moqueries, des railleries ce qui peut entrainer cette dernière à perdre confiance et d’estime pour soi-même. L’appel est simple : aimez ces femmes telles qu’elles sont, soutenons-les et témoignons-leur notre affection comme ce soir en étant aussi nombreux.
Mot de la marraine Mme Sarah Noudjalbaye © Saomagazine
A la suite de la présidence du comité d’organisation, c’est la marraine de l’évènement Mme Sarah Noudjalbaye qui a pris la parole pour signifier d’abord son émotion et sa fierté d’avoir été choisie comme marraine de cette évènement. La marraine a rappelé à son tour qu’au-delà de toutes les causes qui peuvent être à l’origine de la prise de poids chez une femme, tout est d’abord une question d’acceptation de soi et des autres. Une soirée qui vient donc à point nommé pour contribuer et faire évoluer les mentalités en ce qui les concerne. Que la femme dite ronde ne souffre plus du regard des autres et n’ait plus un regard si réducteur de sa personne. Une fois les discours passés, place au spectacle ! Des chorégraphies pour bouger de partout…
Instant de chorégraphie © Saomagazine
La mise en bouche et le plat de résistance de cette soirée furent les chorégraphies : les rondes et belles ont dansé avec joie, courage, enthousiasme et conviction. Pour l’ouverture, c’était la célèbre chorégraphie du titre « Jerusalema ». Il y’a ensuite eu une chorégraphie de danse gourane sur le titre « Bella » de des artites MH & Afrotronix pour clôturer avec une chorégraphie de danse Saï. A chaque chorégraphie la tenue qui allait avec. Tout ceci sous les encouragements et les applaudissements nourris du public. Les prestations des artistes venus soutenir l’initiative
Prestation du chansonier député Béral Mbaikoubou © Saomagazine
Plusieurs artistes sont venus témoigner leur soutien à cette initiative en étant autant sur la scène que dans le public. Pour ce qui est de la scène, plusieurs artistes se sont succédés : le zoukeur Aristide Djimrangue en intro pour diffuser de la douceur à travers ses mélodies zoukantes, Rolenzo Nkosi, Geneviève Matibeye la pleureuse qui a livré en exclusivité un bout de son projet « Kélou », la jeune pépite Liguy avec ses belles reprises et le chansonnier Béral Mbaikoubou. Chacun dans son registre a tenu le public dans la magie de cette belle soirée. Un sketch bien amené sur les clichés quotidiens de la femme ronde
Instant comédie avec Herbert le Sage en couple © Saomagazine
Pour ce sketch d’une vingtaine de minutes, le collectif des femmes rondes et belles a pris en renfort quelques têtes connues dont personne ne soupçonnait les qualités de comédien. C’est le cas de Lou Djidalloum, le très célèbre président autoproclamé des immatures du Tchad qui a livré une prestation à la hauteur de son immaturité même si la grosse performance est revenue au couple du très célèbre Herbert le Sage qui a cartonné dans son rôle d’époux d’une femme ronde. Quelques conseils pratiques de spécialistes à l’endroit des femmes rondes
Les précieux conseil de la docteure Madjiré Victoire © Saomagazine
Un moment particulier de sensibilisation et d’information au programme ; si le coach Saleh Abdoulaye a été très bref dans son propos en demandant simplement aux femmes rondes de faire du sport, c’est au médecin Madjiré Victor qu’est revenu la tâche la plus délicate. Elle a tenu à rappeler aux femmes rondes les préalables qu’elles doivent s’imposer pour une meilleure vie : privilégier les vêtements amples et en coton, faire régulièrement son bilan de santé pour prévenir toutes les maladies dont elles sont exposées de par leur condition (diabète, hypertension, goutte etc.). Les sifflements et les cris désapprobateurs du public n’ont pas suffi à l’ébranler dans sa sensibilisation, ce qui lui a valu à la fin des applaudissements. Un défilé de mode et un poème pour clôturer en beauté Le collectif a d’abord offert un défilé avec des créations des stylistes Sy Élégance du Tchad et Obedia du Cameroun; des vêtements épousant parfaitement les formes de nos dames et les mettant vraiment en valeur. Nos dames arrachaient à chaque passage les applaudissements du public, qui pour une fois découvrait un défilé avec des modèles qui sortent de l’ordinaire, du moins des standards jusqu’ici servis sur les podiums de défilé du Tchad. Le collectif a clôturé la soirée à un poème, reprenant l’essentiel de la plupart des messages qui ont été distillés tout au long de cette soirée. Femme ronde, femme belle, qui s’accepte et qui s’assume, qui reste forte et debout face au regard des autres, face aux clichés du quotidien. C’est dans une ambiance de danse que s’est donc clôturée cette première édition inédite de la nuit des femmes rondes et belles. Des confidences des organisatrices et de la marraine de l’évènement, pour la prochaine édition, au regard de l’engouement et du succès de celle-ci, elles peuvent se permettre de rêver plus grand lors de la prochaine édition. Le collectif a tenu à rappeler qu’elles sont désormais, elles, réunies en association et lancent un appel à toutes les femmes rondes du Tchad qui hésitent encore à franchir le pas à les rejoindre au sein de leur association. Pour rester informé sur leurs activités, bien vouloir s’abonner sur leur page Facebook officielle La nuit des Femmes Rondes et Belles du Tchad.

