Ryko B-shop, une nouvelle figure dans le showbiz tchadien.

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Acteur, comédien et danseur hip-hop de son jeune âge. Ryko B-shop vient de mettre sur le marché de disque tchadien son premier album solo hier au cours d’une conférence de presse tenu à l’hôtel vitella ce vendredi 13 août. Après avoir fait le tour de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, le jeune Ryko qui quitte le Tchad pour des raisons d’étude croise combine, étude en architecture et musique et revient avec un album audiovisuel de 5 titres. Dans son intervention, l’artiste dit que la musique est une passion d’enfance et que malgré ses études et sa carrière professionnelle, il veut faire de la musique. C’est ainsi qu’en dehors des études il s’est appliqué dans le beatmaking et la réalisation vidéo et aujourd’hui il se dit prêt à affronter ce monde en plein temps. Dans un mélange entre l’afro pop et quelque partition avec des sonorités tchadiennes avec du rap, l’artiste chante l’amour, la paix et l’éveil de conscience qui est pour lui le chemin du développement de notre beau pays. Résident actuellement entre Dubaï et le Nigeria, il décide de revenir au pays afin de lancer ce premier album et affirme que le chez soi est la base, il revient à la base pour présenter à ses frères tchadiens ce projet avant de commencer la promotion international avec les tournées prévu. https://www.youtube.com/watch?v=fV2BUFUoCHI Son premier clip est déjà est déjà sur la playlist de Trace Africa depuis deux jours et sur youtube sur sa chaine Official Ryko qu’il recommande aux mélomanes tchadiens de s’abonner.

Le Diapason donne des cours de base en musique aux orphelins et défavorisés

Le Diapason est un centre de formation en musique sous la direction de Allarassem Eleazar. Ce centre est ouvert à toutes personnes désireuses d’apprendre la musique, ils offrent des formations en technique vocale, Piano, Guitare, batteries etc. Ce centre a depuis le début de la semaine lancé une formation de base en musique aux orphelins des quelques orphelinats de la ville nous nous sommes rendus pour une visite et nous nous sommes entretenus avec le responsable.
les artistes se dévouent © saomagazine
Depuis lundi, les enfants sont à la Maison du Quartier Chagoua pour apprendre les bases de la musique. Le Directeur du centre que nous avons approché affirme que la musique est une culture qui demande qu’on pose les bases à la jeune génération. Le centre veut encourager ainsi les jeunes à aimer la musique et voire accompagner ces derniers à croire en leurs passions. Cette première session est ouverte essentiellement aux enfants défavorisés pour se faire le centre a fait recours à quelques orphelinats de la place, SOS Village, Dieu Bénit et le centre Dakouna ont répondu en mettant à disposition les quelques enfants au centre.
Allarassem Aleazar Directeur du Centre Diapason © Saomagazine
Sur cette orientation auprès des enfants défavorisés, Eleazar, Directeur du centre diapason, explique les aider de diverses manières mais il faut aussi qu’on puisse leur donner l’occasion de rêver. Partageant son expérience personnelle, le Directeur du centre, qui sort d’une tournée avec l’artiste Mounira Mitchala, ajoute en disant que le Tchad a besoin de mettre en avant la culture, « aujourd’hui il faut qu’on puisse mettre en confiance ces jeunes en leur montrant la voie et que l’on fasse de la musique un métier pour une vie. Je me suis engagé à réaliser cette session avec le peu que j’ai. Nous sommes avec les enfants de 9h à 12h, nous les formons et partageons un petit repas avec eux chaque jour. J’ai décidé de le faire et sans financement jusque là, mais merci tout ce passe bien’’ dit-il. Cette formation suit son chemin grâce à l’appui des artistes et instrumentistes qui ont décidé de donner un coup de main à ce projet via différents ateliers: Fidèle donne les cours en Piano, Dola Zacharie et Dico en technique vocale, Sam en batteries et plusieurs autres sont passés donner quelques conseils et encouragements comme la Chantre Zena, 2D-kost etc. Nous encourageons l’initiative et espérons que de telles actions deviendront pérennes dans la ville afin qu’on puisse rehausser le niveau de notre culture musicale.

