Caled Ngaba – Je te Yamo live au Selesao

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Lors de la soirée caritative « Sois les mains d’Espoir », l’artiste Caleb Ngaba nous a servi le titre « Je te Yamo » (je t’aime en argot). Un savant mélange de soul, rnb et gospel.

Caleb Ngaba chante la main sur le cœur pour les femmes enceintes et vulnérables

Le Selesao Restaurant Lounge du quartier Sabangali, a connu une ambiance particulière ce vendredi 30 novembre 2018. Une soirée caritative en faveur des femmes enceintes et vulnérables initiée par l’artiste auteur-compositeur, chanteur et interprète Caleb Ngaba sous le thème « Sois les mains d’espoir ».
Geneviève Matibeye ©Saomagazine
Une soirée destinée à toucher les cœurs des personnes présentes pour les amener à épouser cette cause d’humanité et de solidarité à l’égard de la femme porteuse de la vie. Pour se faire, il s’est entouré de quelques artistes acquis à cette cause pour mieux agrémenter la soirée. C’est l’artiste Geneviève Matibeye qui a ouvert la soirée en chanson; répondant à la circonstance de la soirée, elle a chanté l’enfant, elle a chanté la femme. L’initiatrice du projet musical des « pleureuses » a pleuré la femme mère de l’humanité, porteuse de la vie.
Dr Habsita témoigne ©Saomagazine
Sa prestation a laissé place ensuite au témoignage de docteur Habsita Mahamat, partie à cette initiative qui a exhorté les personnes bénévoles et bienveillantes à adopter des attitudes transformatrices envers les personnes vulnérables et défavorisées. Il est important selon elle de donner à ces personnes des outils pour améliorer leurs capacités de vie. c’est pourquoi il est prévue une formation en diététique, en alimentation de base pour le nourrisson et la femme enceinte. Une formation qui pourra réduire considérablement les risques de voir des nouveaux nés souffrir de malnutrition.
L’artiste Xena ©Saomagazine
Après ce témoignage chargé d’enseignement, c’est l’artiste gospel Xena accompagnée de son chœur qui a tenu la scène et dans le même registre elle a chanté la femme, elle a loué l’Éternel pour la merveille qu’est la femme et pour le miracle qu’est la vie. C’est la femme qui donne la vie.
Caleb Ngaba ©Saomagazine
l’artiste Caleb est ensuite monté sur la scène pour sa première prestation avec un hymne à l’amour avec le titre « Je te yamo » (je t’aime en argot). Un titre soul/Rnb mettant bien en exergue toute sa maîtrise vocale. Il a enchaîné avec le titre « Maman » un hommage sincère et touchant à la mère, pour lui dire merci pour la vie donnée, merci pour ce plus beau des cadeaux. Il nous a ensuite invité à nous interroger sur la vie après la mort… un appel à l’humanité, à la solidarité, à ne pas rester insensible aux souffrances de la vie.
Samira des Gazelles du Sahel avec son tableau ©Saomagazine
Une vente aux enchères de tableaux offerts pour la cause par les artistes Lty et Gamal a eu lieu et des personnes bienveillantes ont mis la main à la poche pour l’acquisition desdits tableaux. D’abord Samira directrice des Gazelles du Sahel qui a acquis le tableau de l’artiste Lty pour 75 000frs CFA. Un tableau représentant une femme enceinte avec l’Afrique en fond.
Génération ABCD avec leur tableau ©Saomagazine
Le deuxième tableau de l’artiste Gamal représentant une femme en pleur tenant son enfant est acquis par la Génération ABC pour 50 000frs CFA. D’autres tableaux seront aussi acquis par le Sélésao Concept. D’autres dons plus anonymes ont été faits via les enveloppes posées sur chaque table pour permettre à chacun de participer à cet élan de solidarité. L’artiste Caleb Ngaba est revenu sur scène pour clôturer cette soirée, sans oublier tout d’abord de remercier tous les partenaires qui l’accompagne dans cette aventure qui ne fait que commencer. Il invite ces collègues artistes à faire de la musique un levier de développement durable. Caleb Ngaba a décidé de faire la musique qui avant tout touche les cœurs et éveille les consciences.
Sois les mains d’espoir ©Saomagazine
Même si les objectifs en terme de levée de fonds sont loin d’être atteints, l’équipe de Caleb et du Dr Habsita commenceront dès le mardi 2 décembre 2018 un ciblage de 10 femmes enceintes et/ou allaitantes vulnérables dans les hôpitaux Notre Dame des Apôtres et Hôpital de Guinebor.