L’association Femme aussi lance officiellement les activités de la 5édition du Festival KOURA GOSSO ce matin au Radisson Blu hôtel de N’Djamena.

0

Apres 4 éditions tenues à Moundou, la capitale économique du Tchad, l’association ‘’Les Femmes Aussi’’ (AFEMA) a délocalisé sur N’djamena pour sa cinquième édition l’événement culturel qui faisait bouger la ville de Moundou cinq jours d’affilé tant par la mobilisation des artistes venant de la capitale que par ses activités de formations, coaching etc.

Placé sous le thème ‘’Carton rouge aux violences faites aux femmes’’, la cinquième édition est lancée ce matin à l’hôtel Radisson en présence du Ministre de l’Aménagement du Territoire, Mme Amina Ehemir Torna, de la Ministre de la femme et de la protection de la petite enfance Amina Priscille Longoh, la Conseillère à la jeunesse, aux sports et à l’entrepreneuriat à la présidence Fatimé Boukar Kosseï, de la Directrice de la maison de la femme et de du Directeur de l’Institut Français du Tchad, tous derrière Netoua Ernestine promotrice de l’événement afin de donner un cachet particulier à cette première à N’djamena.

Netoua Ernestine, Promotrice du festival

Prenant la parole tour à tour, les intervenants ont salué la mobilisation de la jeunesse autour de ce thème qui  est encore d’actualité avec le viol de la jeune Meram dont les responsables sont en justice depuis hier. Ils encouragent l’équipe à porter le message et la lutter au plus loin afin que la femme soit épargnée de toute violence. La Ministre de la femme Amina Priscille Longoh après son discours officiel d’ouverture a lancé un message aux jeunes à propos du viol qui se vit ce jour et a signalé au public que son département suit minutieusement le dossier actuellement en justice et que justice sera faite pour Meram. C’est avec les mots de la Ministre qui patronne l’événement que la cérémonie du lacement a prit fin avec une séance de photos de famille.

Le festival Koura Gosso prend fin le dimanche 30 mai. Les activités se tiennent au village artistique du festival logé à l’espace Talino Manu (Ballet National), à l’Université HEC-TCHAD et à l’Institut Français du Tchad.

Les 10 collaborations musicales comme pari de visibilité pour la musique tchadienne.

