Omaac Dance honore la journée internationale de la Danse avec un spectacle

De manière peu ordinaire l’Institut Français du Tchad a ouvert ses portes le mardi 29 avril 2025 à l’occasion de la célébration de la Journée Internationale de la Danse pour une soirée spéciale commémorant cette journée avec le groupe Omaac Dance qui fait son premier grand show à l’Institut Français du Tchad.

L’Institut français du Tchad que nous fréquentons la plupart de temps offre son espace concert chaque vendredi à un artiste ou groupe de la place selon la programmation à laquelle nous sommes habituées. Exceptionnellement ce mardi 29 avril 2025, l’Institut Français du Tchad a célébré la danse avec un groupe de danse qui émerge actuellement.

Omaac Dance est un groupe composé exclusivement de jeunes filles. Dirigé par un jeune dynamique et ambitieux ces jeunes filles travaillent tous les temps les pas de danse et se perfectionnent chaque jour. Ce 29 avril 2025, elles ont offert une prestation différente au public en présence de leurs familles respectives. Entre Coupé-décalé, Saï, Ngandja, et les danses contemporaines les filles de OMAAC ont montré qu’elles ont de l’énergie à dégager et peuvent donner encore plus.

Le groupe Omaac Dance et leur manager et encadreur à la fin du spectacle © Saomag.com

Sur la grande scène des jardins de l’IFT bien rempli, les danseuses de Serge, ont su captiver l’attention et pousser le public à réagir sur certains mouvements pour les encourager. Le public et surtout les habitués des spectacles de danse dans ce local ont eu droit à un vent nouveauté dans la danse urbaine. Une proposition qui contraste fortement avec le spectacle offert par le traditionnel Wassou Boom qui a lieu sur la même scène il y a moins de cinq jours. Une compétition de danse urbaine qui peine à se créer une identité dans un monde où les danses urbaines sont de plus en plus variées et identitaires à chaque pays.

Omaac Dance est une diamant brut à polir. Le spectacle proposé par le groupe durant presqu’une heure d’horloge a aussi permis de mettre en lumière les manquements qui sont encore les leurs. Avec le travail qu’on leur connait et leur abnegation, nul ne doute qu’elles arriveront à perfectionner leurs propositions. Leurs prestations ont jusqu’ici permis de démocratiser l’art de la danse et comme dans un effet d’entrainement, on voit de plus en plus de groupe de jeunes filles et des groupes de plus en plus mixtes dans la danse. Bonne célébration aux danseurs.

Le Festival des boissons locales (Fesbol) a ouvert ses portes ce 28 avril 2025.

Après deux éditions appréciées par le public ndjaménois, le Festival des Boissons Locales (Fesbol), très attendu par le public vient d’ouvrir les portes de la troisième édition ce matin à l’Espace Culturel Talino Manu devant les médias, les partenaires et les festivaliers.

Attendu depuis plusieurs mois, le Festival des Boissons Locales s’installe à l’Espace Culturel Talino Manu pour une semaine, idéale avec la canicule ambiante dans la capitale. Du 28 avril au 04 mai 2025, les ndjaménois vont se retrouver pour des moments d’échanges, de convivialité et de partage autour des boissons locales.

Promu par deux productrices des Jus naturels, Christelle Koussidi et Nerolel Firmine Mbounadé, FESBOL revient cette année avec encore plus d’activités et de contenus. Avec pour thème Santé et Vitalité : les bienfaits des boissons locales ; cette troisième édition veut donner l’occasion aux promoteurs/producteurs des boissons de positionner leurs produits en mettant l’accent sur les bienfaits de ces derniers dans le maintien de la santé pour le consommateur.

En effet, ces boissons fabriquées sans produits chimiques protègent le corps et l’épargne des plusieurs maladies. Cette édition propose aussi au-delà de moment de retrouvailles et dégustation, une marche sportive, des tests gratuits de dépistage de diabète et des formations grâce à son partenaire Bet-Alnadja. Nerolel Firmine, promotrice de Rolel Jus et promotrice du FesBol, n’a pas manqué de remercier les partenaires qui font que cette édition voit le jour. Elle a aussi ajouté que Fesbol, se veut être une plateforme qui va motiver et mettre avant l’entrepreneuriat dans le domaine agro-alimentaire et pour finir elle souhaite qu’un entrepreneur puisse investir dans l’industrie de fabrication d’emballage qui va résoudre beaucoup des problèmes de conservation des produits.

