Point de presse: Dadju invite la jeunesse tchadienne à un concert gratuit ce soir à la Place de la Nation

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Donnant suite aux incidents malheureux ayant causé l’interruption du concert de l’artiste international Dadju le jeudi 27 décembre à la Place de la Nation pour le compte du Festival Dary, un point de presse a été donné ce matin au Hilton Hôtel par l’artiste Dadju entouré des représentants de Tchad Event et du Festival Dary.
Dadju prenant la parole au point de presse ©Saomagazine
Le gentleman 2.0 prenant la parole a tout simplement invité la jeunesse tchadienne à refaire massivement le déplacement à la Place de la Nation pour un concert gratuit ce vendredi 28 décembre 2018.
« Le concert d’hier a été interrompu, nous allons simplement reprendre le concert que nous avons commencé hier. Je suis venu partager ma musique avec mes fans tchadiens et je tiens à le faire donc je serai encore là pour la jeunesse tchadienne et nous ferons la fête ce soir. »
M. Naïr Abakar, représentant la festival Dary rassure que toutes les conditions de sécurité seront réunies pour que cette fois la fête soit des plus belles.

Dadju n’a pas chanté lors du concert VIP au Hilton, le public s’est chargé de le faire.

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L’artiste international français d’origine congolaise a foulé la terre de Toumaï le 25 décembre 2018 à bord d’un jet privé affrété par Tchad Event, la jeune agence d’événementiel qui a porté son choix sur Dadju pour présenter sa carte de visite au public tchadien. Lors de la conférence de presse la veille de ce concert VIP, Dadju a promis à ceux qui feront le déplacement un moment d’échange et de partage et c’est bien de quoi il s’agit cette folle nuit du 26 décembre 2018.
Preston à la présentation © Saomagazine
C’est le jardin au bord de la piscine du Hilton Hôtel de N’Djaména qui a finalement été retenu pour accueillir le show du gentleman 2.0 et, dès 19h, la longueur de la file des voitures devant le Hilton Hôtel commençait déjà à donner le ton de ce qui allait se passer. Le rang des voitures devant l’hôtel et à l’intérieur des agents de sécurité dont le nombre a été quatriplé sont un peu débordés. Les gens se massent devant le contrôle, chacun arborant fièrement son bracelet et tenant son ticket d’entrée.
Yasmine Dona à la présentation ©Saomagazine
20h30, le jardin du hilton est archi plein! les 60 tables de 10 personnes sont toutes occupées mais les fans continuent d’affluer, acceptant de rester debout pour ne pas rater l’occasion de voir le Prince Dadj sur la scène. C’est le moment pour les présentateurs Preston et Yasmine Dona d’introduire la soirée. Après les civilités d’usage, c’est Mabrouka qui, au nom de toute l’équipe de Tchad Event s’est chargée de dire le mot de bienvenue et surtout de remerciement à tout ceux qui ont fait le déplacement.
Moussa Aimé sur la scène ©Saomagazine
Il est 21h00 quand le jeune  Cherif Chrisbrown monte sur la scène pour la mise en condition du public. L’artiste Moussa Aimé avec un remix de son titre « où est la magie » va le succéder. Dadju est annoncé sur la scène pour 22h00 donc c’est une course contre le temps à laquelle doivent se livrer les artistes programmés. Crasy Missy est ensuite monté sur la scène et place à la Tombola.
Egyptair remet son lot ©Saomagazine
Le tirage est effectué par les mains innocentes d’une fillette et les lots sont déclarés: des packs Tecno, une nuitée et un spa pour deux offerts par le Hilton, deux billets d’avion offerts par Royal Air Maroc et Egyptair, des diners offerts par le restaurant Perception etc. Les heureux gagnants retirent leurs lots séance tenante, remis de la mains des partenaires ayant offert ces lots pour la tombola.
Anonyme sur la scène ©Saomagazine
Criss John est le prochain à prendre la scène d’assaut en compagnie de Tony Yves pour leur « Virtuel » en featuring. Lincy va suivre après un bref accapela de son single « C’ pas du game » sera rejoint par la Team PCR pour leur single sorti il y’a juste quelques jours. le Kete boy Anonyme est venu fermer ce premier chapitre avec ses danseurs sur « Kete » justement.
Dadju monte sur scène ©Saomagazine
Le temps que la sécurité se mette en place et que le Dj de Dadju prenne ses marques sur le podium, c’est Makiro Dj qui a continué de chauffer le public avec ses mix. Preston et Yasmine ont ensuite annoncé l’arrivée de Dadju sur la scène et comme une vague issue d’un tsunami, les jeunes filles téléphone à la main qui ont forcé le cordon de sécurité à reculer de quelques pas. Quand le « oooah » de Dadju s’est fait entendre, le cordon de sécurité a totalement lâché pour se réfugier sur le podium.