Rof Rider: j’apporte quelque chose de frais dans le showbiz tchadien.

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A quelques jours de son concert, le jeune rappeur Roff Rider est passé dans nos locaux pour nous parler de lui, sa musique, ses débuts et son avis de la musique tchadienne afin de son album qui sort le 10 août 2021 Qui est Rof Rider ? Je suis un artiste tchadien né le 21 octobre 2001 à N’Djamena et qui a fait ses études au Cameroun. L’envie de faire la musique est née durant mon parcours à l’école qui organisait des compétitions inter-classe chaque weekend. Un soir pendant les vacances en 2015 j’ai décidé de faire un son juste avec mon téléphone, et ensuite je me suis renseigné pour savoir comment on peut enregistrer un son en studio à Douala où je vivais. Quand décides-tu de te lancer dans la musique ? Il fallait que je me concentre sur mes études, c’est pour cela que ce n’est qu’en 2019 que je sors un premier le son intitulé « Welcome Goodbye »  et s’en est suivi « Baladi » et « Inch’Allah ». Le mardi 10 août 2021 mon premier album « Instinct » sera sur le marché. Quelles sont tes influences musicales ? J’écoutais depuis l’enfance, Akon, Drake, Justin, J Cole, et surtout Kendrick Lamar que je considère personnellement comme le meilleur. L’artiste Roff Rider se positionne de quel côté du game musical, vue que tu n’es pas trop dans le trap? Je ne suis ni dans l’ancienne ou la nouvelle génération, j’apporte juste un flow plus frais que j’appelle moi-même « Fresh Flow’’ (Sourire). Dire que je suis dans le rap conscient ou le hardcord ce n’est pas moi, mon Fresh Flow c’est juste c’est paroles qui énoncent beaucoup de chose de mon quotidien qui m’inspire trop. J’ai grandi en visitant plusieurs pays d’Afrique, ce qui fait que vous pouvez retrouver trois langues dans mes chansons, le Français, l’Anglais et l’Arabe. Nous sommes en 2021 et le Tchad a besoin d’avoir des nouvelles choses, j’apporte du nouveau à travers mes textes et c’est déjà un pas pour nous. Quel est ton avis sur la culture, surtout sur la musique Tchadienne ? Au Tchad on pas encore une identité en terme de musique qui s’exporte comme par exemple le coupé décalé de la Côte d’Ivoire et récemment le Mbolé du Cameroun qui se vend bien déjà ailleurs. Moi personnellement quand j’ai débuté, je rappais en anglais et j’ai compris avec un petit recule que les gens ne me comprenaient pas, j’ai dû commencé à m’adapter avec mon public en sortant des singles où on retrouve l’arabe tchadien tout en gardant mon flow et ma plume. Sinon je côtoie et j’apprécie du talent tchadien comme Crazy Missy qui a un flow de ouf et on s’entend bien, Obie G que j’ai déjà croisé  et qui est très bon. J’ai suivi aussi Baton Magique, un bon chanteur, je l’ai même rencontré et on a un projet ensemble Parle-nous de ton album ? Déjà il faut s’attendre à découvrir des nouveaux sons, parce qu’aucun de mes singles déjà disponible ne figurent dans l’album. Tous les single sorties avant c’était déjà pour me positionner, me faire découvrir au public et afin de commencer à créer une petite fan base en attendant cet album. Vous allez par contre retrouver « DUA » dont le teaser est en ligne depuis quelques jours. Je vous convie à venir massivement écouter du bon flow, le fresh flow (lol) ce mardi 10 aout 2021. Ton dernier Mot ? Merci à la team SaoMagazine, merci à tous pour le soutien, je vous convies à mon concert ce mardi 10 août 2021 au palais du 15 janvier. L’ouverture des portes c’est dès 15h.

La Ministre des Affaires Foncières, du Développement, de l’Habitat et de l’Urbanisme a remis le vendredi dernier à l’hôtel Radisson Blu les cartes IGNFI 1/5000e de la ville de N’djamena aux autorités.

