Apéro concert à l’IFT: Géneviève Matibeye a fait sa part pour Escale Bantoo

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Géneviève Matibeye, le rossignol tchadien a enfin retrouvé la scène tchadienne après plusieurs mois passés à Abidjan où elle prenait part au MASA qui a subi la loi de la pandémie de Covid-19. C’était dans dans le cadre des apéro concerts mis en place par l’Institut Français du Tchad (IFT) pour cette nouvelle saison culturelle 2020-2021. L’apéro concert, comme son nom l’indique sert d’apéritif au grand concert donné en salle les vendredis. Il se tient en dans les jardins de l’IFT. Pour cette fois, Matibeye  profité de l’occasion pour jouer sa partition pour le compte du festival Escale Bantoo auquel elle devait prendre part à Douala mais, une fois de plus, le coronavirus en a disposé autrement.
Prestation de Matibeye en apéro concert © Saomagazine
C’est donc une version virtuelle du festival qui a été mise en place et pour se faire, chaque artiste invité avait donc pour devoir de rendre sa prestation prévue où il se trouve. C’est ce qui justifiait donc la présence de la bannière du festival en fond de scène de l’apéro concert de l’artiste Matibeye. Fidèle à son style, elle nous a donné une prestation d’environ une heure d’horloge de ces meilleures chansons, que vous avez pu suivre en intégralité en live sur notre page Facebook. A revoir ici. Une habituée de la scène qui a su dompter les caprices d’électricité qui ont perturbé le début de sa prestation. Bon retour parmi nous et on retrouvera l’artiste Géneviève en concert grand format dans la salle de spectacle de l’IFT au mois de décembre.

Restitution de la résidence de création Au Nom de l’Art : Mawndoé et ses enfants mbororo ont illuminé la scène de l’IFT

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Le projet Au nom de l’art initié par l’artiste Mawndoé Célestin en début d’année a, comme tout autre projet de 2020, subi le cours des évènements liés au Covid-19. Sans toutefois démonté ou démotivé son initiateur, le projet s’est au fur et à mesure adapté aux réalités et aux urgences sociales imposées par la pandémie de covid-19. C’est finalement ce vendredi 16 octobre 2020 dans la salle de spectacle de l’Institut Français du Tchad (IFT) que l’occasion a été enfin donnée au grand public d’apprécier le résultat de plusieurs mois de travail de l’artiste Mawndoé en compagnie d’une vingtaine d’enfants. Les 200 places disponibles étaient donc toutes prises pour la restitution de cette résidence de création.
Mot d’introduction du Directeur Délégué de l’IFT M. Pierre Muller © Saomagazine
De brèves mots d’introduction d’abord de notre habituel maitre de cérémonie Ricardo Labé et ensuite du Directeur Délégué de l’IFT ont servi de remblais à la mise en place de la scène après l’apéro concert donné par l’artiste Géneviève Matibeye. Le Directeur Délégué de l’IFT M. Pierre Muller a loué l’abnégation dont a fait preuve l’artiste Mawndoé pour mener à bien ce projet qui finalement aura couru sur presque toute l’année. Il n’a pas caché son impatience d’en découvrir les fruits essentiels comme nous tous en cette soirée. Bref, civilités faites, place au spectacle. Mot d’encouragement du parrain du projet M. Asalfo du groupe Magic System & la diffusion du clip au nom de l’art
Mawndoé , concentration à la levée de rideau © saomagazine
Avant la levée de rideau, un mot de soutien et d’encouragement de l’artiste Asalfo leader du groupe Magic System a été diffusé. Dans ces propos, il réitère son soutien à Mawndoé dans ce projet qu’il juge très noble, initier les enfants à l’essence même de l’art. Il s’est ensuite excuser pour son absence à N’Djaména pour des raisons liées à la pandémie de Covid-19 et a promis de faire le déplacement lors des prochaines éditions. Diffusion ensuite du vidéogramme Au nom de l’art, que la majorité découvrait en exclusivité ; véritable carte postale visuelle côté visuel, messages subliminaux au nom de la terre, envoyés en français encadrés de belles mélodies en gambaye habillés par les voix des enfants. Tout simplement magnifique ; un vidéogramme signé Takoum Productions. Pour la levée de rideau, l’artiste Mawndoé invite à se remettre en question
Mawndoé sur la scène © Saomagazine
Alors que remontait l’écran géant sur lequel les diffusions ont été effectuées, c’est un Mawndoé super concentré, vêtu de son tablier qui apparait au milieu d’une scène avec derrière lui son armée d’enfants qu’il a surnommé les Mbororo dans un splendide décor signé de l’artiste Doff dont les dernières œuvres sont encore visibles dans la salle d’exposition de l’IFT. Chanson d’entrée « Je ne me comprends pas ». Une chanson qui résume presque parfaitement le parcours artistique de l’artiste jusqu’ici (nous y reviendrons un jour). Un parcours fait de remises en question. Un choix judicieux pour une mise en condition car, sans le savoir, c’est un autre Mawndoé que nous allons découvrir tout au long de la soirée. Ce premier jet du spectacle ira dans le même sens « Je ne regrette pas d’avoir aimé », « Mon plus beau cadeau », c’est des messages pleins de maturité, qui nous appelle à n’avoir pas peur de nous remettre en question, d’accéder et assumer nos choix, reconnaitre que l’on peut se tromper etc. Des versions revisitées avec l’apport des chœurs des enfants. L’instant acoustique en chœur avec les mbororo et le public
Mawndoé en acoustique sur scène © saomagazine
Quand les instruments se taisent et que Mawndoé se saisit d’une guitare, l’instant est toujours magique. Pour ceux qui suivent l’artiste depuis toujours, ces prestations acoustiques sont les meilleures. Une fois sa guitare ajustée et que les premières notes ont annoncé « Gué ya », le public a instantané chanté avec l’artiste. Une communion parfaite entre l’artiste, ses mbororo et le public. L’émotion atteint son paroxysme avec le titre « Netoua » qui reste à ce jour l’un des titres préférés des fans de l’artiste. Même les mbororo derrière arrivaient à en réciter les paroles. Place à l’ambiance…
Le chœur endiablé des « mbororo » © saomagazine
Il y’a eu le titre « Djobo » et ensuite l’ambiance est montée avec Robinho de Souza qui s’est mis à la batterie. Le public a pu apprécié pendant cette séquence les pas de danse des enfants. Un moment marqué par une surprise envoyée par l’artiste Mawndoé et ses mbororo au parrain Asalfo, une reprise d’un de leur succès planétaire, le titre « Magic in the air » cumulant actuellement plus de 300 millions de vue sur YouTube. L’ambiance était pétillante en tout cas pour cette première sortie de restitution de la résidence de création au nom de l’art. D’autres titres bien connus ont été revisités : « mara zene », « Djerdjere », « on survivra », « i’m a lion », « Alfarhan ». Nous avons aussi pu apprécier quelques titres spécialement composés lors de la résidence.
Belle performance des enfants © Saomagazine
Comme l’a dit l’artiste Mawndoé, il a vécu les meilleurs moments de vie musicale auprès de ses enfants et, grâce à eux, il a compris l’essentiel. Des paroles dont la véracité s’est confirmée à travers la performance hautement artistique livrée ce soir à l’IFT pendant environ 1h 30minutes. Ce concert restera sûrement dans les annales comme l’une des meilleures performances scéniques de l’artiste Mawndoé. Quelques 200 autres personnes auront l’occasion de vivre une fois de plus ce concert ce samedi, même heure, même lieu.  Un article ne suffira pas à retranscrire toute l’expérience vécue dans la salle de spectacle de l’IFT alors, faites le déplacement pour cette dernière représentation.