Christelle Koussidi, promotrice du Fesbol lors de sa prise de parole à l’ouverture du festival © saomag.com

Christelle Koussidi a présenté les deux promotrices qui sont d’abord deux entrepreneures dans la transformation des produits qui se sont réunis pour proposer ce festival et grâce à la population ce festival vit encore. Elle recommande au public de passer et faire le tour des stands, pour découvrir ces nombreux produits connus du Tchad et transformés par les nombreux exposants présents lors du festival.

Tous les jours les festivaliers et exposants, proposent des produits diverss à consommer et tous les soirs comme nous l’avions toujours vécu, le festival propose des spectacles avec les artistes locaux. Après les discours, les partenaires et festivaliers ont fait le tour des stands pour découvrir ce que les exposants ont prévu pour le public.

Mine de Rien annonce Saamha N’Djamena Fashion Week 13ème édition du 29 au 31 mai.

C’est au complexe Fest’Africa que le staff de Mine de rien a convié les médias, les blogueurs, les stylistes et mannequins pour la présentation de ce projet et le casting des mannequins pour les défilés de cette nouvelle édition.

Dans son mot de présentation la promotrice de l’événement Mme Solkem Léonie Ngarmbatina, s’est excusée auprès des habitués de Saamha N’Djamena Fashion week qui ont attendu l’événement à la fin d’année dernière comme ç’a toujours été, la date a été repoussée pour des raisons organisationnelles. L’équipe est désormais prête pour faire vivre aux passionnés de la mode une fois de plus un spectacle de haute couture inédit.

Mme Solkem Ngarbamtina, promotrice de Saamha N’Djamena Fashion Week lors de son mot d’ouverture © Saomag.com

La 13ème édition de cet événement glamour présente sous une orientation centrée sur l’Afrique et ce qu’il détient comme richesse culturelle c’est dans cette optique que le thème de la 13ème édition est African Héritage affirme la promotrice. Depuis déjà quelques années Saamha Fashion Week essai de promouvoir la beauté africaine et le teint naturel en mettant comme critère de sélection des mannequins afin d’offrir une soirée glamour naturelle.

Du 29 au 31 mai 2025 Saamha 13ème édition revient comme à l’accoutumée avec trois dates dont la première Saamha in the street, un défilé de rue à Moursal sur la voie entrant de CECODHA pour le Radisson, la seconde soirée glamour au Radisson avec une défilé haute couture qui reçoit plusieurs stylistes d’ici et d’ailleurs. Et la clôture avec Saamha for Kids qui se tiendra pour cette édition à l’école Notre Dame des Apôtres de Moursal et les dons recueillis seront reversés pour cette école.

Après la conférence de presse les convives ont eu droit à un défilé surprise avant le premier casting qui a pour objectif de retenir 25 mannequins filles et 10 garçons, ceci en présence des Lauréates dans la mode. 

Un spectable pour la présentation du maxi single « Inshallah » de Rolenzo.

L’artiste Rolenzo annonce la sortie de son maxi single « Inshallah »’ ce samedi 26 avril 2025. Cette annonce faite devant la presse lors d’une conférence de presse qu’il a organisé à la médiathèque éphémère de l’Institut Français du Tchad.

Après la sortie de l’album « Femme Sacrée », l’artiste Rolenzo a pris du temps pour promouvoir ce projet et n’a plus sortie des nouveaux sons depuis lors. Il a enchainé des prestations et avant-scènes dans plusieurs spectacles, soirées privées et showcases. Il revient avec « Inshallah’’, un maxi single de quatre titres qui a pour message le courage, l’amour et la fraternité.