Les lionnes en délire ©Saomagazine
Dadju s’est introduit avec un morceau bien choisi: « Lionne » et il y’avait vraiment des lionnes en furie autour du podium. A peine l’on entendait la voix de Dadju, les lionnes se chargeaient de faire la chanson à sa place. Sans forcer, Dadju s’est amusé avec un public en délire en alignant des medley de plusieurs de ses chansons.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
Dadju demande au public depuis combien de temps il le connait… il s’amuse à désigner ceux qui le connaissent depuis « Reine », depuis « Jaloux » mais il veut savoir ceux qui le connaissent depuis « The Shin Sekaï » et la encore tout le public est en délire! « Si je dis: Demain… » le public « Aime-moi demain« ! après un bref, accapela du public avec lui plutôt, c’est son dj qui lance le beat mythique de ce son qui l’a révélé au grand public bien qu’il était déjà très présent au sein du Wati B sur le feat avec Big Ali.
Dadju sur scène ©Saomagazine
Le public est de plus en plus en délire au bord la scène, les agents de sécurité très vigilants commencent à sortir de la foule les adolescents au bord de la scène qui risquaient de se faire étouffer par la masse en délire derrière eux. Dans cette foulée, une jeune heureuse élue prise sur la scène par Dadju. La fillette ne s’est pas gênée! elle est sur la scène avec Dadju elle a chanté, elle a dansé et en plus elle a eu un selfie avec Dadju, de quoi rendre les autres jalouses. Dadju dit « Je veux que tu portes mon nom de famille » et le public répond « mais ça prend du temps » pour la suite on n’entendait plus Dadju mais le public! La sécurité cette fois est complètement débordée et essaye tant bien que mal à veiller à ce que la sonorisation reste fonctionnelle et que les adolescents ne se fassent pas écraser dans la foule. Les medley ont continué jusqu’à l’hymne « Reine ». Un titre qui d’habitude est une balade musicale s’est transformée pour la circonstance à une mélodie stridente de voix très au-dessus de la musique et de celle de Dadju.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
« Jaloux » est le morceau qui a mis terme à cette folie spectaculaire. C’est tout ému que Dadju a repris le refrain de ce titre avec le public. Il l’a remercié pour ce moment intense en leur donnant rendez-vous ce 27 décembre à la Place de la Nation pour le deuxième show. Il est 23h00 et Dadju quitte la scène sous haute protection de la sécurité.
Dadju sur la scène ©Saomagazine
Dadju n’a pas chanté, le public s’en est chargé! il a simplement battu la mesure, tel un chef d’orchestre. Le public s’est chargé de faire le reste, de faire le spectacle. Une autre page de l’histoire est écrite! Deux ans après Maître Gims, Dadju a mis le feu sur la pelouse du jardin du Hilton Hôtel de N’Djaména.

Conférence de presse de Dadju au Hilton

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Un moment de brassage culturel avec ses fans du Tchad En prélude aux concerts qu’il présente ces 26 et 27 décembre 2018, l’artiste musicien français, Dadju a animé une conférence de presse ce matin dans la salle de réunion de l’hôtel Hilton de N’Djaména.
Dadju et le l’agence Tchad Event ©Saomagazine
C’est à l’initiative de l’agence de communication événementielle ‘’Tchad events’’ que l’artiste musicien Dadju est venu à N’Djaména pour ces concerts qu’il va présenter ce soir et demain à l’hôtel Hilton, informent le porte parole du festival DARY, ainsi que le Directeur Général de l’hôtel Hilton. Ces concerts vont être le lieu du brassage culturel entre les jeunes et aussi un moment idéal pour fêter la fête de fin d’année. D’après Dadju, le choix porté sur le Tchad n’est pas le fruit du hasard, car c’est une priorité pour lui. Parce que parmi ses fans, il s’avère que les Tchadiens sont les plus nombreux. Ceux-ci lui envoient régulièrement des messages pour l’encourager dans ce qu’il fait, et l’inviter à vénir au Tchad. Mais aussi parce qu’il a toujours voulu venir au Tchad. « Je suis très heureux d’être au Tchad, d’être accueilli par des personnes aussi gentilles que sont les Tchadiens. Ce concert va être le lieu de grandes rencontres et de partage. Un moment unique de faire la fête et se partager de la musique», a souhaité l’artiste chanteur franco-congolais. Etant l’artiste qui rend hommage aux femmes à travers ses chansons, les femmes présentes dans la salle, ont entonné quelques chansons de l’artiste pour lui exprimer leur joie. Raïssa Ngarsitibaye