Abdoulaye Nderguet est déjà à pied d’oeuvre avec Bex’Tet à Paris

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Après avoir donné le concert d’ouverture de la nouvelle saison 2020-2021 de l’Institut Français du Tchad (IFT), et comme promis, Abdoulaye Nderguet s’est envolé pour la France pour une résidence de création, rejoindre le Bex’Tet. Arrivé donc sur Paris le 8 octobre 2020, Abdoulaye Nderguet a rejoint ses compagnons de route qu’il avait rencontrés lors d’une création à l’IFT en octobre 2019. C’est donc exactement une année plus tard qu’ils se retrouvent. Pour leurs retrouvailles, Abdoulaye Nderguet est invité par Bex’Tet lors de leur concert donné dans le respect des conditions restrictives liées au Covid-19.
Prestation surprise d’Abdoulaye Nderguet
Un concert coloré et explosif, passant d’un jazz explosif à un rock electro endiablé ou encore à une guinguette accordéon, guitare acoustique, percussions… tout ne fut qu’étonnement, du chant de l’aspirateur d’Emmanuel Bex jusqu’au triptyque « Station Saint-Denis » qui nous ramenait sur une scène locale non moins contemporaine. Au détour d’un rythme 6 8 intitulé « bleu vert » dédié au lien entre la musique du Bex’Tet et celle de l’Afrique, c’est Abdoulaye Nderguet qui fut finalement étonné d’être catapulté au sein du Bext’Tet pour fêter les retrouvailles après un an de séparation sur la scène jazz du théâtre national. Retrouvailles dont le programme est l’enregistrement de l’album « l’âme du Blues » de la voix d’or tchadienne. Un enregistrement qui se déroulera mi-novembre sur la mythique scène Jazz du Triton.
Abdoulaye Nderguet et Bex’Tet
L’aventure s’annonce très prometteuse pour Abdoulaye Nderguet et ses compagnons. L’album annoncé signera sans doute les prémices d’un summum de carrière de l’artiste Abdoulaye Nderguet qui pourra ainsi jouir d’une exposition médiatique à la hauteur de son talent jamais égalé à ce jour.