0
Dans la musique, les collaborations (featuring) entre artistes de diverses nationalités dans des industries musicales structurées et concurrentielles sont souvent l’occasion pour eux d’élargir leurs audiences respectives. Dans d’autres cas, il s’agit souvent d’un artiste (moins connu) de « s’acheter » une audience grâce à une collaboration avec un artiste ayant déjà une grande notériété. Quoiqu’on en dise, les collaborations entre artistes ont depuis fort longtemps dépassé le simple cadre des affinités entre deux artistesn, elles sont stratégiquement commerciales. Ce n’est plus un sujet à débat, c’est un fait: le Tchad n’arrive pas à se faire une place dans la musique sur le continent, ne serait-ce que sur le marché culturel de l’Afrique francophone. Plusieurs artistes ont pourtant fait des collaborations avec des artistes d’autres nationalités sans que celà n’aboutisse aux résultats escomptés. Exception faite cependant du featuring entre Mannobeats & Afrotronix avec le titre « Akouna » qui cumule actuellement plus de 3,8 millions de vues sur YouTube. Pour le reste, c’est des succès mitigés: Mawndoé & Mani Bella, Mawndoé & X-Maleya, Ray’s Kim & Locko, le groupe D6bel & Serge Beynaud ou encore Moussa Aimé & Petit Miguelito. Pour ce qui est donc des artistes tchadiens aujourd’hui, l’on est plus dans une démarche de « s’acheter » une audience auprès des artistes de renom pour la plupart. A une exception prête pour l’un pour qui il s’agira plutôt de s’ouvrir d’autres audiences. Voici donc une liste de 10 collaborations qui seront très bénéfiques à nos artistes et à la musique tchadienne pour s’attirer les projeteurs du showbiz africain: 1- Afrotronix ft. Diamond Platnumz
Afrotronix & Diamond Platnumz
Ce serait sans doute l’une des collaborations les plus profitables à l’artiste et au Tchad en particulier. Diamond Platnumz est à ne plus en douter l’un des artistes africains les plus suivis du continent avec des clips vidéos qui ont dépassé le milliards de vues sur YouTube. Presque tout ce qu’il touche se transforme en or. C’est aussi un des artistes les plus prolifiques en matière de collaborations avec d’autres pays du continent: Congo, RDC, Nigeria, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Ouganda etc. La plupart de ses featuring franchissent facilement la barre des 50 millions de vues sur YouTube. Une collaboration avec Afrotronix qui depuis lors franchi déjà le million de vues avec ses clips serait donc de bonne augure pour les deux. 2- Cidson Alguewi ft. Innoss’B
Cidson Alguewi & Innoss’B
La pépite congolaise Innoss’B en featuring avec Cidson Alguewi sur un titre très dansant pourrait aussi avoir un impact très fort. Cidson Alguewi étant l’un des rares artistes tchadiens ayant des atouts de « showman ». Très bon danseur autant que Innoss’B, Un bon titre, une bonne chorégraphie et tour est joué. Depuis justement sa collaboration avec Diamond Platnumz, Innoss’B fait en moyenne actuellement pas moins de 20 millions de vues par clip ce qui serait une belle exposition pour le seigneur de la ville avec son saïtonic qui vient de nous livrer le clip du titre « cardiolove ». 3- Obie G ft. Didi B
Obie G & Didi B
Un feat entre le peintre et l’ivoirien Didi B  serait d’une certaine saveur. Obie G a une  qualité en matière d’écriture incontestable. Une plume d’écriture qu’un Didi B viendra casser avec les choses de quartier. Une collaboration qui ne devrait pas être une guerre de punchlines à la Molière (d’ailleurs Didi B a dit qu’il y’a pas l’argent dedans) mais une bonne histoire du quartier avec la fougue des deux rappeurs combinés ça va donner quelque chose de fantastique et replacera bien le Tchad sur la carte du rap africain. Une sorte de « Baïlo » bien remixé quoi… 4- Genzy Matibeye ft. Charlotte Dipanda
Matibeye & Charlotte Dipanda
Imaginez un seul instant une collaboration entre la diva camerounaise et le rossignol tchadien auteure de « maman » … ce serait magique une belle ballade mélodieuse entre deux langues: le duala et le gambaye/sara. Les deux ayant une sensibilité presque similaire pour autant des mélodies que des titres un peu plus dansant. Mais il serait plus intéressant d’entre les deux sur une balade musicale. 5- Massood Dgam ft. Daphné
Massood & Daphné
Massood arrive à rapper aussi bien qu’il s’en sort en chant, l’auteur de « Kelou », « Fmc » ou « Maman » à prouver avoir une certaine polyvalence dans la proposition musicale. Quoi de mieux que d’associer la ravissante Daphné  un titre? Celle qui cumule actuellement presque 3 millions de followers sur Instagram serait d’une belle visibilité pour notre badboy Massood. 6- Mawndoé ft. Sidiki Diabaté Le registre dans lequel évolue l’artiste Mawndoé depuis la mise en place du projet « Au nom de l’art » est très propice pour essayer une collaboration avec le seigneur de la kora Sidiki Diabaté. les dernières propositions de Mawndoé « Au nom de l’art » et  » A koun dei deu » montre bien l’orientation musicale actuelle de l’artiste qui nous ramène à l’époque des belles balades comme « Netoua », « Gue ya »… La présence de la voix et de la Kora de Sidiki Diabaté sur un titre de Mawndoé actuellement donnerait une sonorité à la Ismaël Lo. 7- Vog Gaetito ft. Niska
Vog Gaetito & Niska
A la base il n’était pas dans mes propositions, bien que j’apprécie avec beaucoup de réserve la direction artistique de ce jeune que nous avons découvert grâce au slam, il peut faire des étincelles sur un feat avec Niska. Je m’explique: si vous écoutez la dernière proposition du jeune Vog « Sale gosse », c’est vraiment du sale qu’il a fait dans le sens complet du terme. Il se trouve que depuis que Maalhox a pris une pause, c’est Niska qui règne sur le sale. Il est d’ailleurs un gran fan de Maalhox. Alors si Vog est sur cette lancée, voilà de quoi les mettre ensemble. 8- Crazy Missy ft. Inna Money
Crazy Missy & Inna Money
Deux rappeuses de deux pays voisins, encore à l’école du rap à l’ancienne qui peuvent s’apporter mutuellement une audience. Inna Money forme un binôme avec le rappeur Teddy Doherty et ont à leur palmares quelques succès comme les titres « Bomayé »; « 3G », bref un bel accueil critique avec leur album Pyromanes. Comme Crazy Missy, Inna Money s’est faite une place et un nom auprès de l’arrière garde du rap camer. Une collaboration entre ses deux reines seraient de bonne augure. Visuellement et lyricalement ce serait interessant de voir l’auteure de « Trop loin » et la fille de la « Salade » ensemble sur une titre. 9- Lincy ft. Locko
Lincy & Locko
Lincy reste à ce jour le plus gros potentiel de la musique urbaine tchadienne féminine. Avec une carrière en dents de scie qui jusqu’ici tarde à vraiment décoller malgré  les belles opportunités. Son dernier succès en date est sa collaboration sur le titre « Habi » avec Waïti Chiftakef. Et si elle signait donc son très attendu et depuis annoncé come-back avec une collaboration avec le lover Locko? Locko c’est une carrière déjà bien rempli, des collaborations des titres à succès. C’est en moyenne 2 millions de vues par clip vidéo actuellement Ce serait bien que Lincy s’invite  « Au mariage de ma go ». 10- Abdoulaye Nderguet ft. Youssou Ndour
Abdoulaye Nderguet & Youssou Ndour
Pour la fin, rêvons une rencontre entre deux légendes de la musique: Youssou N’Dour l’auteur des inoxidables titres « Birima » et « 7 seconds » et notre voix de stentor Abdoulaye Nderguet donc les performances vocales ne sont plus à démontrer. Abdoulaye Nderguet des titres « Neloumta » et « Sans école » a toujours impressionné ceux qui l’ont écouté par sa voix et je reste convaincu que Youssou Ndour ne restera pas insensible à une telle puissance vocale. voilà 10 collaborations de rêve et stratégiques pour quelques de nos artistes. Le tout n’étant pas dans la collaboration mais de la stratégie à mettre en place derrière pour capitaliser sur cette exposition afin que celà ne finisse pas en une tempête dans un verre d’eau.