5 ans de Mercato: clap de fin!

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C’est dans une ambiance bonne enfant que L’utile a été joint à l’agréable. Le Mercato snack bar a bouclé les festivités de son anniversaire d’existence par un match amical de football et un barbecue qui a été offert à tous les clients et partenaire de « Le Mercato ». Du 12 au 16 décembre dernier, le Mercato Bar a fêté ses cinq ans d’existence au quartier Moursal, dans la commune du 6ème Arrondissement. A cet effet, l’ouverture des activités s’est faite par un piano bar live où toutes les sonorités musicales tchadiennes et étrangères ont été servies. A travers une interprétation des anciennes sonorités les clients présents, ont ressassé les vieux souvenirs de leur jeunesse. D’autres dansaient visiblement sous le coup de l’émotion. S’en est suivi un concours des DJ (Disc Jockey) de nationalité tchadienne, leur offrant ainsi, l’occasion de démontrer leur talent. Pour beaucoup, ce concours est initié par le Mercato, juste pour faire danser ses clients mais pour l’équipe du Mercato c’est une façon de dire à ces jeunes DJ que beaucoup de gens croient en ce qu’ils font, et aussi un essentiel dans des cérémonies. Car sans eux, il n y a pas d’ambiance, mais eux aussi doivent croire en leur talent. Derrière cet établissement qui est pour certains, un maquis où l’on vend et l’on consomme de la bière, se trouve un acte de solidarité très fort, et cette leçon de vie qu’est la « solidarité, la fraternité ». Il faut signaler que la boucle est bouclée avec une compétition de football dit « Tournoi de l’intégration » de regroupant les ressortissants du Togo, de la Cote d’Ivoire, du Nigeria, du Mali, du Cameroun et du Tchad. Selon les organisateurs, l’idée de ce tournoi est de permettre le brassage entre la jeunesse tchadienne et celle venue des autres pays. Aussi, de leur permettre de mieux s’intégrer dans leur pays d’accueil. C’est aussi un lieu de leur dire qu’ils sont chez eux car le Tchad est un pays hospitalier au delà des difficultés qu’il rencontre. Lors de cette finale, il y a eu une démonstration techniques et tactiques des deux équipes. Mais au coup de sifflé final, les Sao du Tchad opposés aux éperviers du Togo ont remporté le trophée par un score de 3-1. Ainsi la Côte d’Ivoire, double championne a été détrônée par le Tchad à cette 4ème compétition de l’intégration. Raissa Ngarsitibaye