Retour poussif de l’artiste Daisson sur la scène de l’IFT

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On commence à presque s’habituer à ne voir l’artiste Daisson que sur la scène de l’Institut Français du Tchad (IFT). En septembre 2018, c’est lui qui signait la concert d’ouverture de la saison culturelle de l’IFT avec un concert d’anthologie que nous avions couvert. Deux ans plus tard, le revoici sur la scène de l’IFT pour un autre concert dans un contexte particulier lié à la pandémie de coronavirus. Lire aussi: Daisson signe la rentrée culturelle de l’IFT avec concert live et un nouvel album Dans le nouveau format de  programmation de l’IFT, les concerts dans la salle de spectacle sont désormais précédés par des apéro concerts dans les jardins de l’IFT et pour celui de l’avant-concert de Daisson, c’est le groupe 4G Musique qui l’a assuré. Une prestation qui m’a permis de découvrir ce groupe pétri de talents, amené par un lead vocal doté d’un timbre vocal particulier et d’un doigté magique au piano. On aura l’occasion de revenir sur ce groupe.
Ricardo Labé, Mc du concert © Saomagazine
La salle de spectacle s’est donc garni de quelques spectateurs disposés selon le respect des mesures barrières prescrites. Ricardo Labé, le Mc de la soirée n’a justement pas manqué de rappeler que l’ouverture et la continuité des activités de l’IFT sont soumises au respect strict des mesures barrières. Il a donc appelé aux usagers de l’IFT à les observer car une violation flagrante desdites mesures pourraient entrainer un nouvelle fermeture de l’IFT au grand public.
Prestation de Daisson © Saomagazine
Place au concert, Daisson arrive sur la scène avec le titre « gana alamane » pour bien planter le décor. les back des chœurs sont assurés par Colby et Djicko qui est aussi à la guitare basse. Il va s’en dire qu’on n’allait surement pas vivre les mêmes émotions lors de son dernier concert où il avait aussi été accompagné par plusieurs artistes avec lesquelles il a de belles collaborations. Les titres « Chemin de l’exil » (feat avec le rappeur Sultan) ou encore « 100 kalebas » (en feat avec le rappeur Anonyme) ont ainsi souffert de l’absence de ces derniers lors de ce concert. Il a quand même pu performer sur les titres solo comme « Waitoché », « Harni » et « Dos d’âne », quémandant à chaque fois la participation des quelques rares spectateurs présents à ce concert. Heureusement, il y’a toujours un titre indétrônable qui, quelque soit les circonstances réveille toujours la foule.
L’instant « fille de taxi » © Saomagazine09
« Fille de taxi », la saveur de cette chanson reste inégalée et semble se bonifier avec le temps comme du vin. Dès les premières notes reconnaissables posées par le pianiste, le public s’est instantanément animé. Cinq minutes de pure partage avec le public chantant en chœur avec l’artiste sur ce qui reste à ce jour sa meilleure chanson. Voici donc le public gonflé à bloc alors qu’arrive la dernière chanson de ce concert « rida merissé ». Un titre qui va bien profiter de l’ambiance établie par la précédente au point où le public est carrément surpris par la fin du spectacle. Une situation bien analysée par le Mc Ricardo qui va demander à l’artiste Daisson de revenir pour un dernier virage avec en prime une fois de plus « fille de taxi ». Vivre des concerts dans ce contexte particulier à l’IFT n’est pas du tout évident quand l’artiste n’a pas avec lui un public pour le pousser vers des envolées performantes. Vivement que les concerts de l’IFT retrouve toute leur magie malgré la situation pandémique. Les prestations iront certainement crescendo avec le temps. Ce weekend, place à l’artiste Geneviève Matibeye pour l’apéro concert et l’artiste Mawndoé Celestin pour deux concerts.

L’Institut Français du Tchad lance sa saison culturelle 2020-2021 et s’ouvre à nouveau au public