Le Sénégal remporte la 1ère édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie

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La Coupe d’Afrique de Slam Poésie N’Djaména 2018 a livré son verdict ce samedi 10 novembre 2018 et au bout du suspense et de la compétition, c’est Abdourahamane Dabo le candidat du Sénégal qui repart avec le trophée et le respect de tout un pays.
Trophée de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie © Saomagazine
Une « idée folle » qui a germé il y’a environ deux ans dans la tête d’un certain Baana Enono Arnaud alias Faithfull s’est matérialisée à N’Djaména à une compétition africaine durant laquelle les mots, les vers et les rimes ont été sublimés. Au départ ils étaient 37 candidats attendus mais c’est plutôt finalement 20 candidats soit 20 pays africains qui ont pris part à cette compétition  et c’est le pays de Toumaï qui a eu le mérite d’accueillir cette 1ère édition de la CASP.
compétition à Baba Moustapha ©Saomagazine
Depuis le 06 novembre 2018, la capitale tchadienne et surtout la jeunesse de N’Djaména a vibré au rythme de la CASP. Le centre culture Al Mouna et la Maison de la culture Baba Moustapha ont servi de ring de combat aux gladiateurs et gladiatrices du slam venus s’affronter au Tchad. Au bout d’une compétition très discutée, c’est Mesko R. Tellah du Togo, Lens Ulrich Kami du Gabon, Thuthukane Myeza de l’Afrique du Sud et Abdourahamane Dabo du Sénégal qui ont obtenu leurs tickets pour la demi-finale et la finale qui allaient se tenir à l’espace Talino Manu abritant le village artistique de la CASP.
Aperçu du public ©Saomagazine
Le village artistique était plein à craquer pour ce dernier virage de la CASP pour accueillir les derniers prétendants au titre de champion d’Afrique de Slam et poésie. Les déclamations des candidats lors de cette demi-finale étaient époustouflantes à arracher des cris d’admiration autant au public qu’aux autres candidats qui étaient tous là, solidaires derrière ceux qui étaient encore en compétition. L’Afrique du Sud et le Sénégal se sont qualifiés pour la grande finale après délibération du jury et les candidats du Gabon et du Togo se sont affrontés pour la 3ème place dans la petite finale remportée haut la main par le candidat gabonais avec un slam dans lequel il a refait le mystère de l’origine de la création alors que le togolais proposait un autre hommage à la gente féminine.
Thuthulane Myeza, vice champion de slam poésie 2018 ©Saomagazine
La finale entre le Sénégal et l’Afrique Sud n’a vraiment pas laissé grand suspense auprès du public qui, pour la majorité d’expression francophone était déjà fan des phrasées et des jeux de mots du sénégalais, mais tombait quand même en admiration devant l’expression avec laquelle le Zulu déclamait ses vers chargés d’une émotion indescriptible. Le jury qui du début jusqu’à la fin a gardé la même concentration, ne laissant échapper aucun mot des candidats a finalement porté son choix sur le lion de Téranga Abdourahamane Dabo.
la grande famille du slam réunie au Tchad ©Saomagazine
Tous les candidats ayant pris part à cette 1ère édition de la Coupe d’Afrique Slam Poésie ont reçu solennellement des attestations de participation de la part de des membres du comité d’organisation des mains de Mirjam De Bruijn, présidente du jury, de Didier Lalaye alias Croquemort Président de la CASP. Les trois lauréats de cette première édition ont chacun reçu un chèque de la part de l’Association Tchad Plus avant que solennellement, le « fou » par qui tout cela est arrivé M. Faithfull ne remette le trophée de la CASP à l’heureux gagnant.
Abdouharamane Dabo, champion d’Afrique de Slam Poésie 2018 ©Saomagazine
L’histoire retiendra donc que N’Djaména et donc le Tchad a organisé la toute 1ère édition de la CASP, que le slam est au Tchad un art majeur qui a su fédérer beaucoup de personnes et d’énergie pour offrir à l’Afrique et au monde cette grande messe des mots, des phrasées, des vers, des rimes.

Pour que vive le slam…

Le concert des vétérans avec Hommes du monde, Valsero, Imaam T, Daisson et Big Walker