5 ans du Mercato Bar: Les DJ ont démontré leur talent

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Ne dit-on pas que l’occasion fait le larron. Lors de la célébration de l’anniversaire de son Bar Mercato, Djikoulom alias Djiko a donné une tribune aux jeunes DJ de s’exprimer et de se faire valoir. C’est à travers une compétition Platine, le 13 décembre 2018. Les animateurs des bars ou Dj (Disc Jockey), se disent être négligés dans leur métier qui les passionne tant. Nombre de personnes voient en ce travail comme de la distraction et ne lui accordent pas d’importance. Pourtant, sous d’autres cieux, les Dj sont respectés, car ce boulot nourrit son homme et lui donne la célébrité, à l’exemple de David Guetta, un Dj français très connus à l’échelle internationale. Pour valoriser ce métier, à l’occasion de son anniversaire, le Mercato Bar a organisé une compétition pour les Dj tchadiens ce 13 décembre 2018. Le Mercato, ce petit snack qui se soucie toujours des jeunes, a organisé cette compétition à l’égard des Dj afin de les encourager et de croire en ce qu’ils font. « L’idée d’organiser cette compétition ce n’est pas seulement pour animer la galerie. C’est une façon pour nous de dire à ces jeunes, que les gens les suivent partout, qu’ils sont importants pour nous. Car ils contribuent au développement de beaucoup d’activités. A travers cette compétition, nous voulons leur dire de croire en eux, en ce qu’ils font car c’est un métier comme tout autre », a souligné Djiko de Mercato.
Dj gagnant entouré du jury ©Saomagazine
Les compétiteurs ont eu droit à un platine pour mieux démontrer leur talent. Le public était ému et heureux en suivant en live les talents des DJ. « Franchement, je suis très heureuse et surtout fier d’être tchadienne et cliente de Mercato. On se croirait dans en boîte de nuit ou dans un autre pays que le quartier Moursal. J’exhorte tous les jeunes à suivre les pas de Mercato », s’est exclamée une cliente. Lors de cette présentation, trois jeunes se sont affrontés avec une variété musicale et un mixage. Comme dans tout concours,  il y a toujours un gagnant et aussi de perdant. Ainsi, le gagnant de cette compétition est le Dj Fabra le chicoteur.  «Je suis vraiment content, ce n’est pas parce que j’ai gagné loin de là. Mais juste parce que je suis touché par ce geste immense qu’a fait le grand Djiko et les autres. Je remercie le Mercato, le grand Djiko, tous ceux qui ont cru et qui continuent à croire en Mercato », a souligné le gagnant de la compétition, Dj Fabra le chicoteur. Derrière chaque projet, il faut un entourage positif et des idées positives pour une réalisation, dit-on. C’est ce que les jeunes ont démontré ce soir là et si la jeunesse ne se tient pas la main, l’avenir reste incertain. Raissa Ngarsitibaye

Les cinq ans de Mercato, Un anniversaire riche en couleurs

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A l’occasion des cinq ans d’existence du Snack bar ‘’le Mercato’’, plusieurs activités culturelles se déroulent du 12 au 16 décembre 2018, dans l’enceinte du dudit bar.

A cet effet, dans la nuit du 12 décembre dernier, une partie du quartier Moursal, dans le 6ème Arrondissement de N’Djaména, a été bercé par des sonorités musicales du passé. Vu la décoration ainsi que l’ambiance qui s’y déroule, cela peut donner l’envie à un passant à faire un arrêt. L’ouverture des activités s’est faite par un groupe de musiciens-interprètes qui ont joué en live, toutes les sonorités musicales tchadiennes et étrangères. Les clients et les invités ont dansé aux rythmes du jazz, zouk, soukouss, saï, ndalla, blues et reggae en live. « Au delà des verres, le Mercato est un lieu de rencontre, de brassage culturel et de fraternité. Ici au Mercato, nous on ne connait ni nordiste ni sudiste.», à souligné Robhino De Souza, un jeune artiste tchadien. Cet établissement qui est pour certains, un maquis où on vend et on consomme la bière, est aussi pour d’autres, un ‘’arbre à palabre’’. Dans le Mercato, il s’est constitué une famille hétéroclite regroupant les Tchadiens des différentes classes sociales, de tous les horizons y compris les étrangers. Des discutions intellectuelles, des échanges culturels, l’initiation des projets ainsi que des réalisations ont vu le jour, dans cet établissement. Nous osons dire qu’en dehors du bar ‘’le Mercato’’, que dans ce pays, aucun tenancier d’un bar et ses clients n’ont eu l’idée de faire construire un forage dans une école publique afin d’offrir de l’eau potable aux élèves ; de mettre sur pied un programme sportif constitué de plusieurs disciplines tels que le football, la course, la gymnastique, etc. pour tout le monde sans distinction d’âges. Soucieux du taux de chômage qui gangrène la jeunesse tchadienne, ‘’le Mercato bar’’ a aussi offert de l’emploi à plus d’une dizaine de jeunes, leur permettant de subvenir à leurs besoins et de leurs proches. « L’idée de création du ‘’Mercato’’ est venue d’une seule personne mais elle a grandi grâce aux apports de tout le monde . Car certains de mes clients sortent même l’argent de leur poche pour la propreté du coin. Pour moi c’est un grand geste significatif.», a témoigné le promoteur du Mercato, Djikoloum dit Djiko. « Je ne peux pas mettre du pain sur chaque table mais si aujourd’hui ces jeunes qui travaillent ici, se réveillent chaque matin en disant qu’ils ont du travail, c’est une fierté pour moi. Ce n’est pas seulement une question d’argent mais de fierté car travailler pour soi n’épuise jamais. », a-t-il ajouté. Il a en outre, fait comprendre, qu’au-delà des retrouvailles, beaucoup de ses clients sont devenu plus que des ami(es), car ils ne manquent pas de s’entraider en cas de besoin. Il faut le dire, ‘’Mercato’’ n’est pas seulement un bar ou un snack mais c’est un petit village où tout le monde y trouve son compte. « Le Mercato, c’est petit mais costaud » !