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Une cérémonie de réouverture de l’Institut Français (IFT) au grand public s’est tenue dans la soirée du 29 septembre 2020 dans son jardin. Après 6 mois de fermeture dû à la pandémie de coronavirus. C’est un IFT rénové, relooké et repensé qui a été présenté aux quelques invités de cette brève cérémonie qui s’est tenue dans le stricte respect des mesures barrières. L’IFT ouvre donc à nouveau son espaces et ses services au grand public, telle était l’annonce principale de cette cérémonie à laquelle furent conviés des personnalités, des artistes et des hommes médias essentiellement. Un dispositif mis en place pour le respect des gestes barrières: lavage des mains à l’entrée, exigence d’une invitation et une disposition des places assises respectant le mètre de distance. Au centre de ce dispositif, un écran géant déroulant l’essentiel de la programmation culturelle prévue pour le mois d’octobre: concerts, expositions, théâtres etc. tout porte à croire que l’IFT reprend son plein régime. La saison culturelle 2020-2021 est lancée.
Ricardo Labé, Mc de la soirée © Saomagazine
Ricardo Labé en maitre de cérémonie reprenait donc du service avec beaucoup de joie et d’enthousiasme, content de retrouver les sensations de son travail. Après l’accueil et la mise en place des invités, il s’est chargé des introductions d’usage avant d’annoncer le déroulé de la soirée essentiellement ponctuée par des allocutions et un apéro concert donné par l’artiste Abdoulaye Nderguet en clôture.
M. Pierre Muller, Directeur Délégué de l’IFT dans son allocution © Saomagazine
C’est  le Directeur Délégué de l’IFT M. Pierre Muller qui a ouvert les allocutions. Une allocution introduite par une revue de salutations des personnalités diplomatiques ayant faites le déplacement et de tous les catégories d’invités: artistes et médias essentiellement. Tout d’abord, il fallait faire état des lieux et le bilan des activités entreprises par l’IFT durant les 6 mois « d’arrêt des activités culturelles ». Le Directeur Délégué à rappelé les différentes initiatives prises par son institut pour continuer de faire vivre la culture: Les web concerts et l’émission Acqua Culture diffusés en ligne via les réseaux sociaux de l’IFT et qui ont engrangés l’adhésion du public à travers le nombres de vues cumulées par les différents numéros produits. C’était l’occasion idoine de remercier les artistes et son équipe qui, ensemble, ont tous fait preuve de résilience face à la pandémie de coronavirus et ont, chacun à son niveau, donné pour la diffusion de l’art et de la culture de proximité quand toutes les mesures étaient à l’isolement et au confinement. Il a réaffirmé l’engagement de l’IFT à soutenir et à accompagner plus que jamais la création artistique au Tchad. Dans cet élan, justement, il a tenu à rappeler que malgré le contexte qui reste délicat vu que le coronavirus est toujours présent, l’accompagnement des artistes a bel et bien repris. Pour preuve, l’artiste Mélodji s’est envolée il y’a quelques jours pour la France pour une résidence de création de 3 mois. Elle sera suivie dans les mois à venir par les artistes Abdoulaye Nderguet et Mounira Mitchalla bien d’autres.
M. Judikael Regnaut, Directeur de l’IFT © Saomagazine
M. Judikael Regnaut, Directeur de l’IFT qui lui a succédé à M. Pierre Muller a abordé dans son allocution, le bilan des travaux de rénovation et de relooking de l’IFT déjà effectués et à venir. Pour ce qui est des travaux réalisés, les invités pouvaient constatés d’eux mêmes le relooking des jardins de l’IFT avec la pose des pavés, le réaménagement des espaces verts et des bancs publics. l’éclairage revu, un studio d’enregistrement mis en place etc. Pour le Directeur de l’IFT, il était temps de donner un coup de jeune et modernité à l’institut et l’adapter au mieux au jeune public tchadien qu’il reçoit. Beaucoup d’autres réaménagements sont prévus au niveau de la salle de spectacle, de la médiathèque etc. Cette période d’arrêt à justement été l’occasion de repenser autant le fond que la forme de l’IFT. Plus de modernité et une place encore plus importante du numérique dans les activités régaliennes de l’IFT. Des travaux réalisés grâce à l’apport des partenaires et des entrepreneurs locaux que le Directeur a tenu particulièrement à féliciter et confiant de compter une fois de plus sur eux pour les travaux à venir.
S.E.M Bertrand Cochery, Ambassadeur de France au Tchad ©Saomagazine
Pour clôturer les allocutions, parole est donnée à Son Excellence M. Bertrand Cochery, Ambassadeur de France au Tchad. En introduction, il a d’abord tenu à remercier toute l’équipe de l’IFT de n’avoir ménagé aucun effort pour faire face à cette crise sanitaire mondiale pour continuer à faire vivre la culture. La beauté qui jaillit de la création artistique est une force que nous devons tous convoquer en nous. Il se dit avoir été le témoin des activités mises en place et à l’implication des artistes dans la lutte à travers la sensibilisation. Convaincu cependant que le virtuel ne remplacera jamais la présence des êtres humains côte à côte, il était plus que nécessaire d’ouvrir à nouveau l’IFT et continuer à proposer les activités et les espaces de l’IFT malgré la situation.  Il rappelle que l’IFT est décider de diffuser les talents tchadiens sur la scène internationale et, rien ne nous garantissant des lendemains meilleurs au regard de cette pandémie, il n’a qu’une recommandation à l’endroit des artistes: « Chantez plus fort, rêvez plus haut, voilà votre rôle dans le monde d’aujourd’hui et de demain. »
Abdoulaye Nderguet en prestation © Saomagazine
Chantez plus fort, c’est justement ce que nous a proposé l’artiste Abdoulaye Nderguet durant une trentaine minutes de sa prestation. Au menu quelques exclusivités de son atelier de création en cours sous l’attention conquise du public. Une prestation de haut vol, terminée par l’indétrônable titre « Sia ». L’artiste a exprimé à la fin toute sa joie de pouvoir retrouver la scène et public. L’Institut Français est donc de nouveau ouvert au public, cependant dans le strict respect des gestes et mesures barrières. La programmation du mois est déjà disponible sur le site internet aussi relooké de l’IFT à l’adresse https://www.institut-francais-tchad.org/ et ça commence avec du 02 au 03 octobre 2020 la grande scène du Festival reggae Afro’on. Bonne reprise…  