L’artiste Rolenzo entouré de son équipe et du Directeur Délégué de l’IFT lors de la conférence de presse © saomag.com

Sur ce projet l’artiste affirme qu’il veut donner des messages d’encouragement au public, à la jeunesse surtout afin qu’elle continue à travailler dur pour le meilleur avenir. Rolenzo, chanteur des louanges en faveur de la femme tchadienne, a aussi dans ce single parler de la condition de la femme et a continuer à célébrer les femmes qui se battent pour leur condition de vie.

Dans les interactions avec les journalistes, Rolenzo Nkosi a profité pour donner le mobile de ces messages qu’il fait passer dans son Maxi single. Inshallah est né des histoires vécu par l’artiste dans son parcours estudiantin à Abéché particulièrement et le Cameroun.

Le Directeur de l’Institut Français, partenaire de cet événement, félicite l’artiste et affirme qu’il est audacieux de continuer à produire. Après avoir accompagné l’artiste sur plusieurs projets, le Directeur réaffirme que l’institution qu’il dirige reste ouvert pour d’autres projets et ce pour les autres artistes aussi.

Fidèle à la rumba, l’artiste invite les mélomanes ce 26 avril à l’hôtel persévérance pour découvrir, ce joyau aux rythmes variés du Tchad et de l’Afrique centrale. Les billets du spectacle sont encore disponibles via ses pages officielles sur les réseaux sociaux.

Consultation des acteurs du cinéma en vue de l’élaboration d’un Code du cinéma tchadien

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Le ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat en partenariat avec le bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique Centrale lance les activités de la consultation nationale du cinéma tchadien pour l’élaboration d’un code du cinéma tchadien à la maison de la Culture Baba Moustapha.

Ce mercredi 23 avril à la maison de la culture Baba Moustapha, le Secrétaire Général du Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat Abdoulaye Souleyman Ousman Babalé a ouvert les assises de la consultation nationale pour l’élaboration du code du cinéma tchadien devant les créateurs de contenus et scénaristes tchadiens de la nouvelle génération, les acteurs et actrices et les cinéastes reconnu tel que Haikal Zakaria(Al-Kanto), Youssouf Djaoro, André Dionlar, Richardon et Serge Coelo qui est le consultant national de ces travaux qui prendront plusieurs semaines.

M. Abdoulaye Souleyman Ousman Babalé SG du Ministère du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat © Saomag.com

Ce projet du code du cinéma tchadien est un projet qui a attiré l’attention des bailleurs et a été retenu parmi huit autres pays. Le Tchad est le seul pays de l’Afrique Centrale qui bénéficie de l’assistance de l’union européenne.  Le projet d’élaboration de ce code n’est que l’aboutissement de ces longs moments de travail avec le bureau régional de l’Unesco avec lequel nous avons commencé à travailler sur ce projet depuis longtemps.

En tant qu’acteur du cinéma tchadien, je me réjouis de voir que ce projet arrive à ce point parce que pour moi c’est un levier de diversification économique dans l’art affirme le Secrétaire Général. Dans sa prise de parole, le consultant national Serge Coelo se dit heureux de voir que le Tchad se positionne aujourd’hui parmi les premiers en Afrique centrale à s’y mettre et souhaite que ces moments puissent aboutir à un résultat qui fera du bien au cinéma tchadien.

Aperçu des travaux de consultation des acteurs du cinéma tchadien © saomag.com

Le représentant du bureau régional de l’Unesco Afrique Centrale, M. Dodé Houéhounha se dit content déjà de voir que la salle est presque pleine des jeunes et ancien acteur et passionnée du septième art, il insiste en disant que ce projet du code du cinéma tchadien est une forme de matérialisation de ces processus repartis dans la politique culturelle de la déclaration du mondialcult.

Cette consultation qui prendra entre 18 et 24 mois permettra au cinéma tchadien d’avoir un code du cinéma avec ces objectifs de mettre en valeur le cinéma tchadien et ses acteurs dans le secteur économique.

L’association Sakhafa promeut l’art-thérapie via une exposition

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Le samedi 05 avril 2025, s’est tenu le vernissage de l’exposition de l’Alliance Culturelle des Artistes Plasticiens Sakhafa au Radisson Blu Hôtel de N’Djaména. Une cérémonie relevée qui a vu la participation d’un impressionnant parterre d’invités, de la presse locale, de plusieurs autorités publiques et des partenaires au projet porté par l’association Sakhafa.

