Depuis le 11 mars 2024, l’Agence pour le Développement de l’Electrification Rurale et la Maîtrise de l’Energie (ADERM), en partenariat avec l’Alliance Mondiale Contre le Changement Climatique (AMCC+) et l’Union Européenne (UE), a mené une campagne visant à sensibiliser sur l’électrification rurale et la préservation de l’énergie. Cette initiative a pris fin ce 24 Mars 2024 à la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et d’Artisanat.
La clôture de la campagne s’est déroulée en présence d’une soixantaine d’étudiants de la CCIAMA, qui représentent une partie importante des ménages visés par cette campagne.
Au cours de cette dernière journée, l’équipe d’ADERM a mis l’accent sur les gestes simples à adopter pour économiser l’énergie, fournissant ainsi des informations précieuses pour une utilisation plus responsable des ressources énergétiques.
Une conférence de presse a été animée ce matin à Wenaklabs par le jury ayant conduit la sélection des candidatures retenues à l’issue de l’appel à candidatures lancé dans le cadre du Programme Création Africa Tchad. L’objectif était d’une part de rappeler le bien-fondé de la mise en place de programme et aussi donner les grandes lignes de la timeline dudit programme.
Création Africa Tchad : Un vaste programme d’accompagnement de l’entrepreneuriat culturel du Tchad.
Le Directeur délégué de l’Institut Français du Tchad M. Pierre-Hubert Touchard dans son mot d’introduction a présenté brièvement le programme Création Africa Tchad qui est un programme de soutien aux industries culturelles et de renforcement des capacités des entrepreneurs culturels. Ce programme financé par l’Ambassade de France au Tchad ambitionne de contribuer à l’émergence d’une industrie culturelle et créative dynamique au Tchad. Cela passe essentiellement par la montée en compétence de ses acteurs (d’où les appels à candidature) et aussi par l’accompagnement du plan quinquennal du ministère de la culture visant à doter l’artiste et l’entrepreneur culturel d’un statut et à la révision du BUTDRA. Le programme bénéficie aussi de l’appui de plusieurs partenaires, apportant chacun leur expertise dans divers domaines concernés : Fanaka&Co, Wenaklabs, LAFAAAC, Sao Média.
20 candidatures retenues à l’issue du processus de sélection
La présidence du Jury l’actrice Achouackh ABAKAR a tenu d’abord à remercier tous les candidats qui ont participé à cet appel car cela démontre leur engagement et leur dévouement pour la chose culturelle. Parlant au nom du jury, elle se dit satisfaite de la qualité des candidatures reçues mais cependant il est important de rappeler les critères qui ont décidé de la sélection. L’originalité, l’impact social et économique, l’originalité et la pertinance ont été les critères qui ont guidé des choix portés. A l’issu des délibérations, 20 projets ont été retenus : 7 en mode et design, 7 en cinéma et audiovisuel, 6 en spectables vivants. La présidente du jury a terminé son propos en adressant des félicitations aux candidats retenus et leur admiration pour leurs contributions à l’enrichissement de notre patrimoine culturel.
Une enveloppe d’un million d’euros pour accompagner l’entrepreneuriat culturel tchadien
Un million d’euros c’est le montant du fond aloué à ce programme comme l’a rappelé Marie-Laure Alingué membre du comité de pilotage du Programme Création Africa Tchad, en charge des financements du projet. Le financement est mis en place par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) à travers l’Institut Français du Tchad et piloté par MLA Consulting. Ce financement à permettre principalement la mise en place d’un guichet de l’entrepreneuriat culturel avec un rôle d’informer, former et gérer les appels à projets. Dans cette perspective, un appel à projet pour un soutien à la structuration de projet (de l’idée à la conception). Il faut rappeler que ce financement accompagne le processus de création et non de réalisation. Un autre appel à projet sera lancé pour la mobilité des entrepreneurs culturels. Il s’agira ici de soutenir les acteurs culturels à participer aux manifestations à l’étranger.
La conférence de presse s’est terminée par un cocktail offert par l’organisation durant lequel il était encore possible d’échanger de manière plus conviviale avec les différentes personnes ressources du programme qui ont pris part à cette conférence de presse.
La 12ème édition de Saamha, N’Djamena Fashion week a été officiellement annoncée ce mercredi 22 novembre 2023 par un point presse combiné avec le casting de sélection des mannequins.