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Au regard des artistes programmés pour le 3ème concert au village artistique de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie (CASP), il était clair qu’on devrait s’attendre à du lourd, du hardcore et des rimes très engagées. Le public de plus en plus nombreux au village artistique de la CASP allait cette fois consommer une musique qui fait penser au lieu de faire danser.
Abram’s en présentateur ©Saomagazine
C’est pourtant au jeune présentateur Abram’s qu’a été confié la tâche de présenter les bibliothécaires, les testamentaires, les templiers, les antiquaires et les dépositaires du mouvement hip hop du 235 avec la présence du rappeur combattant le Général Valséro du Cameroun, l’une des guest stars de cette 1ère édition de la CASP. C’est donc au jeune Abram’s qu’il revenait d’introduire les calibres qui allaient se succéder sur la scène.
Pif Bikini & Kyam sur scène©Saomagazine
L’ouverture de scène avait un goût de retrouvailles entre deux personnes liées par des années d’amitié musicale et que l’on n’avait plus vu ensemble sur scène depuis plus de 5ans. Il s’agit de Pif Pikini et de Kyam qui reformaient à l’occasion le duo Hommes du monde, du nom même de l’album qu’ils ont sorti ensemble en 2013. Et c’est avec le titre « hommes du monde » qu’ils ont ouvert leur prestation. Deux entités artistiquement différentes mêlant rap puriste et mélodies reggae pour des causes très engagées. Ils ont rappé la force de l’amitié dans le titre « homies », dénoncer les excès avec le titre « y’a trop », dire leur détermination dans « we got the spirit », ils ont aussi envoyé un coup de gueule vers les politiciens avec un « babylone fire burn them » dans le bon sens bien sûr.
Valsero sur la scène ©Saomagazine
Des coups de gueule aux politiques, prémices de l’arrivée du Général Valsero. Après une revue rapide des troupes,  le général a pris la scène d’assaut avec le titre « j’en veux » oui, le général en veut à tout le monde, à tous ces mecs qui dirigent le monde, il en veut même à lui-même. Valsero est venu avant tout faire passer un message à la jeunesse tchadienne et à la jeunesse africaine réunie au Tchad à l’occasion de la CASP. Il nous a servi une autoflagellation avec « c’est la misère qui m’a blessé » un titre qu’il a conclu par des mots très durs à l’endroit de nous, la jeunesse, nous les africains à qui l’ont a toujours fait croire qu’on ne mérite pas mieux que la misère que nous avons. Valsero a continué ainsi jusqu’à la conclusion de son passage avec sa « lettre au président ».
Imaam T sur la scène ©Saomagazine
Les templiers Imaam T & Daisson ont continué le travail commencé par le Général Valsero. Il s’agissait beaucoup plus d’Imaam T au rap et Daisson au refrain. L’on a eu droit à quelques titres du dernier album d’Imaam T. Un rap en langue locale très engagé aussi contre les politiques « Inti gaï wen ? » une question qui veut tout dire (demandez la signification au tchadien à côté de vous). « Gardien du temple », dépositaire du rap originel, qui ne s’est pas laissé travestir par le temps et les influences, d’ailleurs « nous ne sommes plus des esclaves » comme il le dit dans l’un de ses titres.
Big Walker sur scène ©Saomagazine
S’il y’a bien un rappeur qui n’a subi aucune usure et aucune influence du temps c’est bien le testamentaire qui a clôturé la scène : Big Walker ! le Big Walker est resté fidèle à l’époque où les rappeurs dégainaient leur flow avec leurs c**lles dans la main. Ce n’est pas le titre « Gansta rap » qui va nous démentir. Big Walker a tenu le reste du public en respect.

Nac le Xenopi, Lydol, Lady B, Lincy, Bokal et KKJ ouvrent le bal des spectacles au village artistique de la CASP.