L’artiste Kirdassi de l’Association Sakhafa, prise de parole lors du vernissage © saomag.com

L’exposition organisée par l’association Sakhafa réunit les oeuvres des artistes de l’association dont Djam’B, Chedey, Tidjiani et Kirdassi. A ces oeuvres s’ajoutent ceux réalisées par des enfants issus de couches défavorisées et sujets à des divers handicaps. Ces enfants ont été encadrés par les artistes de l’association à travers des ateliers d’Art-thérapie. Comme l’a rappelé l’artiste Kirdassi lors de sa prise de parole durant la cérémonie de vernissage, le but est d’aider les enfants à surmonter leur handicap à travers l’expression artistique.

M. Abakar Rozzi, Ministre de la Culture lors de sa prise de parole © saomag.com

Les différents partenaires qui ont apporté leur support à cette initiative ont exprimé leur satisfaction quant au travail accompli par l’Association Sakhafa depuis quelques années. M. Abakar Rozzi, Ministre du Développement Touristique, de la Culture et l’Artisanat a réitéré l’engament de son ministère à accompagner toutes les initiatives créatives qui apportent une plus value à la culture. Il a particulièrement salué l’initiative de l’Association Sakhafa d’accompagner les enfants dans leur expression et leur exploration de l’art plastique.

L’exposition est disponible dans le grand hall du Radisson Blu Hôtel de N’Djaména du 05 au 09 avril 2025.

BNA annonce Tourasna Classroom et Tourasna Europe Tour pour cette année 2025

C’est par une conférence de presse tenu ce matin au sein de la médiathèque éphémère de l’Institut Français que l’équipe de Boostons Nos Artistes ‘’BNA’’ a annoncé le lancement de ses deux nouveaux projets culturels.

BNA, c’est ce groupe des jeunes engagés dans la promotion de la culture Tchadienne depuis quelques années continue à créer des opportunités pour permettre à l’art du Tchad de faire un pas de plus. Concert géant, Festival et tournée sont déjà des réalisations très remarquées dans le sillage culturel du Tchad. Aujourd’hui, Boostons Nos Artistes ‘’BNA’’ veut mettre en place deux projets qui vont non seulement donner un espace aux artistes pour exprimer leurs talents mais aussi créer une plateforme de rencontre et de formation qui va former et apprendre aux jeunes surtout les filles du milieu culturel l’entreprenariat culture grâce à ce projet ‘’Class Room’’.

En effet, Class Room selon les promoteurs du projet est une plateforme qui se veut d’outiller les acteurs culturels dans les métiers autour de l’art et les activités connexes pour réussir à faire un spectacle. Ce projet veut former 50 femmes dans le milieu dans la rédaction et la réalisation des projets culturels, la gestion des spectacles, etc. Cette formation est prévue en deux phases dont une théorie en premier qui va commencer au cours de ce mois et une phase pratique.

Le comité d’organisation du Tourasna Classroom en conférence de presse à l’IFT © Saomag.com

Après avoir organisé le festival Tourasana, BNA veut exporter l’art du Tchad à l’étranger grâce à Tourasna Europe Tour, ce dernier est une tournée avec 19 artistes sélectionnés en Europe pour des résidences, rencontres, performances et spectacles. Cette tournée prévue pour le mois d’Aout est selon Alida Ndoudjalar une occasion pour les artistes de se frotter aux autres, de prendre des contacts des organisateurs des spectacles et voir comment vendre leurs art. Cette tournée va débuter à Berlin en Allemagne avec la possibilité de circuler dans au moins 5 autres pays.

BNA, affirme que la réalisation de ces projets est grâce ses deux partenaires dont la GIZ et l’Institut Français du Tchad. Boostons Nos Artiste reste de même à toutes sortes de partenariat pouvant les aider à atteindre à 100% leur objectifs. Le public intéressé par le monde de la culture et désirant apprendre dans Class Room sont conviés à voir les modalités sur leurs plateformes en ligne.