Le Festival Kouleur accoustic ouvre les portes sa deuxième édition

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C’est au cours de la conférence de presse tenu ce jeudi dans les locaux du Selesao Restaurant Lounge que le Directeur du Festival, l’artiste D2 Kost lance les activités du festival Kouleur Accoustic qui pour cette seconde édition a pour thème : Culture et Société face au Covid
2D Kost promoteur du festival © Saomagazine
Le Festival Kouleur Accoustic qui a lieu du 25 au 27 septembre 2020 est un plateau dédié essentiellement aux préstations artistiques en accoustique comme son nom l’indique, cette année le festival acceuille non seulement les artistes du Tchad mais aussi ceux qui viennent d’ailleurs tel que Franc Degospa et Clement Masdongar qui s’associeront aux artistes locaux ; Beral Mbaikoubou, Olivier le Belge, 2D-Kost, Xena et bien d’autres. Pour cette édition les activités du festival ne se limiteront pas seulement aux Concerts et Ateliers mais aussi une assistance aux populations dans le cadre de la sensibilisation dans la lutte contre le coronavirus, le promoteur de Kouleur Accoustic affirme dans ses propos que : Nous sommes des leaders d’opinions, nous allions organiser des concerts certes mais le consommateur, le mélomane de apprecie nos œuvres et nous suit est cette population. En cette période de crise sanitaire il y’a des familles qui passent des moments difficiles et il est pour nous un devoir de venir sensibiliser surtout par rapport aux mesures barrières afin d’empêcher au coronavirus de se propager. Nous accompagnerons notre sensibilisation les dons. Programmé pour le mois d’avril, le Festival Kouleur est réporté pour les raisons de pandémie qui a secoué le monde. Le promoteur du Festival, D2-Kost a confié à la presse que l’organisation de cette édition se tient malgré les mesures sanitaires grâce à l’appui du Ministre de la culture, l’institut Français du Tchad et le Selesao, les partenaires clés de cette édition. Le Rendez-vous est donc prit pour trois concerts le 25 au Bar Concept et le 26 et 27 au Selesao Restaurant Lounge

Baton Magic en live au Calypso pour la reprise des activités culturelles

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L’interdiction de rassemblement, mesure prise depuis la fermeture des frontières en fin mars ont été défavorable à la sphère musicale tchadien. Plusieurs événements annulés, et la fermeture des lieux de rassemblement de masse tel que les bars et les boites de nuit qui offrent de l’espace aux artistes pour les concerts et show case ont pénalisé la culture. Durant cinq mois les activités des artistes en présentiel sont réduites aux petites réunions de réflexion sur des stratégies de contribution à lutte contre le coronavirus et le travail en studio pour quelques-uns. Le mélomane tchadien habitué à participer dans le show des artistes se trouve obligés de se tourner vers la consommation digitale de la musique. Depuis quelques jours, beaucoup d’artistes ont repris les scènes publiques
Baton Magic et ses danseuses © Saomagazine
Ce 17 septembre, deux mois après les allègements des mesures barrières, Bâton Magic offre un spectacle à son public au Cabaret Calypso. Un moment de retrouvaille avec son public et de partage d’émotion sur des rythmes aux cadences rumba avec la touche particulière du Bâton Magic de la musique tchadienne. Le lieu très restreint pour cet artiste qui cumule plus des scènes bien remplis depuis l’an dernier à cause des sujets que traitent ses dernières sorties musicales et surtout de ce mélange de rythme Rumba et ceux du terroir tel que le DALA qu’il exploite bien dans ses chansons. L’espace du cabaret Calypso était déjà plein avant que l’artiste ne monte sur scène. General Challa, M’tato Did’s font chacun deux titres afin de tapisser la piste au Général BAKALA comme il se nomme ce dernier jour il monte sur scène aux environs de 20 heures et tient son public en haleine une heure de temps avant de faire une pause de trente minutes qui va permettre à Cravate Saint Valson, le jeune Rolenzo NKOSI et le comédien ABBA NGOL de monte sur scène histoire maintenir ce public durant cette pause avant la seconde partie du concert qui prendra aussi une heure.
Baton Magic en prestation © Saomagazine
N’ayant pas les yeux rivés sur leur montre pour éviter l’heure le couvre-feu, l’assistance a apprécié la redécouverte de la playlist de Bâton Magic jusqu’à la toute dernière sortie ‘’Ame sœur’’ avant de finir par sa chanson la plus jouée ‘’Déné Djé’’ dans une ambiance bien dansante. Bâton Magic, qui s’impose aujourd’hui comme un maître dans la variété rumba du Tchad sera en concert ce vendredi à Moundou au Platinum Dancing.

La blogosphère tchadienne: Quelques pistes pour faire émerger le blogging & le blogueur tchadien