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Comme l’on commence à s’y habituer, L’espace culturel Talino Manu de Moursal ne chôme pas en cette période de fin d’année à N’Djaména durant laquelle le climat est plus clément et plus doux. Le village artistique de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie (CASP) s’y est donc installé. Si l’on peut regretter le fait que les prestations artistiques aient commencé très tardivement alors que le village était déjà bondé de monde depuis 18h30, l’on a cependant eu droit à un spectacle de bonne qualité.
Ebah Essongue, présentateur ©Saomagazine
Sous la présentation cette fois de Ebah Essongue en solo, les artistes programmés pour ce spectacle d’ouverture étaient présents à quelques exceptions près. Une fois la présentation faite de ceux qu’il a nommé « le slam Band » c’est-à-dire les musiciens qui vont accompagner les artistes durant toutes les prestations programmées pendant toute la CASP, c’est le champion tchadien 2016 de slam Nac le Xenopi qui a ouvert la soirée.
Nac le Xenopi sur scène ©Saomagazine
Nac le Xénopi dans son style bien à lui a ouvert les hostilités de en déclamant les réalités tchadiennes entre autres les échecs des politiques gouvernementales, dans la manipulation des mots pour parler de ces maux qui se cachent derrière les concepts de « Tchad fort et émergent » avec tout ce qui va avec. Le rêve du « Tchad nouveau » jusqu’au parcours de désillusions de « Rimté le petit fonctionnaire », hier grand étudiant.
Lydol sur la scène ©Saomagazine
Après une déclamation des réalités tchadiennes du Xénopi, place à une déclamation émotionnelle de la belle Lydol, slameuse camerounaise que le monde a découvert il y’a quelques années à la compétition l’Afrique a un incroyable talent. Spontanéité est ce qui qualifie le mieux cette slamazone qui nous surprend à chacune de ses prestations en adaptant ses textes au public en face. Elle a slamé d’abord son amour inconditionnel et incontrôlable pour son gars qui s’appelle slam. Elle s’est remémorée une lettre écrite à un ami alors que son pays le Cameroun est déchirée par une guerre civile et que naissent un peu partout des foyers de tensions tribales. Elle a slamé ses peurs, des craintes, ses douleurs et ses espoirs.
Lady B sur la scène ©Saomagazine
Une camerounaise pouvant en cacher une autre la figure emblématique du hip hop camerounais au féminin qui a posé ses valises sur la terre de Toumaï depuis les Woman Entrepreneurship Days Lady B a emboîté le pas à Lydol. Un saut vertigineux vers du rap, reggae-rap à la Lady B. « Libérez, africains libérez-vous » un hymne à une indépendance vraie des pays africains, un hommage à tous les martyrs africains. La bombe d’énergie est lancée dans son rap énergique très engagée. Une prestation encore plus endiablée que celle qu’elle nous a servi lors des Woman Entrepreneurship Days. Elle est descendue du podium en laissant le public survolté, un survoltage que le prochain artiste devait maintenir et qui de mieux placée que Lincy pour répondre à l’énergie d’une Lady B ?
Lincy sur scène ©Saomagazine
C’est une Lincy feignant la timidité qui débarque sur la scène, se demandant et demandant au public que faire après le passage d’un tel ouragan qu’est Lady B… Il fallait donc prendre son élan et elle l’a pris avec son titre « C’ pas du game » dans une version soul à laquelle elle nous a habitué. De quoi tromper la vigilance du public. Mais elle ne faisait que reculer pour bondir telle une tigresse. Elle a donc mis le public dans « l’impasse », le classique qui l’a révélé au public tchadien et qu’elle sait revisiter à chaque fois en le rendant plus actuel. La vitesse de croisière était atteinte. Un medley d’une reprise de « Napesi » de Makoma  et de son single « Mariage » avec le plus tchadien des congolais Kolby au chœur. Des déhanchées spectaculaires ont accompagné cette version reggaeton qui n’a pas laissé le public indifférent. Lincy a mis le feu !
Bokal sur scène ©Saomagazine
Un feu que le rappeur, arrangeur et Beatmaker Bokal se devait de maintenir. Celui qu’on présente comme le lover-rappeur a fait son entrée en slamant l’intro de son dernier album «amour au champ de bataille ». Il a enchaîné avec du rap love « mon bb pourquoi tu me fais ça ? »  La question est rappée, par le Bokal. Il est monté avec énergie avec son cri sur les filles qui mangent et boivent et ne veulent pas rentrer avec… en guerre contre les filles qui escroquent alors. Il a fini sur le titre « Anita »  encore du rap love qu’il a commis il y’a un an en featuring avec Elete. Pour l’occasion c’est Kolby qui l’accompagnait sur le titre qui a fait danser beaucoup d’Anita dans le public.
KKJ sur la scène ©Saomagazine
C’est l’homme qui se fait appeler KKJ l’Omniprésent qui est venu donner le coup de grâce à cette belle première soirée de prestations. L’homme à la mitraillette vocale a tout mitraillé : la musique, le podium, le public, même son backeur n’arrivait presque pas à suivre. Quoiqu’il en soit, ce mercredi 7 novembre, après les premiers matchs de poule de la CASP, l’on se retrouvera encore au ballet cette fois ci pour un show de DJ, danseurs et les prestations du désormais célèbre N2A Teguil, le Général Massood et toute la team Preston Concept Records au complet.

La cérémonie d’ouverture de la 1ère édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie à N’Djaména annonce les couleurs.