Le grand défilé de la N’djamena Fashion Week en clôture de la 8ème édition de Saamha au Hilton Hôtel de N’Djamena.

La N’Djamena Fashion Week de la 8ème édition de Saamha a livré son dernier défilé dans une somptueuse salle du Hilton Hôtel de N’Djaména, spécialement décorée pour l’occasion. Et encore une fois, les couleurs et les décibels ce sont mélangés pour donner un concert agréable aux yeux des nombreuses personnes venues assister à cette grande célébration de la mode sur la terre de Toumaï.
Mme Solkem entourée des Membres de l’Association des Fashion Week Africaines ©Saomagazine
C’est la promotrice de Saamha, Mme Solkem Léonie Ngarmbatina qui a ouvert la soirée par son mot de bienvenue, juste après une mise en condition assurée par le balai national. Dans son allocution, Mme Solkem a tenu à remercier toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour cette soirée. Elle a aussi rappelé pourquoi Saamha a été créé il y’a maintenant 8ans, c’était pour casser les stéréotypes et images de guerre à travers lesquels le Tchad était vu de l’extérieur. Elle a tenu à organiser cette grande messe de la beauté pour envoyer un autre message à l’extérieur comme quoi au Tchad il fait bon vivre et les gens s’y amusent aussi. Elle a conclu en remerciant les partenaires qui la soutiennent depuis le début de cette aventure, tout en émettant le vœu de voir ceux qui rejoignent l’aventure de les voir y rester aussi longtemps que possible. La suite de la soirée se passe en images : C’est la styliste Sénégalaise Tonty qui a ouvert le défilé avec une proposition de modèles tout en blanc avec des motifs colorés.
Tonty, styliste sénégalaise ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Collection Tonty du Sénégal ©Saomagazine
Ce fut ensuite Christon, styliste gabonais qui a présenté sa collection ; une collection mixte pour homme et femme.
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Christon, styliste gabonais ©Saomagazine
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Collection Christon du Sénégal ©Saomagazine
Le coup de cœur de cette édition et qui a reçu une standing ovation est le styliste tchadien Saalar qui, malgré son handicap fait des merveilles avec des doigts. Une collection subliminale qui a été applaudie par tous.
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Le styliste Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
Collection Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
L’autre découverte de cette édition c’est Obedia Tamadji, styliste tchadienne résidente au Cameroun qui a reçu son baptême sur un podium de défilé à cette 8ème édition de Saamha.
Collection Obedia ©Saomagazine
Collection Obedia ©Saomagazine
Styliste Obedia Tamadji ©Saomagazine
Collection Obedia ©Saomagazine
Un autre baptême de feu celui du styliste camerounais Maurice Leroy qui présentait pour la première fois au de-là des frontières de son pays natal La pause musicale a été assurée par la mélodieuse Mélodji qui a présenté deux titres de son deuxième album qui sortira bientôt et qui a reçu des ovations du public pour la qualité de sa proposition.
Melodji sur scène ©Saomagazine
Le styliste ivoirien Isabelle Anoh a ensuite présenté sa collection exclusivement féminine.
Isabelle Anoh ©Saomagazine
Collection Isabelle ©Saomagazine
Collection Isabelle ©Saomagazine
Présentation de la collection de la marocaine Fatima Firas
La styliste Fatima du Maroc ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Collection Fatima ©Saomagazine
Présentation de la collection d’Emma Style
Collection d’Emma ©Saomagazine
Emma Style ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
Collection d’Emma ©Saomagazine
En clôture la collection de l’ivoirien Patrick Assoh
le styliste Patrick Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
Collection P. Assoh ©Saomagazine
La grand défilé s’est clôturé avec d’abord la présentation des membres de l’Association des Fashion Week qui ont fait le déplacement, suivi de la présentation des personnes qui en coulisse ont assuré le travail niveau coiffure, make-up et accessoires.