Le rappeur DMX est finalement décédé après une overdose

Comme beaucoup le présageait déjà, l’artiste DMX a finalement été déclaré mort ce jour de suite d’une énième overdose de drogue à l’âge de 50ans Alors que les rumeurs le donnaient déjà mort depuis ce matin, c’est son agent qui fera une première sortie pour démentir la rumeur en suppliant les internautes d’arrêter cette rumeur par respect pour sa famille qui vit cette douleureuse expérience. En effet, le rappeur DMX avait été hospitalisé une semaine plutôt pour une énième overdose de drogue. Earl Simmons de son vrai nom, DMX se bat contre les demons de la drogue depuis des années. Une addiction qui lui a valu des démêlés avec la justice et plusieurs cures de désintoxication dont la dernière connue remonte en 2019. rappeur de 50 ans a souvent fait les choux gras de la presse avec diverses controverses, déboires avec la justice et des problèmes d’addiction à la drogue, qui lui avaient valu un séjour en cure de désintoxication en 2019. Le 02 avril, l’artiste est admis en hospitalisation pour une overdose qui lui sera fatale. Selon le tabloïd Tmz, Simmons a été transporté en urgence à l’hôpital après s’être effondré chez lui. Il est actuellement en soins intensifs dans un état critique », pouvait-on lire dans un communiqué publié par le tabloïd. « Bien que les efforts de réanimations l’aient maintenus en vie, DMX est resté pendant près de 30 minutes sans oxygène, ce qui a entraîné une activité cérébrale très faible », était-il ajouté dans l’article, qui précisait alors que le rappeur était dans le coma. « Le manque d’oxygène a gravement impacté son cerveau. Ça ne présage rien de bon », ajoutait un proche à TMZ. Véritable star du hip-hop outre-Atlantique, DMX s’est fait un nom sur la planète rap dans les années 1990. Earl Simmons est né le 18 décembre 1970 à Mount Vernon, dans l’Etat de New York. Une enfance violente dans la banlieue de la Grosse Pomme qui lui vaudra plusieurs démêlés avec la justice. Dès la fin des années 1980, il amorce sa carrière musicale et collabore avec LL Cool J dans les années 1990. Son premier album, It’s Dark and Hell Is Hot, sort le 12 mai 1998. S’en suivront sept autres, pour un total de plus de 30 millions de disques écoulés à travers le monde. Figure du rap hardcore, DMX enchaîne les tournées et les tubes et devient le deuxième rappeur de l’histoire, après Tupac, à avoir publié deux albums à se hisser la même année au classement Billboard 200.