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La cérémonie officielle d’ouverture de la toute 1ère édition de la Coupe d’Afrique de Slam Poésie (CASP) N’Djaména 2018 s’est tenue dans l’auditorium du Radisson Blu Hôtel de N’Djaména a montré tous les signes d’un événement qui restera dans les annales culturelles tchadiennes et africaines. Dans une salle quasiment pleine dans laquelle se sont retrouvés autorités publiques, corps diplomatique, partenaires à l’organisation, invités et compétiteurs, une nouvelle page du slam africain s’est écrite.
Président de l’Association Tchad Plus ©Saomagazine
La cérémonie coprésentée par M. Ricardo Labe et Ebah Essongue qui a duré environ deux heures de temps s’est ouverte avec le discours du Président de l’association Tchad Plus qui est l’organe organisateur de cette 1ère édition de la CASP. Occasion pour le président  de présenter brièvement le folio de l’association Tchad Plus et de signifier sa gratitude à la communauté de slameurs africains d’avoir fait confiance à la candidature du Tchad à l’organisation de la CASP. S’en est suivi les discours du Représentant de l’Institut Français du Tchad qui n’a pas manqué l’occasion pour rappeler quel est rôle important que joue les instituts français dans l’accompagnement des activités culturelles à travers le monde. De quoi justifier leur participation et contribution à cet événement majeur qui est une première en Afrique.
DG Selesao Concept ©Saomagazine
Du mot du Représentant de l’Union Européenne, l’on retient d’abord un sentiment de surprise au regard de la solennité et de la portée de l’évènement qu’ils ont décidé d’accompagner et promettent de faire plus et de s’impliquer d’avantage dans les prochaines éditions. Les discours s’enchaînant et ne se ressemblant cependant pas, Le directeur de Selesao Concept l’un des partenaires majeurs de la CASP et hôte officiel de la CASP à quant à lui réaffirmer sa détermination à aller en guerre contre la médiocrité : « il faut  qu’on arrive à faire les choses par nous-mêmes et pour nous-mêmes ».
Président de la CASP ©Saomagazine
Une vision que partage le Président de CASP Didier Lalaye alias Croquemort en s’adressant aux autorités et potentiels partenaires africains en ces mots « Donnez-nous un appui et nous soulèverons ce continent ».  Il l’a rappelé, la CASP à l’origine était une idée folle, qui a germé dans la tête d’un fou il y’a de cela deux ans en la personne de Baana Enono Arnaud alias Faithfull, par ailleurs SG de la CASP. Une folie qui réunit actuellement 34 pays africains dans la capitale tchadienne, une folie qui ouvre désormais la voie à une culture panafricaine, une culture sans frontières à laquelle l’on voudrait bien être fou de croire.
l’homme qui a imaginé la CASP ©Saomagazine
« Le fou » dont par lequel tout cela a été possible a eu l’occasion de s’exprimer, submergé d’émotions par rapport à ce rêve fou qui lui a fait perdre le sommeil pendant deux ans, qui l’a amené à prendre des cours de langue anglaise pour briser toutes les barrières en espérant voir 54 pays africains réunis par le slam. A l’arrivée c’est plutôt 34 pays qui sont aujourd’hui réunis mais c’est déjà une belle réussite pour un projet qui est né d’une idée folle.
Chaima, jeune slameuse ©Saomagazine
Deux prestations de slam ont agrémenté cette cérémonie, la première celle de l’incroyable et époustouflante Chaïma, fillette âgée de 11ans, tchado-française et championne junior de slam en France qui n’a débuté le slam il y’a à peine quelques mois. Elle a époustouflé le public par sa prestation et a eu droit à une standing ovation. Fille de Kent Dakor, l’un des pionniers du rap tchadien dont on a finalement compris de qui elle tient son verbe. Une autre invitée de marque, la slameuse ivoirienne Amee a aussi donné du verbe et des rimes dans un slam très engagé.
Alvin, champion du Tchad présentant le trophée ©Saomagazine
Le trophée de la CASP a été ensuite présenté officiellement par M. Alvin Naparengar, candidat du pays d’accueil de la CASP avant que M. le Directeur des arts et de la culture, représentant Mme la Ministre de Culture du Tchad a déclaré officiellement ouvert la CASP. Un speech sur le panafricanisme proposé par le rappeur engagé Valsero et le Pr Mirjam de Bruijn est venu mettre fin à cette cérémonie. La CASP est donc lancée et dès le mercredi 07 novembre 2018, les 37 candidats s’affronteront pour remporter le premier titre de champion d’Afrique de slam poésie.

Cérémonie de clôture des Woman Entrepreneurship Days de l’AFEMA s’est tenue à l’IFT

La cérémonie de clôture des Woman Entrepreneurship Days s’est tenue cette matinée du samedi 03 novembre 2018 à l’Institut Français du Tchad (IFT). Ce fut le moment solennel de faire un premier bilan de ces trois jours de forum et de formation des femmes à l’entreprenariat.la cérémonie de clôture comme celle d’ouverture a été présidée par M. le Directeur des Arts et de la Culture du Ministère de la culture du Tchad.
Netoua Ernestiine, Promotrice des Woman Entrepreneurship Days ©Saomagazine
C’est la présidente de l’Association Femme Aussi et par ailleurs promotrice de ce forum qui a ouvert la cérémonie en exprimant ses sentiments de satisfaction pour le travail accompli et surtout d’avoir pu mobiliser pour une fois plus de femmes que d’hommes. Occasion de plus de remercier tous les partenaires qui ont cru en cette initiative et grâce auxquels il y’a cette réussite à l’arrivée.
Mlle Régine Reounodji, formatrice ©Saomagazine
Mlle Régine Reounodji, formatrice durant le forum a aussi pris la parole pour exprimer toute sa gratitude aux organisateurs de ce forum de l’avoir convié à venir échanger avec ses sœurs et s’est dite toujours disponible pour apporter sa part à ce type d’initiative. Pour elle, entrepreneuriat devrait être une priorité pour toute femme car c’est grâce à entrepreneuriat que l’on peut s’assumer et s’autodéterminer.
une des participantes s’exprimant ©Saomagazine
L’une des participantes au forum et bénéficiaire des différents ateliers s’est exprimer au nom des autres pour dire un sincère merci aux formateurs, aux autorités qui ont soutenu ce forum et a émis le vœu de voir ce genre de forum se multiplier et a promis que grâce à tout cela, les choses vont changer.
Lady B ©Saomagazine
L’artiste musicienne Lady B, guest star de ce forum qui sera en spectacle ce soir au Selesao Restaurant Lounge de Sabangali a d’abord remercié la promotrice de Evènement pour le choix qu’elle a porté sur sa noble personne et s’est dite vraiment honorée d’être là et donner de sa personne pour cette initiative. Elle promet de toujours répondre présente à chaque fois que le besoin se fera ressentir.
remise d’attestation de formation ©Saomagazine
La cérémonie s’est poursuivie par une remise symbolique des attestations de formations à quelques récipiendaires et aussi à la proclamation des résultats du concours de présentation des projets. Sur les neuf (09) candidats, quatre (04) ont été primés et bénéficieront tous d’un accompagnement de Yali Tchad.
Mot de clôture du Directeur des arts et de la culture ©Saomagazine
Le Directeur de arts et de la culture a enfin clôturé le forum en félicitant les organisateurs pour cet espace du donner et du recevoir qu’ils ont mis à profit en faveur des femmes et un merci particulier à l’IFT d’avoir servi de cadre à tout cela. Aux participants, il les a invités à traduire les instructions et les connaissances reçues durant ce forum en faits. Il a ainsi clôt le forum tout en espérant que la prochaine édition est déjà inscrite dans les agendas. Une photo de famille a immortalisé ce moment pour l’histoire et la postérité.