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C’est en présence du Premier Ministre Chef de la Transition, Pahimi Padacké Albert et les ambassadeurs de l’Union Européenne et de la France, les autorités de la place, les médias et les partenaires que Madame la Ministre Ammina Ehemir Torna a procédé à la remise des cartes de la capitale. Dans ses propos, la ministre très fière du travail remarquable qu’a accompli les techniciens tchadiens qui ont travaillé sans relâche sur ce projet, les remercie, elle remercie aussi IGNFI qui a suivi les travaux de bout en bout et affirme que ces cartes IGNFI 1/5000e viennent répondre aux défis liés au développement durable des établissements humains et améliorer la gestion de l’espace urbain, son aménagement et son occupation, dans le souci de développer des outils plus innovants et plus pertinents. Commencé en 2017, le projet d’infrastructures de données spatiales sur la ville de N’Djamena et ses environs est avant tout la création d’un référentiel de données géographiques de références. Il faut ajouter que la réussite du projet d’Infrastructure des Données Spatiales sur la Ville de N’Djamena et ses environs est la réalisation du tout premier réseau géodésique du Tchad et de production de données géographiques de référence internationale et ces résultats serviront énormément comme outil d’aide à la décision pour la définition des stratégies de développement socio-économique de la ville de N’djaména.
Mme la ministre Ammina Ehemir © Saomagazine
Madame la ministre Ammina Ehemir rencherit en disant que : Cet outil n’est pas destiné à l’usage exclusif de notre département Ministériel ; il est conçu pour fédérer tous les ministères sectoriels, les acteurs de la vie publique et le secteur privé, les ONG et les représentations diplomatiques à qui il permet de travailler en synergie sur des thématiques communes au développement urbain durable.   Apres le discours de Madame la Ministre, la cheffe de projet IGNFI – Tchad, madame Mathilde Dumont a fait une présentation du projet aux autorités avant de laisser la place au Premier Ministre, chef du gouvernement de transition qui, prenant la parole pour son mot de circonstance, félicites la Ministre et tout son département pour ce travail abattu dans les règles de l’art dit il. Il affirme que ce joyau entièrement financé par les fonds propres du Tchad est une vision du Maréchal Idriss Déby Itno décédé en avril dernier démontre la volonté des hautes autorités de vouloir comprendre mieux comprendre notre environnement afin de trouver des solutions qui y sont adaptées.
Premier Ministre, M. Pahimi Padacké Albert © Saomagazine
En effet, ces données spatiales nous permettront de mieux connaitre les frontières intérieures et extérieures de notre pays, de : maitriser les points de franchissement et les mouvements humains et d’animaux, mieux planifier l’aménagement du territoire et l’urbanisation de villes, mieux interpréter, comprendre et éliminer les risques multiformes, et développer des stratégies pour éviter la réémergence des risques déjà éliminés ou réduits. Après son intervention le premier ministre, chef du gouvernement Pahimi Padacké Albert a reçu des mains de la ministre les cartes IGNFI sous les ovations de l’assistance.

La CBT Bourse présente le marché boursier aux opérateurs économiques du Tchad

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Le 29 juillet 2021, s’est ouvert le Séminaire sur le Marché Financier de la CEMAC et du Tchad, à l’hôtel La Résidence de N’Djaména. C’est en présence des responsables des entreprises, directeurs et autres invités de marques. Placé sous le slogan « Produits, Service et Conditions d’accès au marché financier », le Séminaire sur le marché financier de la CEMAC et du Tchad est organisé par la CBT Bourse, en partenariat avec la Chambre de Commerce. Il vise à donner du savoir aux entrepreneurs tchadiens, qu’en plus du marché bancaire dont ils sont déjà familiers. Il existe un marché financier qui peut leur permettre de pilonner mieux et plus amplement leurs investissements et pour d’autres à placer judicieusement leur trésorerie.
M. Alfred Moyangar, Directeur Général de la CBT Bourse © Saomagazine
Dans son discours d’ouverture, le Directeur de filliale Bourse Commercial Bank Tchad Alfred Moyangar, a rappelé la date de la privatisation de son institution bancaire. «La CBT est née de la privatisation en 2002, de la Banque de Développement du Tchad (BDT), créée en 1962 et qui a contribué à la construction du pays depuis le début des indépendances. Beaucoup d’infrastructure officielles ont été financées par la BDT, beaucoup des projets agricoles également ont été soit directement au travers de groupements, soit au travers d’institutions comme la SODELAC, l’ONDR etc.», a déclaré le Responsable du Contrôle de Gestion.
Aperçu de la salle © Saomagazine
Pour Alfred Moyangar, après être privatisée en 2002, elle a pris une orientation de banque des particuliers, des PME et PMI, finançant en cela l’économie réelle du pays. «Lors des crises financière et des difficultés qu’a rencontré le Gouvernement du Tchad (baisse des revenus pétrolières, 16 mesures etc.) la CBT a été au devant pour apporter son soutien pour payer les salaires, payer les fournisseurs de l’État, etc. et cela, à travers des avances en trésorerie et l’acquisition massive des titres de l’État (Obligation et Bon du Trésor) », a expliqué Dairou Hiserbé Sahoulba.