Pantalons, collants et t-shirt noirs, les jeunes filles et garçons venus de divers quartiers de N’Djamena ont répondu présents pour le casting de Saamha N’Djamena Fashion week 12 édition au terrain de basket du lycée Félix Eboué. Mine serrée ou sourire aux lèvres pour les habitués de la mode, tous nourrissant une fois de plus l’ambition d’arpenter les différents podiums de la doyenne et la plus prestigieuse des RDV de la mode au Tchad. Le Mini défilé organisé à cette occasion servant donc de casting pour les jeunes mannequins présents qui ont défilé sous l’oeil attentif du jury de sélection mis en place à cette occasion.
La promotrice de cette rencontre annuelle de la mode en la personne de Mme Solkem Ngarmbatina a tenut à rappeler l’intérêt de pérenniser Saamha afin d’exporter une image positive du Tchad et faire la promotion des jeunes créateurs du Tchad. Elle a ensuite annoncé le programme de cette 12ème édition qui se tiendra sur 3 jours allant du 14 au 16 Décembre 2023.
Selon le planning habituel,il y aura le Saamha in the street à Moursal le 14 Décembre, le Saamha haute Couture qui mettra en lumière les savoir-faire des stylistes d’ici et d’ailleurs et se passera du côté de l’hôtel Ledger Plaza puis le Saamha for kids qui est un défilé dédié à offrir du sourire, de la joie et le partage aux enfants des orphelinats.
Le local de la fondation Noho-Tindo Fondation a servi de cadre pour la célébration du jour de l’anniversaire du Directeur Général d’Airtel Tchad, Monsieur Dina Mahamat Amadou, ce 19 septembre 2023. C’est une occasion de réjouissance et de partage de gâteau qu’a offert le DG d’Airtel Tchad aux enfants de la fondation ainsi qu’à leurs responsables.
Située dans la Commune du 7ème arrondissement de la ville de N’Djaména, Noho-Tindo Fondation s’est honorée de servir de cadre pour cet événement marquant son jour de naissance, riche en couleur et hautement amicale de la part du DG Dina Mahamat Amadou. Avec lui, une forte délégation de l’entreprise ainsi que les artistes Kadeux et Ahmat MB, deux jeunes pépites de la musique urbaine tchadienne.
C’était une ambiance bon enfant et mémorable pour les enfants de la fondation, leur responsable ainsi qu’à ses propres enfants. Pour le grand plaisir des enfants dont il s’est fait le serviteur en ce jour spécial. Le DG s’est mis au service de table, lui et ses invités de marque. « Je suis sorti du Tchad depuis plus de 20 ans et j’ai toujours fêté mon anniversaire avec des gens surtout les plus nécessiteux, orphelins, veuves, les enfants de la rue, les jeunes vendeurs à la crié. Aujourd’hui, je fête ce moment unique avec mes enfants et ceux de Noho-Tindo Fondation est ma façon d’immortaliser cette journée et je l’ai toujours fait car ces enfants n’ont pas eu assez de chance comme nous mais chacun se voit à travers eux. Ceci, est pour moi, une joie immense », a exprimé le Directeur Général Dina Mahamat Amadou.
Pour lui, sa présence au milieur de ses enfants lors de la célébration de son jour de naissance, est pour qu’ils connaissent les réalités de la vie ; leur dire que l’on ne peut tout avoir, si la chance vous ait été donné d’y arriver qu’il faut toujours avoir l’esprit de partage et du sacrifice disait le DG Dina Mahamat Amadou. « Je pouvais bien organiser une grande fête et inviter quelques DG à se joindre à moi comme c’est une journée qui m’a vu naitre mais la valeur ajoutée sera quoi ? Je ne vois pas », a-t-il ajouté.
Il faut préciser que la Fondation Noho-Tindo existe depuis plus de 13 ans et abrite plus de 200 enfants diverses horizons et âge. Elle est dirigée par Mme Martine TAGUI BISSI, une dame qui fait beaucoup pour les enfants et dans le domaine de l’art. comme elle aime bien l’exprimer, étant elle-même une orpheline de père et de mère, elle ne peut pas rester inerte et voir la souffrance des enfants qui sillonnent les rues de N’Djaména, sans un suivi encore une éducation.
« Je voulais à travers ce projet demandé au peuple tchadien, de cesser avecces messages de haine, ces tueries, des assassinats, tout ça, ce n’est pas le Tchad qu’onconnait avec un peuple uni. Ne laissons pas la soif du pouvoir et la politique nous détruire.J’ai pleuré (Minôh), comme je l’ai mis au passé, je veux que cela cesse qu’on en parle aupasser et que le peuple tchadien puisse s’unir à nouveau et construire » affirme Melodji.