La N’Djamena Fashion Week de Saamha 8ème édition a livré son défilé de clôture au Hilton Hôtel de N’Djamena.

Depuis maintenant deux ans, le défilé de haute couture Saamha qui est arrivée à sa 8ème édition cette année s’est transformé en une fashion week sur la terre de Toumaï. La N’Djamena Fashion Week s’est donc tenue du 06 au 08 décembre dans la ville de N’Djaména. Durant ces jours, le Tchad est devenue capitale de la mode et de la haute couture avec la présence de stylistes venus de plusieurs pays africains.
Saamha in the street ©Mine de Rien
C’est le Saamha Street, le défilé dans la rue qui a ouvert la fashion week ; le défilé s’est tenu sur l’avenue Mobutu, l’une des artères les plus fréquentées de la ville de N’Djamena. Pour ce défilé, ce sont les collections des stylistes Obédia Tamadji et Saalar Couture deux stylistes tchadiens ajoutées à cela les vêtements de la boutique Shop by Mine de Rien de la promotrice de l’évènement. Le défilé s’est tenue sous le regard de nombreux curieux qui ont fait le stop sur l’avenue et en présence de Mme le Maire du 3ème arrondissement de N’Djamena.
Saamha Kids à SOS Village d’enfants du Tchad ©Saomagazine
Le vendredi 7 décembre, l’équipe de Saamha s’est déportée au quartier Djari plus précisément à SOS Village d’enfants pour le Saamha Kids, défilé des enfants en faveurs des enfants orphelins et défavorisés. Pour ce défilé de cœur, c’est Mme la Ministre des postes et télécommunication, représentante de la Première Dame du Tchad qui a fait le déplacement. La grande particularité pour cette deuxième expérience avec les enfants était que tous les vêtements portés par les enfants leur revenaient gratuitement. Un Noël avant l’heure pour ces enfants, les Stylistes Obedia du Tchad et Tony du Sénégal et aussi la boutique Mine de Rien ont offert les vêtements pour ce défilé.
Mme Solkem Ngarmbatina, Promotrice de Saamha ©Saomagazine
La grande messe a été dite le samedi 08 décembre à l’hôtel Hilton de N’Djamena pour le grand défilé de haute couture pour clôturer la fashion week n’djamenoise. Beaucoup de personnalités ont fait le déplacement pour ce grand défilé. La ministre des Postes et Télécommunication et la Ministre de Culture arrivée la veille sur N’Djamena qui a tenu cependant à être là.
Collection de Saalar Couture du Tchad ©Saomagazine
8 stylistes ont présenté chacun une collection à cette grande soirée : Tonty du Sénégal, Christon du Gabon, Obédia et Saalar couture du Tchad, Maurice Leroy du Cameroun, Isabelle Anoh et Patrick Assoh de la Côte d’Ivoire et Emma Style. La présence remarquée à cette édition des membres de l’Association des Fashion Week Africaines venus soutenir et épauler Mme Solkem Ngarmbatina dans le renforcement du nouveau statut de Saamha qui est passé de défilé à une Fashion week.
bouquet final Saamha ©Saomagazine
Saamha reste sans doute le plus grand rendez-vous de mode de la terre de Toumaï et donc la portée et les fruits du travail commencent à se faire ressentir au-delà des frontières tchadiennes. Comme le rappelait sa promotrice, Saamha a justement été créé avec une volonté de casser les stéréotypes de paix de guerre attribué au Tchad depuis fort longtemps. Grâce à Saamha aujourd’hui, le Tchad se positionne comme un pays avec lequel il faut désormais compter dans le paysage de la mode africaine.