Les dernières sorties musicales tchadiennes: le recap’

Faisons le point sur les dernières sorties musicales au pays de Toumaï en ce début de semaine. Les artistes reprennent progressivement le chemin des studios ainsi, plusieurs clips vidéo et nouveaux singles sont sortis au cours des deux derniers mois. 1. Ray’s Kim & Smarty – ça va aller https://www.youtube.com/watch?v=z2BYSL3GGzE Fraichement sorti ce dimanche, le bunda boss nous livre « ça va aller », issu de sa collaboration avec le rappeur burkinabé Smarty (ex-membre du groupe Yeleen). 2. Collectif des artistes tchadiens de la diaspora – Afé https://www.youtube.com/watch?v=vTkvVaRSfec « Afé » c’est le titre proposé par un collectif d’artistes tchadiens de la diaspora en appel à la paix. Dans ce collectif, on retrouve Sara D Bell, Kent le Miraculé, Dynamitt, Dane Carter, P. Samy et Tchadiano. 3. Moussa Aimé – Mon jour https://www.youtube.com/watch?v=YXi47hQADSA L’artiste Moussa Aimé revient avec le titre « Mon jour », quelques mois seulement après le titre « Mon heure a sonné ». Cette fois c’est son jour, une balade de louange à l’Eternel à découvrir. 4. Tonton le Blanc « Ma vérité » https://www.youtube.com/watch?v=3myB-cahwog Coup de gueule du rappeur Stev’N-T Tarpadé alias Tonton le blanc sur le showbiz tchadien, sur son art, sur son positionnement dans le game. A écouter avec ou sans modération. 5. Prince B – Messi du rap https://www.youtube.com/watch?v=6zVAJyeFC-o La jeune pousse Prince B a sorti un clip vidéo de son titre « Messi du rap » et pas que! de l’égotripe bien sale très apprécié par la nouvelle génération du rap tchadien. A découvrir 6. VOG – Sale Gosse https://www.youtube.com/watch?v=7t4LMLngGiI La nouvelle signature de label Homeland Empire sort (enfin) le clip de son titre « Sale gosse ». Des paroles très explicites pour un clip aussi explicite. Pour oreilles averties en tout cas, c’est sale dans tous les sens du terme. 7. Obie G – Enfant gâtée https://www.youtube.com/watch?v=QRplxZd-p3A Après du sale, il y’a aussi du gâté au menu avec Obie G, un autre poulain de Homeland Empire. Le vidéogramme du single « Enfant gâtée » est désormais disponible. 8. Izi Boy’Z – Bendo https://www.youtube.com/watch?v=p9OPQ1xL15U A découvrir le clip et le titre « Bendo » d’une autre jeune poussa Izi Boy’Z. De l’afrotrap avec des hommages bien placés pour les ainés de la musique avec un sample de « Jaloux saboteurs »  du Maitre Gazonga en début de chanson. Clin d’oeil aussi aux artistes Mawndoé, D6bel, Cidson Alguewi, Rays’Kim etc. une belle proposition pleine d’humilité. 9. Bouchra Noora – Nikourbak https://youtu.be/XGJxr3fx6tM Ce qui semble être la meilleure proposition musicale de l’artiste multi-casquettes Bouchra Noora avec le titre « Nikourbak ». Une belle sérénade à écouter. 10. Dynamitt – Trop parler https://www.youtube.com/watch?v=zG4B4ks18zU Dernière sortie du rappeur Dynamitt sur un beat afrotrap comme dit dans le titre pas besoin de trop parler. 11. Ghis B- Sokoto https://www.youtube.com/watch?v=1bPZQALCqVk La dernière sortie de l’artiste Ghis B avec le titre « sokoto », l’artiste reste fidèle a ses influences très afrobeat Nigéria & Ghana à la sauce tchadienne.