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Aujourd’hui 31 août 2020 est célébrée la Journée Mondiale du Blog de part le monde entier. C’est souvent l’occasion de voir les blogueurs de différents pays se réunir et de parler ensemble de leur passion: les bilans, les enjeux, les perspectives etc. pour cette année 2020, aucun son de cloche au Tchad pour célébrer cette journée et ce n’est pas une surprise en tout cas. Le blogging au Tchad ne jouit pas d’une santé de fer dû a un passé qui lui est préjudiciable. Lire aussi: Numérique : le boom du blogging pour raconter le Tchad autrement Nous allons pas refaire l’autopsie du blogging au Tchad car beaucoup l’on déjà évoqué. Ce qu’il faut savoir c’est que dans les années 2000 lors de la naissance des premiers blogs tchadiens, ils étaient essentiellement tournés vers l’activisme et les discours étaient très virulents envers le gouvernement. Cela a suffit à « ternir » l’image du blogueur auprès de l’Etat. Une image que les blogueurs de la vague 2010 essayent tant bien que mal de casser depuis lors. C’était l’un des objectifs lors du Blog Camp organisé en 2019 par Wenaklabs. Il y’a donc une nécessité aujourd’hui de « rebrander » le blogging et changer justement les paradigmes et les perceptions. Surtout que lorsqu’on regarde autour de nous dans les autres pays, on voit comment le blogging est une force d’expression et un véritable métier qui crée des emplois, génère des revenus. Quelles seront donc les pistes à exploiter pour développer la blogosphère tchadienne? 1- Vaincre les stigmates du passé La blogosphère tchadienne traîne avec elle un lourd passé « d’opposition » et d’activisme envers le régime. C’était la tribune par excellence où tous les jeunes assoiffés de changement s’exprimaient sans ambiguïté. Il appartient donc à la nouvelle génération des blogueurs d’instaurer une blogosphère saine, utile et plus présente en profitant de la démocratisation des TICs. Il s’agit donc de voir émerger de plus en plus de blogueurs orientés vers le blogging de solutions. 2- Se diversifier et se spécialiser La blogosphère tchadienne a encore de vastes champs d’expression inexploités et il serait plus que opportun de combler ce vide. Connaissez-vous un blog musical tchadien? Un blog de cuisine tchadienne? Un blog de football tchadien? Un blog sur l’économie tchadienne? Il est vrai qu’au préalable le blogueur traite des sujets qui lui parlent mais je refuse de croire que tous les blogueurs sont touchés par les mêmes sujets. Il y’a une urgence de diversification et de spécialisation. C’est passionnant de raconter ce qui se passe dans dans son quartier, dans ses balades, mais ensuite il faut aller vers des sujets plus fédérateurs pour élargir son audience. Il s’agit en fait de s’inscrire dans un processus de « développement de carrière », de ne pas donner l’impression à son audience de stagner et de faire du sur place. Faire de son sujet de prédilection sa spécialisation. Sous d’autres cieux les blogueurs sont courtisés par des annonceurs par rapport à la qualité de leurs analyses qui, bien que n’étant pas des avis d’experts  mais sont un retour d’expérience profitable: un blogueur s’exprimera par exemple sur son utilisation d’un produit et/ou d’un service, comparera deux produits et/ou services et fera ses recommandations etc. Cette dernière partie nous amène à une autre piste importante. 3- Se loger à sa propre adresse Il s’agit là d’une chose que je n’arrête pas répéter depuis quelques années. Combien de blogueurs tchadiens sont logés à leur propre adresse? pour l’instant, je dirai deux: Pour le reste, ils sont pour la plupart logés chez Mondoblog le plus célèbre étant bien sûr Annadjib suivi par plus de 20 000 personnes sur Twitter. Il est difficile de comprendre pourquoi un blogueur avec une telle audience soit encore uniquement logé chez Mondoblog. Mondoblog est une excellente plateforme pour apprendre les rudiments du blogging mais par la suite il faut s’en émanciper pour gagner en maturité. Pourquoi se loger à sa propre adresse? Premièrement pour gagner plus en liberté: il s’agit de quitter sa chambre d’étudiant pour un appartement meublé tout confort où vous sentirez plus à l’aise, avec plus d’espace pour vous exprimer. Il s’agit de quitter la maison parentale pour se mettre à son propre compte avec les charges que cela impliquent ( adressage, hébergement, référencement) de quoi vous faire comprendre que le blogging peut non seulement engendrer des charges, mais aussi nourrir son homme. Les espaces publicitaires à proposer et la rédaction d’articles sponsorisés: C’est de ça que vivent essentiellement les blogueurs ailleurs. Il est clair que sur Mondoblog, overblog et autres, vous n’avez aucun espace publicitaire à proposer et aussi vous ne pouvez vous aventurez à faire des articles à caractère commercial sans être rappelé à l’ordre. Asseoir sa personnalité digitale: être logé à sa propre adresse vous amène inéluctablement à travailler et surtout à soigner votre image (personnal branding). C’est ce qui va vous permettre d’être un potentiel brand ambassador pour les marques. Les marques s’appuieront sur votre personnalité digitale pour évaluer la possibilité d’associer votre image à leur produit ou service. 5- Plus de présence, plus de contenus Ailleurs, ce sont les blogueurs qui sont au cœur de l’actualité , c’est eux qui font et défont l’actualité (sauf politique). Ils sont hyper présents et hyper connectés sur les médias sociaux. Curieusement au Tchad, les blogueurs sont rarement présents sur la timeline d’actualités des médias sociaux. D’ailleurs, très peu sont véritablement connus. Il serait difficile pour une personne régulièrement connectée de vous citer 5 blogueurs tchadiens. Une faible présence tributaire à la rareté de contenus? Oui, le blogueur est loin d’être un reporter des faits, il est avant tout un créateur de contenus. La création de contenus cependant est un travail de longue haleine et d’abnégation. Au Tchad, la seule actualité qui court les rues et qui vient à vous est l’actualité politique. Pour le reste, il faut chercher, il faut créer. Un exercice auquel les blogueurs ne veulent apparemment pas s’adonner. Comment être présent et maintenir son audience sans contenus à proposer? Là est toute la question donc… Bloguer, exister et se structurer malgré le contexte… A tous les manquements relevés, tout blogueur avisé vous opposera une réalité tchadienne pesante: Le coût de la connexion internet d’abord et l’absence d’une véritable vie culturelle au Tchad. Le Tchad (le vaste Tchad) manque cruellement d’une véritable vie de la culture et du divertissement (les domaines de prédilection des blogueurs). Une réalité qui rend la tâche encore plus ardue pour les blogueurs qui veulent se spécialiser dans la cuisine, le sport, la mode, le tourisme etc. Existe-t-il une Association des blogueurs tchadiens ou des blogueurs du Tchad (je préfère la deuxième formulation)? Non! Comment se faire entendre? Défendre son statut sans une institution représentative? Il faut que les blogueurs du Tchad pensent à se réunir en une association, ils pourront ainsi faire valoir leurs droits. Il est difficile de voir l’impact négatif que cette absence à sur le Tchad mais je vous invite cette article du blogueur Annadjib L’image de marque du Tchad sur internet ; les blogueurs sont les personnes indiquées pour contribuer à l’image de marque d’un pays sur internet. Bonne fête à tous les blogueurs, le chemin est encore long mais il est plein de bonnes promesses!