A un concert éclectique de jazz tchadien avec Djim Radé

L’Institut Français du Tchad (IFT) a accueilli une fois de plus le jeune Djim Radé pour un concert Jazz made in Chad. C’était ce vendredi 02 novembre 2018 dans sa salle de spectacle. Le public a répondu positivement à cette proposition de l’IFT de jazz d’un autre genre auquel l’on commence justement à s’habituer grâce à Djim Radé qui depuis son retour sur sa terre natale n’a cessé de faire consommer au public tchadien le jazz d’une autre manière. Pour un concert où l’on se serait attendu à voir une salle de spectacle « blanchie », c’est plutôt un autre public qui a fait le déplacement. Un public qui correspond au combat artistique et musical que mène le jazzman tchadien depuis son retour sur la terre de Toumaï, celle de « noircir » et « tchadianiser » le jazz. Et au regard de ce que l’on n’a vécu ce soir de concert, il faut dire que ça marche. Djim Radé a fait ses classes artistiques et musicales en outre-mer, entre la France et l’Allemagne. Revenu au Tchad depuis quelques années, il s’est donné pour objectif principal de faire du jazz à la tchadienne, un savoureux mélange de jazz original avec les sonorités et les langues locales tchadiennes. C’est ainsi qu’il a créé le festival Ronel Jazz qui a livré sa 3ème édition en 2017. Le public tchadien venu nombreux à son concert est une preuve qu’il a épousé son jazz.
Djim Radé sur scène avec ses musiciens ©Saomagazine
La programmation proposée par Djim Radé pour ce concert était très éclectique, loin des clichés d’antan du jazz qui était vu par les jeunes en particulier comme une musique ennuyeuse destinée aux bourgeois. C’est bien un public jeune qui était à l’IFT et qui reprenait en chœur des phrasées de plusieurs chansons du jazzman qui s’amusait sur la scène avec ses musiciens et avec la langue sara. Le voyage avec Djim Radé en commandant de bord a commencé tout doucement le titre « Take five » et « marchand du désert » deux titres pour deux langues avant de tomber au cœur du Tchad avec les titres « Tari Niyan Si’gu » et « Koum », un titre mélancolique qui pleure le cancer du sein, cette maladie qui fait des ravages auprès des femmes et dont le meilleur traitement reste encore le dépistage précoce. Passé ce moment, place à son hymne à la beauté tchadienne avec « Adneli », qui a rapidement mis la salle en ébullition.
Croquemort en slam sur la scène ©Saomagazine
Un instant slam s’est invité dans le jazz avec M. Didier Lalaye alias Croquemort invité sur la scène par Djim Radé pour d’abord annoncer la tenue de la toute première Coupe d’Afrique de Slam Poésie à N’Djaména du 05 au 10 novembre 2018 et inviter le public à venir massivement assisté à cette grande messe du slam dont le village artistique sera implanté à l’Espace Talino Manu de Moursal avant de déclamer quelques phrases de « dans mon quartier ».
Constant sur la scène ©Saomagazine
L’autre fait marquant du concert a été l’instant blues, avec Constant, invité sur le podium par Djim Radé qui a électrisé la salle de l’IFT. Ce fameux Constant que les habitués des concerts ont déjà vu quelques brèves apparitions sur des scènes a décidé cette fois de livré une prestation XXL de son talent en matière musicale. Pour ceux qui ne savent pas, le blues est une musique d’origine africaine importée aux Etats-Unis par les esclaves. C’est à la base une musique sentimentale qui exprime la douleur, les peines, le bonheur, la joie, les désillusions etc. d’où l’expression avoir du blues. Constant a donc eu du blues, il a eu du blues d’avoir vu un artiste incarcéré pour son art pour avoir dit « Populasson gay corr » alors lui il a décidé de faire pleurer le ciel. Son blues a donné du punch au public. Avec un doigté exceptionnel à la guitare, il a emporté tout le monde, une maitrise qui a même amené un fan a monté sur scène et collé l’oreille à sa guitare pour se rassurer qu’il s’agissait bien de ses doigts et de sa guitare qui produisait cette orgie instrumentale qui excitait notre ouïe. Sa prestation a été saluée avec tous les honneurs et le respect par le public. La température mise par Constant et sa guitare est restée pour la suite et la fin du concert avec les titres « Nandoube » une reprise d’une vieille comptine sara, un cours de drague à la sara avec le titre « Neloum seï » et qui s’est achevé sur une version jazz du classique « Jaloux saboteurs » de Maitre Gazonga.
Djim Radé ©Saomagazine
Ce concert marque ainsi le début d’une tournée pour Djim Radé et son jazz band qui va les conduire très bientôt sur les podiums des Instituts Français de Douala et de Yaoundé au Cameroun et d’autres dates seront programmés au fur et à mesure. Djim Radé continue ainsi de distiller son jazz tchadien à travers le monde. Fiche technique : Chanteur : Djim Radé Répertoire proposé :
  1. Take Five
  2. Marchand du désert
  3. Tari nyan si’gu
  4. Koum
  5. Adneli
  6. Kla
  7. Mila
  8. Nandoube
  9. Mingue
  10. Autum Leaves
  11. Neloum Seï
  12. I don’t know
  13. Supplications
  14. Jaloux saboteurs