L’Association Charity officiellement lancée

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C’est face aux médias à travers une conférence de presse, ce vendredi 16 juillet 2021, à l’hôtel Persévérance que l’Association CHARITY a officiellement lancé ses activités. CHARITY est une association civile, à but non lucratif, apolitique et non confessionnelle qui entend Œuvrer dans l’action sociale. Crée en janvier 2019 et enregistré le 11 novembre 2020, elle a eu l’autorisation de fonctionner le 30 novembre 2020. La jeune association a pour objectifs assister les couches défavorisées, organiser des événements caritatifs au profit des personnes vulnérables tels que les veuves, les orphelins ainsi que les personnes de troisième âge, créer et promouvoir des projets culturels où les bénéfices seront reversés aux personnes nécessiteuses en nature ou matérialisées et encourager l’entrepreunariat féminin. CHARITY est ouvert à tous, peuvent adhérer et acquérir le statut de membre, tout individu sans considération de genre, de nationalité, de confession religieuse et politique jouissant de ses droits civiques, épousant les idéaux de l’association et susceptible d’apporter des idées constructives et novatrices, nécessaires à son épanouissement a soulignée dans son intervention la Chargée de Communication et Relations Publiques Adjointe Bouchra ABDELHAKIM. CHARITY est organisé de la manière suivante : L’Assemblé Générale ; le bureau exécutif constitué de 12 membres et le Comité d’Organisation évènementiel qui sera mis sur pied de manière circonstancielle selon les événements explique la Secrétaire Générale Sandra Lamatha TOPONA. CHARITY a pour slogan « offrir un sourire, illuminer une vie ». Pour finir, la Présidente de ladite Association Yasmine Dona a annoncée la réalisation d’un évènement en septembre prochain : assister les enfants atteints de malnutrition internés à l’hôpital de l’Amitié Tchad-Chine appelé communément Hôpital Chinois.

Un collectif d’artistes lance un appel à la paix à travers la chanson « Afé »

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Retrouver la dignité de l’homme Tchadien et de ses valeurs, amorcer le développement du Tchad nouveau passe par la paix,le vivre ensemble,la cohabitation pacifique,le dialogue et le reste s’en suivra. tels sont les mots des artistes membres du collectif 235 Afé qui se sont adressés a la presse ce matin en conférence de presse et vidéo conférence. Le but recherché par ces ambassadeurs est la Paix, l’union des fils du Tchad afin de construire un Tchad de merveille. Sous la direction du label Preston Concept Record représenté par NDJINGA Paulin Preston, le collectif se dit ouvert a tout artiste qui aimerait prendre part a l’aventure. Constitué de Six membres à Savoir, l’artiste qui représente le collectif au pays, Tchadiano la voix du peuple, le Prince Samy depuis Ouaga, de Sara D Bell et Dan Carter des États Unis, puis de Kent LEM et Dynamitt résidant en France. Mis en marche avec les moyens des membres du collectif, ces derniers se disent prêt à faire envoyé le message d’amour du prochain, de réconciliation en guise de contribution afin de d’offrir un autre Tchad au plus petits et aux générations futures. Que la Paix et le pardon peuvent nous éviter le pire. Recherchons Al Afé lé balad-nan. Notons que le son est fait par Ghislain Malo Aka Ghis beat depuis l’Algérie et mixé puis masterisé par Samy depuis Ouaga.  