Chadwick Boseman, acteur principal du film de Super-heros « Black panther » est mort

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Le monde du septième art est en deuil en apprenant la mort  suite à un cancer du colon de l’acteur noir americain Chadwick Boseman dans la nuit du 28 Aout. Agé de 43 ans, le Roi T’challa, rôle qu’il incarnait dans ce film sorti en 2018 qui a eu un grand succès planétaire est mort chez lui entouré de sa femme et sa famille. Chadwick boseman est né le 29 novembre 1977 à Anderson en Caroline du Sud au Etats Unis d’un père tapissier dans une usine textile et d’une mère infirmière. Apres ses études en Art, il fait ses début dans les années 2000 dans les films policiers avant de s’installer à Los Angeles pour enrichir sa carrière. il se fait révéler pour ses interprétations de Jackie Robinson dans le drame sportif 42 (2013), puis de James Brown dans le biopic musical Get on Up (2014). Il convainc ensuite dans les drames Message from the King et Marshall, tous deux sortis en 2017. Il va rejoindre l’univers cinématographique Marvel pour prêter ses traits au personnage de la Panthère noire. Il endosse le costume pour la première fois dans le blockbuster à succès Captain America: Civil War (2016) d’Anthony et Joe Russo, avant un film solo, Black Panther, réel plébiscite critique et public, suivi d’Avengers: Infinity War — tous deux sortis en 2018 — et d’Avengers: Endgame sorti en 2019. Diagnostiqué du cancer de colon en 2016, ce natif de la Caroline du Sud a continué à jouer des films, participant ainsi à sept films dont deux immenses productions,  »Black Panther » et Infinity war ». Avec Black Panther, Boseman était devenu le premier super-héros noir à qui un film de la franchise Marvel était entièrement consacré.    