Baby Kitos à l’IFT, un baptême de feu réussi

Après plusieurs années loin des projecteurs, Baby Kitos fait enfin son premier spectacle à l’Institut Français du Tchad le vendredi dernier. Considéré un peu comme le « Bercy » des artistes au Tchad, le grand podium de l’Institut Français du Tchad reste le sommet et l’espace de scène de référence et considérer tant par les acteurs culturels que les mélomanes. Plusieurs artistes locaux qui souhaitent se frotter au niveau des artistes de l’étranger en termes de prestation scénique et de gestion de scène viennent s’y essayer.

Qui est baby Kitos ?

Baby Kitos commence sa carrière dans les années 2000 comme Rappeur et danseur avec le groupe TUSEME du lycée Félix Eboué avant de rejoindre en 2004 le clan Akwane avec lequel il enregistre ensemble quatre titres qui le ramène chez la Chanteuse Yasmine Abdallah pour le chœur et la danse. C’est en 2014 qu’il décide de changer de fusil d’épaule pour faire la world music. Il sait mélanger les rythmes du terroir avec les instruments modernes et vont en harmonie avec les thèmes qu’il chante.

Entre le Dallah, le Saï, et le Samagoï, il chante le quotidien et la situation de la femme tchadienne dans la société et son public ne reste pas indifférent à ses chansons. Le lauréat de la catégorie jeune talent de N’djam VI 2018 a mis sur le marché de la musique tchadienne deux albums et plusieurs singles.

L’artiste Juste corps en prestation au concert de Baby Kitos © Saomag.com

Le premier concert de Baby Kitos commence déjà par un artiste pas connu du public de l’Institut Français, JUSTE CORPS qui fait de la musique traditionnelle du sud du Tchad, de l’accoutrement à la danse, l’artiste a fait bonne impression devant un public qui ne s’attendait pas peu juste avant que Rolenzo, un habitué de cette scène ne monte pour enjoliver la soirée avant que l’artiste programmé ne viennent se donner à son baptême de feu.

On remarque déjà dans ce concert que le public habituel de L’IFT, n’est pas présent. L’artiste plus connu et joué dans les maquis et radio dans les quartiers de la ville et aussi dans des événements à thème a su ramener son public pour son premier spectacle à l’institut. Un public venu pour son concert, a occupé les places assises convenablement et n’a pas eu besoin qu’on leur demande d’ovationner à la fin de chaque chanson.

Baby Kitos en prestation à l’IFT © Saomag.com

Attentionné et vibrant sous les différents rythmes qu’a proposé l’artiste et dont la plupart des chansons sont connus pas ce public, on va remarquer même quelques-uns s’inviter sur ce podium pour esquisser quelques pas avec les danseuses de l’artiste. Entre le Samagoï, le Sai, la rumba et le Dallah, Baby Kitos a fait un spectacle a apprécié tant dans l’harmonie avec ses musicien et les techniciens et aussi la communication avec son public qui le suivait avec beaucoup d’admiration. Ce jeune, calme et travailleur est une étoile montante qui va laisser des traces dans ce show-biz tchadien.

La Messe du Hip-Hop : Tchobpa le Myth veut donner au Hip-hop Tchadien la place qu’il mérite

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Le Rappeur Tchobpa le Myth a tenu une conférence de presse ce matin à la salle de la médiathèque éphémère de l’Institut Français du Tchad à l’Espace Talino Manu pour annoncer son concert prévu ce vendredi à l’Ift et son Festival qu’il prévoit pour le 23 avril.

Tchobpa le Myth s’est tenu devant la presse pour parler de la messe du hip-hop qu’il prévoit ce vendredi 04 avril. En effet, le jeune rappeur et ses amis ; Black Ten et Clan Mati Walif  prévoient un festival d’ici fin avril. Ce festival dénommé « La Messe du Hip-Hop » est l’occasion selon Tchobpa de donner de l’espace rien qu’au Hip-hop dans toute sa grandeur. Pour lui, malgré la multitude des festivals urbains, le hip-hop dans toute sa grandeur n’a jamais reçu les honneurs qu’il mérite.