Dream Comes True au-delà de l’accompagnement dans le basketball un cadre de partage pour les adolescents

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Exposé, partage et joie chez les jeunes basketteurs de Dream come true. Dream Comes True est une initiative des jeunes basketteurs pour l’encadrement, l’accompagnement et la préparation des jeunes adolescents allant de 04 à 14 ans. La plateforme a tenu en ce samedi dernier la première édition d’une journée culturelle et récréative de ses au sein du lycée Sacré Cœur qui est l’un de partenaires de ce projet. Dream Comes true day 1ere édition est cette journée de détente dédié à ces jeunes qui ont passé plusieurs mois de dur labeur en vue de les offrir un moment de détente avec les membres de leurs familles, amoureux et anciens basketteurs, du partenaire officiel de cette journée qui est UBA Foundation
Issa Nakoye président DCT © Djerdjere.com
Pour le Président de Dream Come true Issa Nakoye, ces jeunes ont travaillé durant plusieurs mois, cette journée est pour nous un moment d’échanger, de partager les idées, le repas et la bonne humeur. Il souhaite l’adhésion de toutes les personnes de bonnes volontés à intégré cette initiative afin d’apporter un plus à ces jeunes. Le rêve est d’avoir un centre où les enfants n’auront qu’à étudier, apprendre et jouer au basketball chaque jour.
Le ministre de la jeunesse et des sports © djerdjere.com
Soulignons que plusieurs thèmes ont été exposés lors de cette journée par les jeunes sur la place des enfants, le Covid19 et autres.La Relève est en marche, avec déjà un bon positionnement du basketball tchadien aux yeux du monde, C’est le moment d’offrir à ces jeunes la chance de vivre leur rêve. Notons à la clôture de cette journée, étaient de la partie, le Censeur du lycée Sacré Cœur, le Président de la Fédération du basketball, Le Ministre de la jeunesse, du sport et de l’entrepreneuriat et des journalistes.    

Lingui : le sujet de l’avortement au Tchad porté au cinéma par le cinéaste Mahamat Saleh Haroun

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Le cinéaste tchadien résident en France Mahamat Saleh Haroun est en compétition pour la Palme d’Or au festival de Cannes avec son film « Lingui les liens sacrés ». Si le film a reçu une standing ovation lors de sa diffusion en première au festival, sur la toile tchadienne, il suscite déjà des débats virulents et pour cause, le film aborde un sujet autant délicat qu’incendiaire : l’avortement dans la société tchadienne.

Affiche officielle du film présentée au Festival de Cannes

« Le cinéma que j’aime c’est ce cinéma qui est un peu à un moment le porte-voix de ce qui se passe et qui provoque le débat, qui n’apporte pas toujours des solutions mais qui appelle à la responsabilité de tous ceux qui sont concernés par le sujet » tels sont les propos tenus par le cinéaste Mahamat Saleh Haroun dans une interview accordée à France 24. Quand on connait la filmographie de Mahamat Saleh Haroun, ses propos traduisent fidèlement son choix « cinématographique » et son gout pour la dramaturgie. Le cinéaste tchadien a finalement l’habitude de donner régulièrement des coups de claps dans la fourmilière des maux sociétaux du Tchad.

En 2013 déjà, Mahamat Saleh Haroun proposait le film « Grigris » qui abordait une histoire d’amour entre deux personnages controversés de la société : l’un handicapé et danseur et l’autre métisse franco-tchadienne prostituée rêvant de faire carrière dans le mannequinat. Dans le déroulé l’on retrouve aussi l’épineuse question du trafic d’essence qui sévit au Tchad. « Un Homme qui crie » (2010 Prix du Jury du festival de Cannes), « Une saison en France » (2017), le cinéaste tchadien a toujours s’est toujours attaqué à des sujets de société sur le fil du rasoir. Pour 2021, le cinéaste est retour à Cannes avec un sujet au cœur de l’actualité mondiale, au moment où les féministes sont au premier plan de toutes les revendications.