La culture tchadienne sur YouTube: Nos recommandations

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YouTube reste à ce jour la meilleure télévision en ligne jamais créée; pour rappel, YouTube a été créé en  par Steve ChenChad Hurley et Jawed Karim, trois anciens employés de PayPal, et racheté par Google en  pour 1,65 milliard de dollars. Avec plus de 2 milliards d’utilisateurs connectés par mois, YouTube couvre 95% de la population connectée mondiale. Chaque seconde, ce sont près de 43 000 vidéos qui sont visionnées, soit 1 460 milliards de vidéos par an. Ceci pour démontrer que malgré l’arrivée des concurrents sérieux dans l’exploitation du support vidéo (Facebook, Likee, Tik Tok et autres), YouTube reste la plateforme de référence pour le contenu vidéo. Lire aussi: Comment monétiser une chaîne YouTube tchadienne YouTube reste cependant très faiblement utilisée par les tchadiens, et la raison première qui est avancée est le coût de la connexion internet au Tchad. Surtout qu’une idée curieusement partagée par la majorité veut que YouTube soit une plateforme très gourmande en terme de connexion (ce qui n’est pourtant pas vrai mais c’est pas le sujet ici). Parce que, à bien regarder et à bien chercher (surtout), c’est pas des contenus culturels tchadiens qui manquent sur YouTube. Nous avons donc glané et nous vous proposons quelques chaînes YouTube qui proposent du contenus culturels tchadiens à suivre. Nous allons laisser de côté les chaines des artistes tchadiens, nous les référençons déjà à travers d’autres publications. 1- Sao Magazine TV (17,9k abonnés): Web Tv culturel en devenir…
Sao Magazine TV
La charité ordonnée commence par soi-même n’est-ce pas? Sao Magazine Tv est la chaîne YouTube de votre magazine culturel. Vous y retrouverez des reportages sur les événements culturels que nous couvrons, des prestations scéniques d’artistes, des reportages, des documentaires et bientôt des émissions. Nous ambitionnons de lancer une web tv (Nous parlerons des web tv dans un prochain article, il en existe déjà pas mal quand même). S’abonner à Sao Magazine TV ici: https://www.youtube.com/c/SaoMagazineTV 2- Tchad MUST TV (2,55k abonnés): répertoire de musiques et vidéos du Tchad
Tchad Must tv
Créée en 2015, la chaîne Tchad MUST TV est une véritable playlist de la musique tchadienne. C’est à ne pas se tromper la chaîne la plus fournie en terme de musique tchadienne actuellement sur YouTube. Beaucoup de musique urbaine sur cette chaîne, des clips vidéo et plus récemment encore, vous y trouverez plusieurs numéros de l’émission Afrobuzz N’Djamena, produits par la team de Preston Concept. Faites-y un tour et vous ne serez pas déçu. S’abonner à Tchad Must Tv: https://www.youtube.com/channel/UCXpa-ezeclg0aaLWaEYTBtw/featured 3- Lalé Tv Tchad (7,14k abonnés): Toutes les nouveautés clips, films et séries arabophones
Lalé Tv Tchad
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai découvert la chaîne Lalé Tv Tchad il y’a à peine quelques semaines. Lalé Tv Tchad vous présente l’autre showbiz tchadien. Cette chaîne présente des jeunes arabophones branchés et vraiment passionnés de culture: films, musiques, clips vidéo, on y découvre une jeunesse arabophone émancipée, très loin des clichés que l’on puisse avoir sur eux. Vous y trouverez aussi quelques comédies de célèbre Mandargue et sa bande. une très belle découvre en tout cas. S’abonner à Lalé Tv Tchad: https://www.youtube.com/channel/UCrCDOFm2C1j_zEfAeipfpyg/featured 4- Cinéma Tchad (1,78k): Quelques films tchadiens de qualité à regarder
Cinéma Tchad
C’est en cherchant le court métrage « Entre 4 murs » de Aché Ahmat Moustapha que je suis tombé sur cette chaîne YouTube. Cette chaîne regroupe quelques courts & longs métrages de qualité à regarder: « Entre 4 murs », « Prie pour ne pas être riche parmi les pauvres », « Un Taxi pour Aouzou » etc. S’abonner à Cinéma Tchad: https://www.youtube.com/c/CINEMATCHAD 5- Miss Sahel (71,5k abonnés): La chaîne de la reine du Chébé
Miss Sahel
Miss Sahel, c’est une tchadienne qui a grandi en France et qui vit désormais au Tchad où elle a monté une véritable petite entreprise cosmétique du nom de Sahel Cosmétics. Sa passion: les soins capillaires, elle serait capable de vous écrire une encyclopédie dessus. Ses ingrédients phares: le chébé et la spiruline. Je vous invite à lire le premier numéro de SAOMAG où nous l’avons interviewé. 6- 235Zik Buzz (501 abonnés): Artistes et acteurs culturels s’expriment.
235Zik Buzz
235Ei Buzz est l’oeuvre de Rimoyal Bruce, plus connu sous le nom de Mr Rim. Jeune aux multiples casquettes dans le milieu culturel, sa chaîne se veut être une vitrine de l’actualité tchadienne. Vous y retrouverez essentiellement des interviews de quelques artistes et acteurs de la culture tchadienne. S’abonner à 235Zik Buzz: https://www.youtube.com/channel/UCnfiE11EqIgY2FXXC08NWLA/featured Il y’a aussi… La liste est loin d’être exhaustive mais, mais je suis attelé à avoir une variété dans les propositions. Il y’a d’autres chaînes à suivre de près: Satchaprodmusic, la chaîne de la plateforme de promotion de la musique tchadienne où vous pouvez retrouver des clips et des productions de qualité, pour la majorité l’oeuvre de la Maison de production du même nom. Preston Concept, la chaîne de la maison de production de M. Preston Ndinga, où vous retrouverez aussi la majorité des ses productions, les premiers clips réalisés par lui pour les poulains de son label et bien d’autres. Il y’a encore de l’espace et beaucoup de domaines à exploiter pour une présence forte du Tchad sur Youtube Pour diverses raisons, la plateforme YouTube devrait entrer dans les moeurs au Tchad et il va s’en dire que ce serait bénéfique à tous. Nous avons aujourd’hui des artistes (humoristes surtout) qui arrivent à comptabiliser plus de 50 000 vues par vidéo sur Facebook. Il faudrait réfléchir à une stratégie de drainer leur public sur YouTube. lire aussi: Top 10 des artistes tchadiens les plus  suivis des réseaux sociaux Une aubaine pour les Vlogueurs et les Web series A l’instar de Supaa John (420 abonnés) ou encore de Briyardaire (26 abonnés), le souhait est de voire de plus en plus de jeunes s’aventurer dans le blogging vidéo et les Web Series. C’est l’occasion justement de vous inviter à vous abonner massivement aux chaines YouTube afin de donner plus d’envie à cette petite armée de produire du contenus. La production de contenus est un véritable défi actuellement et la seule motivation que l’on puisse avoir c’est de voir les audiences grimper. Avec de l’audience et de l’attention accordée, la qualité ne peut que suivre.

Allons sur YouTube…