Le rappeur Tchobpa Le Myth en conférence de presse © Saomag.com

La messe du Hip-hop vient donner au hip-hop tchadien ses lettres de noblesse. Durant ce festival, il est prévu des conférence-débats sur l’identité d’un hip-hopeur et son rôle pour la culture. Il affirme que la culture hip-hop est aussi développer au Tchad comme ailleurs. En collaboration avec ses devanciers tels que : Piff Pikini, et le Toumaï Rap, Tchobpa veut unir les rappeurs de la place afin de proposer des scènes qui marqueront le showbiz tchadien par son originalité.  Ce vendredi, il invite les amoureux du vrai hip-hop à venir découvrir le hip-hop dans son immensité en prélude du festival

Habitué à surprendre son public par ces scénarios lors de ses shows, Tchobpa le Myth promet un concert diffèrent ce vendredi 04 avril dans le grand jardin de l’Institut Français du Tchad à partir de 19h30. Ce concert qui annonce son festival ‘’La messe du Hip-hop’’ verra la participation des plusieurs rappeurs de l’ancienne comme de la nouvelle génération.

Mawndoé invite à faire tomber les masques

Lorsqu’un artiste atteint la plénitude, son art se bonifie, parce qu’il a dépassé d’une certaine façon les besoins primaires qui peuvent entraver son expression artistique. Mawndoé nous montre avec le temps que l’accomplissement social est un essentiel dans le perfectionnement de l’expression artistique.

Quel artiste pourrait nier que sa condition sociale influe sur son expression artistique ? Lorsqu’un artiste crève la dalle, il est incandescent, poussé par l’envie de sortir de sa situation de précarité avec pour seul moyen son art, il va donner le meilleur de lui-même. Nous avons connu beaucoup qui ont été la meilleure version d’eux quand il était indigent.

Le plus souvent, une fois que l’artiste sort de l’indigence et atteint un « minimum » de quiétude sociale, la plupart deviennent paresseux, négligeant à la limite leur art, oubliant que c’est à cet art qu’ils doivent le fait de pouvoir dormir sereinement et de manger à satiété désormais.

Bref, Mawndoé Célestin fait partie de cette rare catégorie d’artiste qui, une fois socialement accompli, ils peuvent se laisser à leur créativité au maximum. Dans cette exploration philosophico-artistique, il nous a sorti le titre « Les Masques ». Un voyage audiovisuelle chargé de messages et de symboliques qui nous invite à nous interroger sur nous-mêmes. Sommes-nous encore nous-mêmes ? Sommes-nous authentiques ? Ne sommes-nous pas que masques ?

À quoi servent les masques ?
Le masque est protecteur: Comme un vêtement, il protège notre intimité, notre véritable moi, que l’on refuse d’exposer à tout le monde. L’on se refuse de montrer tel que nous sommes, de peur d’être vulnérable, de paraitre faible, dans une société où les réseaux sociaux dictent leurs lois, où le paraitre prime sur l’être.
Le masque est artifice: un maquillage que l’on s’impose pour paraitre vrai auprès de tout le monde, oubliant que l’unanimité n’est pas de ce monde. Paradoxe ultime, on se couvre de faussetés, d’artifices pour paraitre vrai. Comment arrivons-nous à magnifier le faux au détriment de l’original, de l’authenticité, du vrai ?

Quand tombent les masques…
Les artifices sont éphémères, comme une publication sur notre timeline, elles passent, s’estompent, s’oublient. Pouvons-nous échapper à notre véritable nature ? Nous pouvons abuser d’artifices, de subterfuges, mais la nature ne triomphe-t-elle pas toujours ? Quand tombe le masque, quand la magie se dissipe, quand la glace se brise que se passe-t-il ?
Lorsqu’on s’accomplit, lorsqu’on s’auto-détermine, lorsqu’on ne se laisse pas définir, bref, lorsqu’on est en paix avec soi-même… 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐨𝐫𝐦𝐞𝐧𝐭… Ils ne sont plus qu’une parure occasionnelle derrière lesquels nous ne sommes finalement plus qu’un parmi d’autres, quel que soit qui nous sommes, quel que soit notre genre, notre rang social, tout cela ne compte plus. Nous ne sommes plus que 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐝𝐚𝐧𝐬𝐞 au son des tam-tams.