Lingui : l’avortement vu par Mahamat Saleh Haroun

https://youtu.be/k3JXNQsAax8

Se basant sur le synopsis et la bande d’annonce du film, Lingui raconte le combat d’une mère Amina interprétée par l’actrice Achouckh Abakar et de sa fille unique Maria âgée de 15 ans, jouée par Rihane Khalil Aliou qui se retrouve enceinte d’une grossesse qu’elle ne veut pas garder. Elle va devoir se battre contre la loi et la religion pour arriver à ses fins. Le film livre ainsi une peinture du sujet de l’avortement mis en scène dans un pays où la loi interdit l’avortement et où tradition et religion sont intimement liées. Le film met aussi en exergue une solidarité insoupçonnable au sein de la sororité des jeunes dames et aborde aussi subtilement le sujet de l’excision. Un brief suffisant pour susciter déjà de virulents débats sur la toile tchadienne et particulièrement sur Twitter.

Une polémique sur le fil du rasoir d’un tabou sociétal où s’entremêlent mœurs, traditions et religion

Loin d’être un débat d’idées, ce qui a cours depuis au moins 48heures sur la toile tchadienne est en fait une polémique met en scène une bataille rangée deux camps : les fervents défenseurs de la religion d’une part, les féministes de l’autre côté et les progressistes et les modérés entre les deux feux. Les féministes ont une position très tranchée sur le sujet : « la société tchadienne est société patriarcale où l’homme n’est jamais coupable de rien et la femme est celle qui est toujours désignée comme la pécheresse ». Pour les défenseurs de la « tradi-religion » l’avortement est acte interdit par la religion et puni par la loi. » Ceux à quoi les progressistes rétorquent « qu’une femme devrait être libre de disposer de son corps comme elle le souhaite » et s’interrogent pourquoi à chaque fois que l’on parle d’avortement c’est toujours la femme qui est solitairement indexée alors que la grossesse est bien le fruit d’un acte commun à deux personnes… loin d’accoucher vraiment des idées et faire avancer le débat, la polémique suit son cours sur le réseau Twitter et ce qui est sûr, il n’est pas prêt de s’arrêter surtout que les protagonistes en question n’ont toujours pas encore visionné le film en question.

Des félicitations des autorités en faisant fi du débat, pendant que d’autres poussent la réflexion ailleurs…

Tweets des personnalités tchadiennes © Twitter

Le Président du CMT S.E Mahamat Idriss Deby, le Ministre des Affaires Etrangères Chérif Mahamat Zene, l’opposant politique M. Saleh Kebzabo ont chacun twitté des félicitations au cinéaste Mahamat Saleh Haroun pour une fois de plus « porter haut » l’image du Tchad à travers son cinéma sans toutefois se prononcer sur le sujet porté par le film. A croire que ce n’est pas pour demain que le sujet sur l’avortement qui peine déjà à être porté sur la place publique le sera sur la place politique.

D’autres personnes portent un autre regard sur ce énième film du cinéaste tchadien il est alors taxé d’« africain complexé qui cherche à plaire à l’occident à coup de films stéréotypés » par des certains, d’autres aux idées plus « complôtistes » voient simplement un autre cinéaste africain moulé dans la volonté de l’occident de propager une certaine image des sociétés africaines dans le but de nourrir une propagande de la société et de la civilisation. « Un cheval de Troie idéologique » tel est le terme avancé par un twittos…

Le film est très attendu au Tchad et sera diffusé à grande échelle

Le cinéaste Mahamat Saleh Haroun entouré de son équipe au Festival de Cannes © Jean-Louis Hupe

Lors de l’interview que le cinéaste accordé à France 24 alors que la journaliste interrogeait Mahamat Saleh Haroun si un possible boycotte du film au Tchad vu son caractère « provocateur », Mahamat Saleh haroun s’est plutôt montré confiant et optimiste : « Le film est impatiemment attendu par les femmes parce qu’elles vivent ça tous les jours (…) on prévoit organiser des projections partout au Tchad et confier même le film à des associations féminines pour qu’elles en débattent et que les femmes puissent en fait jouir au sens propre de leur liberté… ». Une chose est certaine on n’a pas fini de parler de ce film.

 

  • Titre du film : Lingui
  • Réalisateur: Mahamat Saleh Haroun
  • Casting : Achouackh Abakar, Rihane Khalil Aliou, Youssouf Djaoro.