Saamha in the street inaugure la N’djamena Fashion Week

Le jeudi 06 décembre 2018, la mode s’est invitée dans une rue de la capitale tchadienne. Comme l’année dernière, c’est l’avenue Mobutu du 3ème arrondissement de la ville de N’Djamena qui a servi de podium au premier défilé de la N’Djamena Fashion Week Saamha qui est à sa 8ème édition.
Affluence au Saamha in the street ©Saomagazine
Le défilé Saamha in the street qui est à sa deuxième expérience reste une curiosité pour les populations de la ville de N’Djamena qui se retrouve toujours massivement au lieu dit. Des passants, des personnes qui spécialement on fait le déplacement dès 17h occupaient déjà les chaises prévues pour qui veut s’asseoir pour assister à ce défilé. C’est Mme le Maire du 3ème arrondissement qui, comme l’année dernière a ouverte le défilé.
Mot d’ouverture de Mme le Maire ©Saomagazine
Dans son allocution de bienvenue, elle s’est dite honorée que ce soit son arrondissement qui abrite ce défilé et qui, le temps d’une soirée change de manière agréable le paysage de sa circonscription administrative. Tout en remerciant la promotrice de cet évènement, elle espère que voir cette initiative se pérenniser et pour cela elle souhaite beaucoup de courage et d’abnégation à toute l’équipe qui y travaille.
Mme Solkem Ngarmbatina, promotrice de Saamha ©Saomagazine
La promotrice de Saamha Mme Solkem Leonie Ngarmbatina avant le début du défilé proprement dit a tenu à remercier toutes les personnes qui ont fait le déplacement pour cette occasion. Plus qu’un défilé, l’esprit derrière cette initiative est de permettre aux personnes lambda de découvrir ce qu’est la mode et tout ce qui gravite autour. Des choses qu’elles n’ont pas souvent l’habitude de voir de près faute de temps, ou encore de moyens. Saamha in the street apporte donc la mode et son univers vers eux. C’est la jeune styliste tchadienne Tamadji Obedia évoluant au Cameroun qui a ouvert le défilé. Elle a présenté une collection jeune et tendance, un mélange de tissu et de t-shirt en coton.
Collection Obedia ©Mine de Rien
Obedia Tamadji ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Collection Obedia ©Mine de Rien
Place ensuite à Saalar Couture, styliste tchadien qu’on ne présente qui est déjà un habitué de Saamha et donc la créativité fait de lui un choix pour les podiums de la fashion week de N’Djamena. Sa collection constituée de chemises, robes et jupes aux motifs très colorés avec des finitions très appréciable a séduit le public présent.
Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
Collection Saalar Couture ©Mine de Rien
C’est la boutique Shop by Mine de rien qui a clôturé ce défilé dans la rue. La boutique Shop by Mine de Rien située au sein du Hilton Hôtel de N’Djamena est représentant exclusif de la marque Pathé’O du grand styliste Pathé’O. On n’y retrouve aussi des accessoires de mode, la majorité des tenues présentées venaient ainsi de la main de maître Pathé’O.
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Shop by Mine de Rien ©Mine de Rien
Le défilé s’est terminé dans une ambiance de fête et rendez-vous a été pris pour le Saamha Kids, défilé des enfants à SOS Villages d’enfants le vendredi 7 décembre 2018. La Fashion Week de N’Djamena est donc en cours.

Obie G, N2A Teguil et Ray’s Kim : Game of trônes sur la scène de la 12ème édition de N’Djam Vi