Les Woman Entrepreneurship Days organisées par l’AFEMA sont officiellement lancées.

La salle multimédia de l’Institut Français du Tchad (IFT) a servi de cadre ce jeudi 1er novembre journée de célébration de la Toussaint au lancement officiel des Woman Entrepreneurship Days organisées par l’Association Femme Aussi (AFEMA), en présence du Directeur des arts et de la culture, représentant la Ministre de la Culture à cette cérémonie.
Netoua Enerstine, Pdte de l’Afema ©Saomagazine
Dans son discours d’introduction face à la presse, des artistes et de nombreux participants venus prendre part à ce forum, La promotrice des Woman Entrepreneurship Days et par ailleurs présidente de l’AFEMA a tenu à indiquer les motivations qui lui ont poussé elle et son équipe à organiser pareil événement. Tout d’abord parce que l’instant est propice vu que nous entrons dans le mois de entrepreneuriat et, l’un des objectifs principaux de l’AFEMA étant de promouvoir l’art de entrepreneuriat féminin, il était tout à fait opportun de donner aux femmes le temps et l’espace idéal d’échange et de formation durant lesquels des formateurs vont se relayer afin de leur donner les outils nécessaire pour se lancer dans entrepreneuriat ou encore pour mieux entreprendre. C’était donc aussi l’occasion de remercier tous les partenaires qui ont mis de leur temps, de leur argent de leur énergie afin que cet événement ait lieu.
Directeur de la culture et des arts ©Saomagzine
Emboîtant le pas à la présidente de l’AFEMA, M. le Directeur de la culture et des arts du Ministère de la Culture du Tchad a tenu d’abord a félicité les organisateurs de cette initiative car, il y voit l’opportunité de planter les graines qui permettrons de rééquilibrer les forces en matière d’entrepreneuriat dans le sens de voir de plus en plus de femmes entreprendre et prendre une place importante dans un secteur dominé par les hommes. « Nous émettons le vœu de voir ce forum s’inscrire dans le temps afin de pérenniser l’initiative ». Il a ensuite officiellement déclaré ouvert les Woman Entrepreneurship Days.
Salim Azim Assani Co-fondateur Wenaklabs ©Saomagazine
Ainsi donc, durant trois (03) jours, plusieurs activités sont prévus entre quatre (04) conférences débat dont l’une a eu lieu quelques instants seulement après la cérémonie. Elle portait sur le thème Quel réseau social faut-il pour les auto-entrepreneurs ? Elle a été animée par M. Salim Azim Assani, co-fondateur de Wenaklabs dans la même salle. Pour ce qui est de la suite, 03 autres conférences sont prévues sur des thèmes aussi très pertinents : L’entreprenariat culturel des femmes (par Chloé Teevan), la conception d’un projet artistique, réalisation et réseautage (Par Didier Lalaye alias Croquemort, Directeur artistique du festival N’Djam s’enflamme en Slam), et le rôle de la Coopération et d’Action Culturelle au Tchad (par Mme Radhia Oudjani, Directrice de l’IFT). Les places sont encore disponibles pour ceux qui veulent y prendre part, ça se passera dès le vendredi du côté de l’IFT.
Apercu de la salle ©Saomagazine
Une soirée de gala est prévue le samedi 03 Novembre 2018 au Selesao Restaurant Lounge de Sabangali avec en Guest star l’artiste Lady B du Cameroun, accompagnée par Melodji et Lincy du Tchad entrée à 5000frs CFA. Le public est massivement invité à prendre part à cette autre célébration au féminin.

FESMOTT : le nouveau-né de la mode et fashion tchadien

Durant trois (03) jours, le public de la capitale du pays de Toumaï a assisté à la naissance d’un nouveau rendez-vous de la mode : FESMOTT, le Festival de la Mode et des Traditions Tchadiennes. Entre cérémonie, rencontres, ateliers et défilés, l’on a pu apprécier à sa juste valeur cette nouvelle présentation qui vient garnir un peu plus les rdv tchadiens de la mode.
Hissein Adamou Camara, promoteur de Fesmott ©Saomagazine
Selon son promoteur le couturier styliste Hissein Adamou Camara, le FESMOTT a été créé pour « réveiller la mode au Tchad » ; de quel réveil parle-t-on ? est-ce celui des couturiers et stylistes tchadiens ? est-ce celui des mannequins qui sont les supports sur lesquels s’exprime la créativité des stylistes ? est-ce celui des potentiels acteurs et partenaires censés soutenir cet autre véhicule de la culture ? Le questionnement reste entier. Nous allons néanmoins relever dans cet analyse les points marquants de cette autre célébration de la mode. 3ème sommet du GX Africans Designer couplé à la 1ère édition du Fesmott
Mme la ministre de la culture entourée des mannequins de Fesmott ©Saomagazine
Des couturiers qui se sont mis ensemble et, comme nos Chefs d’Etat ont formé un GX, l’Association Fédérale des Stylistes et Créateurs de Mode Africaines pour donner plus de poids et d’envergure à leur métier et aussi de manière forte amener les gouvernements à leur prêter main forte dans l’organisation de leurs activités. Voilà en bref, ce qu’est le GX et c’est ainsi que l’on a pu voir de fortes délégations venues d’autres pays tels que le Guinée Equatoriale, le Cameroun, le Burkina Faso, le Gabon, le Congo, la Côte-d’Ivoire et bien d’autres venir mettre plus de couleur et de variété à cette messe de la mode et des traditions tchadiennes. Le sommet s’est tenu à la suite de la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu au Radisson Blu Hôtel de N’Djaména. Avec sept (07) ateliers programmés, une volonté de bien faire affichée Sept ateliers programmés sur deux jours, voilà un marathon qu’il fallait oser ; Coiffures et tresses, la marque de mode, gestion efficace d’un atelier de couture, Make-up, Photographie et shooting de mode, techniques de couture, teinture et choix de couleurs et tissus etc. tout était pensé, restait à voir si tout ceci était faisable dans la limite du temps imparti et au regard de la consistance de chacun de ses modules de formation. Certains ateliers ont cependant bien eu lieu grâce surtout à l’apport des Ets. BCBG qui ont mis à contribution ses locaux, ses équipements et son personnel. Un défilé éclectique entre tradition et modernité Les créateurs qui ont garni le grand défilé du samedi 27 octobre 2018 au Hilton Hôtel de N’Djaména ont chacun mis une touche particulière à ce défilé. Toutes les matières ont eu leur moment tout au long du défilé. 23 stylistes pour environ une cinquantaine de mannequins, la soirée a été vraiment longue. Les stylistes tchadiens à l’instar de Zenab Couture, Karima Style, Douala Couture, Mito, N’Taph Design, et Golbe ont fièrement représenté le Tchad au milieu des stylistes venus d’ailleurs. Des créations originales autant dans la présentation que dans les finitions, il va s’en dire que le Tchad a de dignes ambassadeurs en matière de mode. Lady B la pionnière du hip hop au féminin qui séjourne actuellement à N’Djaména dans le cadre du Woman Entrepreneurship Days qui se tiendra du 1er au 04 novembre (nous y reviendrons), P-Sang et Bouchra Alio, ont assuré les intermèdes de ce grand défilé. On peut remercier les organisateurs d’avoir sorti certains de leur sommeil artistique. Un mini défilé de plaisance au restaurant lounge Selesao de Sabangali
Défilé au Selesao ©Saomagazine
En clôture du festival, un mini défilé de plaisance mais surtout de reconnaissance a eu lieu au Selesao restaurant Lounge de Sabangali, en remerciement au responsable de cet établissement pour le soutien inestimable qu’il a apporté à ce nouveau-né. Une soirée récréative durant laquelle les habitués du Selesao ont pu apprécier quelques créations des stylistes. C’était aussi le lieu pour le gouverneur GX Tchad M. Hisseine Adamou Camara de dire merci à toutes les forces vives, visibles et invisibles et même distraites qui ont fait d’une idée qui a longtemps germé dans sa tête une réalité.
le gouverneur du GX Tchad, la Ministre de la Culture et le Président du GX Africans Designer ©Saomagazine
La mode et le fashion du 235 vient donc ainsi de voir naitre un nouvel enfant, plein d’énergie, d’ambition et de créativité qui doit se frayer un chemin entre un autre festival Kelou Fashion et la désormais fashion week n’djaménoise Saamha. Tout ceci participe à l’enrichissement et la diversité de la mode tchadienne à quoi il ne faudrait pas oublier d’encadrer tout ceci de règles de déontologie et d’éthique. La mode étant culture, et la culture étant le véhicule par excellence des mœurs et surtout de nouvelles mœurs, il faudrait que le pays de Kelou définisse son filtre pour maitriser quelles valeurs transmettre à travers cet art/métier qui prend de plus en plus de l’ampleur.