Le plus vieux des festivals du Tchad a ouvert sa 12ème édition hier au stade du 10 octobre au quartier Habena de la ville de N’Djaména. Pour le concert d’ouverture, une vingtaine d’artistes programmés pour un spectacle qui annonçait les couleurs. Le village artistique qui retrouvait le stade du 10 octobre après avoir longtemps occupé l’espace Fest’Africa et l’espace culturel Talino Manu. Au regard de l’affluence, c’était un pari déjà réussi car N’Djam Vi retrouvait son public. Comme à l’accoutumée, c’est Marius Version Fils de l’Homme qui tenait les rênes de la présentation et comme cela tend à devenir une habitude, il était accompagné de plusieurs présentateurs et présentatrices déjà connu du grand public et bien sûr aussi quelques de la nouvelle génération. Une seule grosse absence remarquée celle de Ricardo Labé occupé à d’autres activités pour ce jour. La scène s’est ouverte sur un brin d’humour suivi par la prestation des lauréats de l’édition 2017 du festival en l’occurrence Obie G lauréat catégorie Hip Hop, Déborah lauréate de la catégorie World music et Ousman Mayonnaise lauréat music arabophone. A l’arrivée, trois artistes se sont placés un cran au-dessus pour ce concert : Obie G, N2A Teguil et Ray’s Kim EDM. Qu’est ce qui fait le succès de ces trois artistes sur la scène de N’Djam Vi ? c’est de ça que nous parlerons ici.
Public N’djam vi ©Saomagazine
Tout d’abord, il faut comprendre le contexte et l’environnement : Ndjam Vi est le festival le plus populeux du Tchad. C’est celui qui rassemble le plus de monde possible et dans ce public qu’il rassemble, il y’a les habitués qui se retrouvent toujours à tous les villages artistiques quel que soit la manifestation culturelle assis derrière une bouteille de bière et de jus. Ensuite il y’a ces jeunes des quartiers défavorisés qui n’ont pas déjà de quoi se payer une bière ou un jus mais qui viennent profiter à fond de ces rares moments de divertissement « gratuits » qui leur aient accessibles. C’est ce public là que l’on retrouve debout autour de la scène, et c’est auprès de ce public que Obie G, N2A et Ray’s Kim marquent des points. Obie G la voix de la musique urbaine qui dénonce
Obie G la scène ©Saomagazine
Depuis 2017, Obie G est la jeune dynamite qui a tout raflé sur son passage en matière de compétition : lauréat de Ndjam Hip Hop 2017 et lauréat de la 11ème édition de N’Djam Vi catégorie Hip Hop, il se situe à l’opposé de ces autres semblables de la scène urbaine par la qualité surtout de ces textes. Ces textes sont très engagés. Il a sorti son 1er album il y’a quelques semaines sous le label KKJ Entertainment mais bien avant cela, il surfe sur le succès de quelques de ses singles déjà très connus : « ZXQZ » (nous excusez), « Yadjama », « Well Well », et l’incontournable « PDM » (problème de mentalité). Obie G réussit ainsi à mélanger des textes engagés dans un argot digeste à de l’afro trap, très à la mode chez les adolescents. N2A Teguil, le gilet jaune du Tchad
N2A Teguil ©Saomagazine
Depuis l’histoire de l’arrestation et l’emprisonnement de l’artiste N2A Teguil, l’auteur de « Populasson Gay Korr » est passé à un autre niveau de célébrité. Une forte mobilisation des artistes et des acteurs de milieu culturel tchadien lors de cet épisode a placé l’homme en jaune sous les feux des projecteurs et il en profite bien. Sur la scène de Ndjam Vi on n’a eu la juste mesure de sa popularité de N2A qui a mis la foule en pagaille comme un seul savait le faire jusqu’ici ! il s’est même offert un bain de foule. Ces textes aussi ne laissent aucun sous-entendu. A chacune de ses phrases, la foule partait en délire, une foule qui a presque oublié qu’il y’a encore quelques minutes c’est une autre personne qu’elle réclamait sur la scène. La personne attendue cependant n’a pas tardée à monter sur la scène. Ray’s Kim le Bunda boss, retour sur le trône
Ray’s Kim sur la scène ©Saomagazine
Ça faisait un moment qu’on n’avait plus revu le bunda boss Ray’s Kim sur une scène grand public et quelle scène mieux que celle de N’Djam Vi pour retrouver le boss ?  Après le bordel qu’a mis N2A Teguil, l’on était loin d’imaginer que le public avait encore de l’énergie en réserve pour le Bunda Boss et cette fois, la sécurité qui avait déjà toutes les difficultés à maintenir la foule en ordre avec le passage de l’ouragan N2A n’a pas pu maitriser le tsunami provoqué par Ray’s Kim. Une fois de plus, le Bunda Boss a montré qu’il est le boss et il a comme Obie G et N2A avant lui payé le prix de sa popularité à la descente de la scène. La sécurité improvisée autour de lui n’a pu rien faire face à cette foule qui avait décidé de toucher pour une fois à leur « seigneur ». Obie G, N2A et Ray’s Kim ont tous en commun l’engagement dans leurs textes, ils ont en commun de rapper en argot, ils ont en commun de savoir jouer avec le public. Ils sont tous les trois au sommet du game tchadien actuellement car ils parlent aux tchadiens de leurs maux avec leurs mots. Ils ont mis le feu sur la scène au point de faire oublier le froid qui régnait.